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DOGMATIQUE


morum pontifient » ejus successorum, Toulouse, ÎHIT ; Claude Tiphaine, S..I. (y 1641), De hyposlasielperaona ad augustissimæ sanctissimse Trinitatis et stupendes incarnationis mysteria illusiranda, Pont-à-Mousson, [634 ; Paris, 1881 ; Nicolas Ysambert (y 1612). docteur deSorbonne, Commet* tari uni in S. Thonier. Summam, Paris. 1639 ; Dominique Gravina, 0. P. (y 1653), Calholicse prœscriptiones adversus onines veleres et. nostri temporis hesrelicos, Naples, 1619 ; Pro sacro fidei catholiese et apostoliese deposilo fideliler a romanis ponlificibus custodito apnlogeticus, Naples, 1629 ; Pro sacrosancto ordinis sacramento vindiciæ orthodoxie, Naples, 1634 ; llurtado, S..1. († 1647), De Deo, Madrid, 1643 ; De fi de, spe et charitate, 1632 ; De incarnatione Verbi, Alcala, 1628 ; De sacramentis in génère et in specie, 1628 ; De eucharislia, sacrificio misses et ordine, 1620 ; De matrimonio, 1627 ; Jean-Baptiste de LeLana, 0. C. (y 1659), Summa théologies sacres, Rome. 1651 ; Liber apologeticus pro imntaculata Deiparse Virginis Maries conceptione, Madrid, 1616 ; Jean de Saint-Thomas, 0. P. († 1644), Cursus theologicus, embrassant à peu près toute la Somme théologique de saint Thomas, Lyon, 1643 ; Jean de Lugo, S. J. († 1660), cardinal, dont les principaux ouvrages dogmatiques sont : De virtute fidei divines ; De incarnatione ; De sacramentis in génère ; De vencrabili eucharisties sacramento et de sacrosanctiv misses sacrificio ; De sacramento pwnilenliss, dans ses (Euvres complètes, Lyon, 1652 ; Venise, 1717, 1751 ; Martinez de Ripalda, S. J. (y 1648), De ente supernaturali disputaliones in theologiam universam, Paris, 1870 ; De virtutibus fidei, spei et carilalis, 1632 ; François Sylvius (y 1649), Commentarii in Summam S. Thomas, sur toute la Somme, Anvers, 1684, édition comprenant aussi divers opuscules théologiques ; Denys Petau, S.J. († 1652), Theologicorum dogmalum tomi VI, comprenant aussi plusieurs opuscules théologiques, Venise, 1721, 1745 ; Mariales, 0. P. († 1660), Controvcrsies ad universam Summam théologies S. Thomes, neenon ad IV libros magistri Sententiarum, Venise, 1624.

2° Deuxième époque, depuis le milieu du xviie siècle jusqu’au concile du Vatican, caractérisée par un appauvrissement considérable de la théologie scolastique et par un affaiblissement assez marqué de la théologie positive elle-même. — 1. Cet appauvrissement de la théologie scolastique fut particulièrement occasionné par la funeste invasion des nouveaux systèmes philosophiques, depuis le cartésianisme jusqu’au kantisme, invasion contre laquelle bien des catholiques ne surent point se défendre suffisamment, comme Léon XIII le constate avecdouleur dans son encyclique /Eterni Patris du 4 août 1879. Après avoir montré comment, sous l’influence de la réforme protestante du xvie siècle, on se plut à philosopher citra quempiam ad fidem respectum, il constate que cette passion de la nouveauté parut avoir envahi l’esprit de beaucoup de philosophes catholiques qui, délaissant le patrimoine de la sagesse antique, aimèrent mieux rechercher des choses nouvelles qu’augmenter et perfectionner les anciennes à l’aide d’un travail nouveau. Attitude qui ne fut point exempte d’imprudence ni de grave détriment pour les sciences : cerle minus sapienli consilio et non sine scienliarum delrimento. Par suite de l’intime union entre la philosophie et la théologie scolastique, l’abandon ou l’appauvrissement de la première chez un grand nombre de catholiques, occasionna aussi chez beaucoup une grave diminution de la seconde ; d’où résulta souvent l’impuissance de répondre, avec assez de solidité, aux attaques des ennemis de la foi, comme le constate encore Léon XIII dans le même document.

