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M ISMK — DELBECOUE


, ; edalui, anathema lit. — 3. Si i/ms dixei ii révéla , , , 1Il divinam externis suints credibilem fieri iii, , , poste, ideoque tola interna uniuscujutque experientia aut inspirations privala honiinet ad fidem nioveri debere, anathema lit. -- i. Si quis dixerit mit nu lia fieri poste, proindeque onmes de us narrationes, etiam in sacra Scriptura contentas, inter fabulai mythos ablegandas esse, aut miracula certo cogn nunquam posse, nec Us divinam religionis christianæ originem rite probari, anathema sit.

Enfin, des deux premiers canons De fi de et ratinne, l’un définit l’existence des mystères proprement dits, et l’autre, l’obligation pour la science humaine de ne point heurter les données de la révélation. Can. 1 Si quis dixerit in revelatione divina nulla vera et proprie dicta nnjsteria contincri, sed univerta fidei dogviala ]>osse per rationem rite excultame naturalibus principiis intelligi et demonstrari, anathema sit. — 2. Si guis dixerit disciplinai humanas ea cum libertaie tractandas esse, ut earum asserliones, elsi doctrines revelalæ adversenlm, tanquam verse retineri, neque ab Ecclesiaproscribi possint, anathema sit.

Outre divers ouvrages cités dans le cours de cet article, et les écrits mêmes des déistes, on pourra consulter :

Sur le déisme et les déistes en général, A. Saintes, Histoire dit rationalisme, Paris, 1841 ; L. Xoack, Die Freidenker, oder die Repràsentanten der religiôsen Aufkl&rung in England, Frankreich und Deutschland, Berne, 1853-1855 ; Trinius, Freidenker-Lexikon. Leipzig, 175'.) ; II. v. Busche, Die freie religiOse Aufklarung, ihre Geschichte, ihre Hàupter, Darmstadt, 1846 ; Ch. de Rémusat, Philosophie religieuse : de la théologie naturelle en France et en Angleterre, Paris, 18(7* ; Franck, Dictionnaire des sciences philosophiques, Paris, 1875, v* Déisme ; Vigoureux, Les Livres saints et la critique rationaliste, Paris, 1886, t. il ; Gonzal ez, Histoire de la philosophie, Uad. de Pascal, Paris, 1891, t. ni et iv ; Bergier. Le déisme réfuté par lui-même, Paris, 1770, et Dictionnaire de théologie, 2e édit., Lille, 1830.

Sur le déisme anglais, Leland, A view of the principal deistical writers that hâve appeared in England, Dublin, 1754, trad. allemande de Schmidt et Meyenbeig, Hanovre, 1755 ; Lecliler, Geschichte des englischen Deismus, Stuttgart, 1841 ; Taine. Histoire de la littérature anglaise. Paris, 181)3 ; Lestie Stephen, History of english thought in the eighteenth century, Londres, 1876 ; Ch. de Rémusat, L’Angleterre au xrnr siècle : études et portraits, Paris, 1856 ; Sayous, Lus déistes anglais et le christianisme, rationaliste, Paris, 1882 ; Ed. Engel, Geschichte der englischen Litteratur <t. iv, de Geschichte der WeltHtteratur), Leipzig, 1884 ; L. Carrau, La philosophie religieuse en Angleterre depuis Locke jusqu'à nos jours, Paris, 1888 ; Tabaraud, Histoire du philosophisme anglais, 2 in-8°, Paris, 1806.

Sur les déistes français. La Harpe, Cours de littérature, De la philosophie du xviif siècle, Paris, 1835, t. xvi-xvii, xvin ; Villemain, Cours de littérature française', Tableau du wur siècle. Bruxelles, 1840 ; Amédée de Margerie, Théodicée. 3e édit., Paris, 1874, 1. 1.

Sur les déistes allemands. Vigouroux, La Bible et les vertes modernes, 6e édit., Paris, 18%, t. i : Esquisse du nalisme biblique en Allemagne.

.1. FORGET.

    1. DELAMETDE BUSSY Adrien-Augustin##


DELAMETDE BUSSY Adrien-Augustin, né dans le Beauvaisis vers Hi-21 d’une illustre Camille alliée i Celle de Retz. Après son doctorat en Sorbonne. 1650, il s’attacha au cardinal de Retz, son parent, et le suivit pendant quelques années dans sa de errante. Revenu ensuite à Paris, à la Sorbonne, il y mena une vie édifiante, consacrée aux études et à diverses bonnes œuvres, notamment l’assistance des condamnés au dernier supplice. Il mourut en 1691. Ses Résolutions de cas de conscience ont été imprimées avec celles de Froma en I7-J’i ; puis avec celles de sou.nui Sainte-Beuve, à la suite du Dictionnaire de Pontas, 5 in-fol., 1 7 : ï-2.

i i phie universelle, Parts, 1*'^, t. iii, p. 176.

