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17.-,

CLÉMENT D’ALEXAND]


Daoi le’don) le but est de mon

salul possible aux i bonne volonté) il est dit,

/’. < ;.. t. i. col. 613, que le choix dépend de la II de l’homme, m don i de l lieu notre m

il donne i l’eflbi i el à la

prb i. col. 625, commentaire de Luc, xviii.

27, impui efli u l - humains, li ur n usait*

I assi jtance di la pui ine.

i Diveri momentt et diverses formes de t"

lalion qui nous lui connaître Dieu : la rche se fait dans l’obscurité, mais la grâce de la ient de I lii u lui im me par - - in f il-. f| fus ÇtJty)<h ; unir, ; xa ! ààporro ;, r /vv. ; il : >, : -.’, "’î : ’" : irap’aÙToû :. : x roO floO. Strom., V, c. xi, /’.’» '., t. ix, col. 109. Car Dieu ne peut être connu déductivement, i/. TtpoTépcov /ai - ; v(.iy. :  ;.i.iT.çi.iI. Ibid., uir lanote de Potter. C’est donc par le Fils, c’est par la grâce et par levoYoc seul que nous pouvons atteindre ce qu’il j a d’inconnaissable dans sa nature. Annexai Si Beia yiy.~ : /ai t’.i itap’aÙToû Aoyiii -.u ayvwaroM voetv. lotd., c. xii, col. I21. La pensée de Clément n’est point que la nature de Dieu soit totalement et absolument inconnaissable. Cf. Capitaine, op. cit., p. 71, note 2. — Grâce de connaissance qui dissipe les ténèbres de notre ignorance, Strom., I, c. xxviii, P. G., t. ni, col. 924, 925 ; le concours il.’la grâce est nécessaire pour toute épignose. S tram., I, c. xxviii, /’. < :., t. ix, col. MX). — Grâce de résistance aux tentations : impossibilité de garder lu chasteté chrétienne autrement qu’avec l’aide de la grâce, Xa6ecv Se xXXo> ; oûx eori -r-i èyxpaTetav raÛTtyv îj 7_ip : n toû 0eo5 ; cette chasteté chrétienne est nettement définie, par rapport aux désirs eux-mêmes, bien supérieure à la chasteté humaine, celle des philosophes, r, àvOpwicîvT] ÉyxptxTEca, r, xavà roûç yiXoadço’j ;, Simm., III, c. viii, P. G., t. viii, col. 1161 ; cf. S/, -o„i., IV, c. xvii, col. 1320, citation de saint Clément romain. I Cor. En présence de tentation-- graves et du martyre, puissance du libre arbitre qui s’appuie avec confiance sur le Tout-Puissant et le maître, rû navroxpirropi xai « 5 Kupîû Bappoûvre ;. Strom., IV, c. vil, col. 1260.

Toute cette doctrine est d’autant plus à remarquer qu’on accuse communément Clément d’avoir exagéré la puissance du libre arbitre, entraîné par sa polémique antignostique, el d’avoir ainsi méconnu la nécessité de la grâce. Voir surtout Strom., VII, c. il, P. G., t. IX, col. 414, ilô. longue description du progrès spirituel, in virum perfeclum, sous l’action de la grâce respectant le libre arbitre.

C’est encore au sujet de la déchéance primitive qu’on veut faire de Clément un précurseur du pélagianisme.

Le péché originel.

La pensée de Clément, relativement

à la faute originelle, est très obscure. D’après Bigg, op. cit., p. 81, note 1, il faudrait mal augurer de l’insistance avec laquelle Clément rappelle aux gnostiques que le péché est l’œuvre du libre arbitre, que Dieu punit seulement les fautes librement commises, par exemple. Sinon., Il c. XIV, xv, P. G., t. VIII, suriout col. 100t. Cette insistance serait une preuve que Clément n’admettait point le péché’originel. — La preuve est insuffisante : la controverse gnostique niait d’une façon générale le libre arbitre, le remplaçait par une sorte de fatalisme déterministe ; Clément répondait également dum’façon générale, sans se préoccuper d’une distinction entre le péché originel et le péché actuel. Cette distinction était inutile, la controversi n’envisageait que les péchés actuels. — En somme, la doctrine de Clément ne peut ôlre bien établie que par une attentive et minutieuse discussion de textes. Il en ressort : 1. Quant à l’état primitif et quant < In chute, ainsi que le remarque Winter, op. cit., p. 159, Clément parle de l’étal premier de l’homme, comme d’un étal d’innocence, il fait allusion à une primitive familiarité du ciel avec l’homme. Prot., c. ii, P. G., t. viii,

vue, plu’:

ogique i’moral, Adam était primitiveinen

Lai de simple il

t l homme s’est trouvé lié dam la itude du péché. Ibid : -. l. Q

cette

une communauU l.u

quel sens’En ce ena qu il

el le noir.-, similitude, / ubi. P. <., t. ix,

col. Tiiii, ou mieux une cei tain ment indiquée. I n fait, i

lirs paroles de David : J in u dans le péché, »

l’s. l, i. *’i. ne i’--..il pas I imputation d un p

ulement, il > a dans tout homme qui n encore embrassé) i »i, une habitude de péchi