2. La théologie positive elle-même subit une diminution assez marquée, soit parce que les solides principes de philosophie nécessaires pour soutenir et diriger

sûrement la méthode positive, firent souvent défaut ; soit parce qu’un assez grand nombre d’auteurs subirent quelque influence des erreurs jansénistes, gallicanes, joséphistes, parfois même rationalistes.il est, d’aillleurs, à noter que beaucoup des meilleurs esprits de cette époque délaissèrent la théologie pour s’adonner exclusivement aux travaux d’érudition historique ; ce qui ne fut point sans occasionner indirectement quelque appauvrissement de la théologie positive. Aussi l’on ne doit point s’étonner de constater que, dans l’ensemble de cette période, la théologie positive fut souvent inférieure à la lourde tâche qui lui incombait alors de réfuter efficacement les objections multipliées des critiques protestants ou rationalistes.

3. Parmi les ouvrages exclusivement ou partiellement dogmatiques, nous mentionnerons particulièrement les suivants, en faisant observer que quelques-uns relèvent également de l’apologétique et que désormais très peu d’écrits traitent conjointement la morale et 1° dogmatique.

Pierre Jammy, 0. P. († 1665), Veritates de auxilio gratise ab erroribus et falsis opinionibus vindicalæ, Grenoble, 1658 ; François de Arauxo, 0. P. († 1664), Conimentaria in Summam S. Thomas, Salamanque, 1635, 1636, 1638 ; Dominique de Marinis.O. P. († 1669), E.cposilio commentaria, sur toute la Somme théologique de saint Thomas, Lyon, 1663, 1666, 1668 ; Rodrigue de Arriaga, S..1. (-|-1667), Disputaliones theologicas in Summam S. Thomas, Anvers, 1643-1655 ; Lyon, 16441669 ; Isaac llabert, évêque de Vabres († 1668), De la chaire et île. la primauté unique de saint Pierre, Paris. 1645 ; Théologies grescorum Palrum vindicatee circa universam materiam gratiiv, Paris, 1647 ; Wurzbourg, 1863 ; François Annat, S. J. († 1670), Opuscula theologica ad gratiam speclantia, Paris, 1666 ; Bonaventure de Sainte-Anne, carme (y 1667), Propugnala auctoritas smnmi ponli/icis, Metz, 1658 ; Dominique de Saint-Thomas, U. P. (y 1671), Summa théologies seu tirocinium théologies, comprenant toute la théologie spéculative et la théologie morale, Lisbonne, 1670 ; Maurice de LeLana, O.P. (y 1668), Commentaria in D’n partent S. Thomas, Madrid, 1668 ; Pierre de Godoy, 0. P. (y 1677), Disputationes Iheologicx, sur toute la Somme théologique de saint Thomas, Venise, 1686 ; Jean Ferrier, S. J. († 1671), publia en français plusieurs ouvrages de polémique contre les jansénistes ; Christophe Vega, S. J. († 1672), Theologia mariana, Lyon, 1653 ; Naples, 1866 ; Gabriel de Saint-Vincent, 0. C. (fl671) r Commentaria in universam Summam S. Thomas, Rome, 1656-1666 ; Mastrio de Meldola, 0. M. († 1573), Disputationes Iheologicae in IV libros Sententiarum ad mentent Duns Scoti, Venise, 1655-1644 ; Hippolyte Maracci (y 1675), de la congrégation des clercs réguliers de la Mère de Dieu, Bibliolheca mariana alphabetieo ordinc digesta, Rome, 1648 ; Augustin Gibbon, 0. S. A. (y 1676), Spéculum theologicum seu theologia scholastica ad mentent S. Thomas, avec plusieurs opuscules contre Luther, Coïmbre, 1740-1745 ; Vincent Contenson, 0. P. (y 1 07 4), Theologia mentis et cordis, Lyon, 1673-1676 ; Paris, 1875 ; Pierre Labat, 0. P. (y 1670), Theologia scholastica secundum illibatam S.Thomas doclrinam, Toulouse, 1658-1661 ; Léon Allatius (y 1669), De Ecclesias occidentalis atque orientalis perpétua coiiseusione libri 111, Cologne, 1648 ; De utriusque Ecr.lesise occidentalis atque orientalis perpetua in dogmate île purgatorio consensione, Rome, 1655, et plusieurs autres opuscules de polémique avec les Grecs schismatiques ; Philippe de la Sainte-Trinité, <>. C. (y 1671), Summa theologite thomisticas seu disputationesin onines parles Summas S. Thomas, Lyon, 1653 ; Jean Nicolai, 0. P. († 1673), Judicium seu censorium suffragium de proposilione Antonii Arnaldiavec’Thèses theologicee de gratia, Paris, 1656 ; Apolo-