Incold.

    1. DELAN François Hyacinthe##


DELAN François Hyacinthe, théologien janséniste, né à Paris en 1< » 72. mort à Rouen en I7.V..Il lit son

séminaire à Saint-Jiagloire et se lit recevoir do< U m i a Sorbonne. Ma* Colbert, archevêque de Rouen, I

de lui et le lit son théologal. Dans son ment II se montra toujours l’ennemi des jésuites, l’artisan des jansénistes, il Bigna le fameux '.'a>

., ei pour ce fait, fut ezilé à Périgueux, d’où il revint après avoir rétracté sa signature. Il fut appelant de la bulle Unigenitus, a lara contre les i

ulsionnaiies. En 1717, il fut nommé coadjuteur du principal du collège du Plessis. Il obtint une chain théologie en Sorbonne dont il fut privé en 17-29. Parmi les écrits de ce polémiste nous mentioi punse au Plan général (> ; l'œuvre îles convulêù iii—. l’Xi. l’auteur du Plan général « -tait Louis-Adrien Lepaige ; Dissertation théologique œlressée à un laïque contre les convulsit 17.53 : //

la Dissertation, I7111. en réponse a des remarques de L.-A. Lepaige ; Défense de la consultation signée trente docteurs de la faculté de Parts contrt cuisions, in-i° ; Lettres théologiques contre certains écrivains censurés par M. de Senez ; Réflexions judicieuses sur les Nouvelles ecclésiastiques de 1~' ! ~, in-'t" ; Défense de la différence des vertus th* rjales d’espérance et de charité, in-i. 1711 ; Lel pour la défense de l’autorité et de la doctrine de l'Ê, contre quelques nouveaux théologiens, in-i ; L’usure condamnée par le droit naturel, i n - 1 -2. Paris. 17."p : t

Nouvelles ecclésiastiques du Il décembre 175.") ; Quérard. La France littéraire, t. ii, p. 4 : 36.

B. lll.l RTEBIZE.

    1. DÉLATION##


DÉLATION. La délation est la manifestation desactes, des sentiments, des pensées d’autrui, faite dans le but d’attirer sur la personne dénoncée la colère ou l’hostilité de la personne à qui l’on dénonce. La médisance, la calomnie, la violation des secrets que l’on devrait respecter, sont les armes ordinaires du délateur. La délation est donc une médisance, une calomnie, une violation du secret, que complique, au point de vue moral, la malice spéciale de la haine qui l’inspire et du but que l’on cherche. C’est donc une faute doublement contraire à la charité et à la justice. Sa gravité, dépendant de l’acte qui la constitue ou du but poursuivi, se jugera d’après les règles générales qui permettent d apprécier la malice de la médisance, de la calomnie, de la révélation des secrets, et d’après les principes qui déterminent la gravité des manquements à la charité. Si le délateur arrive à son but et fait au prochain le tort qu’il désire, il est tenu à la réparation comme tous ceux qui ont porté préjudice aux intérêts d’autrui.

La délation diffère de la dénonciation. Voir ce mot.

V. Oblet.

    1. DELBECOUE ou D ELBECQUE Norbert##


DELBECOUE ou D ELBECQUE Norbert, dominicain, né à Braine-le-Comte [Brabant méridional) en 1651. Il prit l’habit de l’ordre dans le couvent de cette ville : il étudia les lettres à Lierre, puis la théolc. Louvain. Licencié, il part à Rome continuer ses études, lie retour en Belgique en 1693, il est fait maître des étudiants au ttudium de Douai. Maître en théol il est envoyé par le général de son ordre.i l’abb chanoines-réguliers de Saint-Augustin de lier/ raid, dans le Limbourg. En 1700, appelé à Rome en qualité de socius du général, il fait partie du ce ; des théologiens de la Casanate. Il revint en Belgique en 1707, avec les fonctions de regens pritnarius à la faculté de théologie de Louvain 1708. Il exerça cette charge jusqu’en 1712. Élu prieur du couvent de Namur, il y mourut le li novembre 1711. foules écrits de Delbecque se rapportent aux disputes du temps On a de lui : I De adverlantia ad peccandum ni in v. Liège. ItilKi ; c'était la réponse.i la faim //, peccato philosophico, soutenue au mois de juin au collège « les jésuites de Dijon ei condamnée par Alexandre VIII, le jeudi 'li août lG'.Hi. en deux proj