>, ; ôcu.apTÛXov, ce que l’on peut continuer par Mich.,

vi, 7 : i Donnerai-je mon premier-né pour mon crime, le fruit de mes entrailles pour le péché de mon àme’.' » paroles qu’il infaut pas entendre comme si elles condamnaient la génération elle-même, mais comme r<-la aux pr< mil i~ mouvements, consécutifs à la r ration, mouvements par où nous somii nés de

Dieu, et qualifiés d’impies, où Staëâ/.’/.ei -Zi : ’: -’Jvta. A-jÇâveotic /.or. - v i/.Àâ Ta ; rporra ; ex revéau* ;

opu, àc, xa6’i ; 0eôv dû ytv(i<jxo » .Ev, j.^-.-.i’.x : / = : -.. Stl III, c. xiv, /’. G., t. viii, col. 1201, 1201. Car le péché est chose commune a l’humanité, en quelque sorte inné, intime à la nature, xotvô ;, e|a ?"j*oî, Psed., 1. III, c. xii, P. (’., t. viii, col. (>72 : il y a chez nous un penchant naturel à l’erreur, ziv t :  ; xlù.rfiti otcot rôv SvOptoîlov pûuei Siao£ê).r, uivov p.èv -y, - tr, v toC - 80u « ovywcâfoaiv. Strom., 11. c. xii, col. 992. Cf. III, c. xiv, col. 1193, 1194. — :  ;. Le lail matériel de la g ration est bon en soi ; la faute ne consiste nullement dans une chute, telle que l’imaginent les platonici de l’àme venue d’en haut, dans la -, i--î7-. :, car celle-ci est une créature du Tout-Puissant ; la faute est une faute de désobéissance ; chez nous comme chez Adam les ont erré. Strom., III. c. XIV, col. 1194 ; cl. c. xvii, col. 1205. — 4. Le Sauveur est venu nous tirer de l’esclavage mérité par cette désobéissance. Prot., c. xi. J t. viii, col. 228. Cf. Strom., 111. c. xiv. col. 1191. I lui, d’ailleurs, qui déjà, au moment de la faute ( nelle, jugeait et condamnait les emportements de la concupiscence, xprvcov rijv itpoXaôoOffdv rôv fâ(iov. [i.i-i-t. Ibid.

Ziegert, Zwei Abhanà ter T. FI. Clemens, Brestau,

1894, p. l- ; s7, origine, constitution, immortalité de laine ; p. r>366, rapports de lame et du corps : Capitaine. Die Moral des Ctemois con Alexandrien, Pad. p. Iu8-11â, la nature

humaine ; l’âme, p. 122-145 ; Winter, op. cit., ꝟ. 5’i-CC, anlhrole ; p. 102-106, intellectualisme ou primat do la volonté ; Scbwane, Histoire îles dogmes, Uad. Degert, Paris. l’AU, p. 483W7. psychologie de QémenL

Winter, op. cit., p. 77-127, lïd.’e du bien ; p. C>-77, la liberté ; Le Nourry, Dissertationes, P. G., t. ix. col. 113Ô-1H4. r libre arbitre, 1 1 ché originel ; Capitaine, pp. cit. p. SIS i et libre arbitre ;  ;. KJO-307, péché originel ; Schwane, op. nf., p. 487-490, péché originel.

II. PRINCIPES liE MORALE GÉNÉRALE, — 1° Les actes limitants, leurs règles, leurs principes habituels. —

I. Distinction tirs actes Inimains.

Les philosophes païens s’étaient beaucoup occupés du problème de la moralité, particulièrement de la distinction des ci lionnes ou mauvaises. Beaucoup s’efforçaient de senter comme indifférentes les inclinations naturelles, ainsi que l’acte extérieur vers lequel elles tendent, ol rijv àStotfopuzv : ’-riy, .-i :. Strom., 111. c. VIII. P. t. VIII, Col. 1164 ; « le li. indulgence pour toute passion, la vie la plus honteuse qualifiée de chose indifféri imOuu-fa yecpioriov /ai ?’jv è-’xiixfopov

r, -rT = ov… àèlftfopuc ; -j’.(t)Tiav. Ibid., c. v, col. Ilii. I I i’t. immaire, Str^m., 111. col. Ut » . Clément considère trois espèces d’actions : l’action parfaite, y.a : opOo.j.a,