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CLÉMENT D’ALEXANDRIE

de la vêi Ité, ci Ile q l ir il

y.1 dev< i ii’- i vident* i i poui l< connaître aisément. Dieu nous f.iii pai tii i ; il lanl aussi

notre effort personnel et noa bonnet disposit col. 16, 17. — D’ailleurs, au sea trefaibles »

envoyé le Maître, col. 17. Chi rchez et vous trouvi rex, m. iichi rchez I pun U de cœur, col. 20 28.

I. me la foi, a pour objet lesvor^i, les

chus, - futures. Logos et vérité sunt choses supi Bibles ; le juste cherche avec persévérance et vertu ; Boigneuse préparation des âmes prudentes, col.

b) De la méthode symbolique, (ru(160>ixôv i ! 80(. — Le vulgaire veut des pn uves Ch m< nt en donnera aui Grecs, s’adaptant à leur mentalité, se faisant tout à tous. col. i ! 7. Clément montre donc que la méthode symbolique, enseignement et occuli : ition tout ensemble, est d’un usage universel, el motivée par la nécessité d’i

ter les profanes ; hiéroglyphes, proverbes, col. 40-41 ; témoignages de l’Écriture, col. 14-45 ; symbolisme pj thagoricien, sa dépendance du symbolisme judaïque ; symbolisme scripturaire ; symbolisme des Égyptiens et de divers autres peuples, col. 16-85.

Baisons de convenance : l’obscurité du symbole entraîne certains avantages ; nécessité d’un enseignement réservé à une élite, col. 88, 89, 92. — La tnulilion apostolique s’exprime de même : Eph., iii, 3-5 ; Col., 1, 9, 11, 25-28 ; I Cor., iii, 10 ; vin. 7 ; Heb., v, 12-14 ; vi, 1, etc. Distinction du lait des enfants, la catéchèse, et de la nourriture des hommes faiis, la Becopta âiroitTUM), col. 100, 101,

— Nécessité du sacrifice préparatoire, col. 101.

c) La transcendance de l’un. — Donc, avant toute recherche de Dieu, nécessité de la mortification et du renoncement à toute vie charnelle ; l’homme charnel se fait un Dieu à son image ; il faut proscrire tout cet anthropomorphisme, col. 101-104. — D’ailleurs, les Grecs eux-mêmes ont compris ce que devait être cette préparation du gnoslique, bien qu’ils aient ignoré la gnose elle-même, col. 105. — Pour nous, nous avons un sacrifice rare, qui est le Christ, col. 108. — Et notre préparation peut être comparée à celle qu’employaient les Grecs avanl les grands mystères : à leurs bains purificatoires correspond nuire Àouvpév ; à leurs petits mystères, sorte de méthode didactique et préparatoire, correspond notre méthode, l’àvôXucriç, conduisant à l’èTtoTiTcta. — Description de la méthode de théologie négative : de l’essence divine il faut nier d’abord les propriétés corporelles, puis les propriétés spirituelle :, elles-mêmes, col. 109.

Car Dieu est ineffable et incirconscrit ; aucune formule ne peut l’exprimer, il n’est contenu dans aucun lieu. Il est, au contraire, la cause qui contient tout être et toute vie. Act., xvit, 24, 25, col. 109-113. —L’Écriture nous donne à entendre cet être invisible et inexprimable, quand i lie nous parle de la nuée où il se tenait et où Moïse dut entrer, col. 116. Saint Paul parle également des arrima verba, cul. 117. Il n’y a donc en Dieu aucune dimension, aucune composition logique, aucune diversité’de perfections : les noms multiples que nous lui donnons, s’équivalent.entre eux. Aucune définition, aucune démonstration a priori ne nous le fait connaître, cul. 120, 121, 124 ; seuls, la grâce divine et le Ao- ; o ; peuvent nous le révéler, col. 124-128.

d) Les Grecs se bont approprié les vérités révélées, relativement à la nature de Dieu, col. 129, 132 ; la matière, le hasard, la providence, les châtiments de l’autre vie, col. 132, bli> ; les anges, la création, le double monde, la similitude divine, col. 140 ; la vertu et le bonheur, col. 144. — Aristobule a montré que la philosophie péripatéticienne vient de Moïse ; emprunts de Platon, Pythagore, Socrate, Homère, Hésiode, etc., col. 145452. — Dans Platon, la trinité, la résurrection, chez Empédocle, Heraclite et les stoïcien-, la confla 156 157 A t on droit, Platon excitait t

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col. Vm>--3* t. iponsabilité et malheur des incroj col. "ii’l. bonheur futur di col. 204.

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lés. — Clément avait annoncé, au début du II’strie et au début du IV-, son inti nlion di de l’Écriture, les philosophes grecs et du même coup les juifs. Au début du VI » , il rappelle ce d< - i in. A précédemment exposé la doctrine morale et li vie gnostique, il fera voir apologétiquement, dam VI’et VIIStromates, que le gnostique n’est pas un athée, mais bien au contraire le seul vraiment religieux, immédiatement, en guise d’introduction et aussi de complément au Vlivre, il reviendra sur les emprunts deCrées, col. 201-212.

b) Emprunts de la philosophie grecque ; sa part <le vérité ; possibilité dt r tuas. — Chez les auteurs grecs, le plagiai est chose courante ; ils ont in

le récil de ci - événements miraculi ux, par où le Tout-Puissanl a pris soin de convertir les bon, lue-. Pourquoi ces faits seraient-ils incroyables ? on croil bien au pouvoir des esprits, aux mages, aux prévisions scienti-Gques ! col. 212-252.

D’ailleurs, les philosophes grecs eux-mêmes se vantent de leurs emprunts, faits non seulement à nos traditi mais à celles d’autrebarbares, Égyptiens, gymnosophistes. col. 253-257. — Toutefois leur connaissance de Dieu, bien que véritable, est une connaissance inférieure à la nôtre, col. 257-260. —Ce Dieu, imparfaitement connu et adoré par les juifs et par’, - païens, appelle les uns et les autres à embrasser la foi du Christ, col. 261-265. — L’Évangile a été porte parle Christ et par ses apôtres, jusque dans les régions inférieures, où le salut est rendu possible aux gentils qui ont vécu selon la loi naturelle, col. 265-276.

c) La vraie sagesse. — Malgré tous ces facteurs comni’ins, la véritable celle qui vient, non des maîtres humains, mais du Fils de Dieu, de

auteur des choses, col. 275-281.— A cette tl i î parviennent ceux qui fuiil effort pour se purifier, avant reçu du Christ par li s apôtres la tradition gnostique, col. 28l-281. — La philosophie païenne est d’ordre naturel, absolument inférieure, un chrétien ne saurait y revenir. Col., ii. S, quelli s que soient d’ailleurs ses utilités incontestables. La sagesse chrétienne est la gnose qui atteint les réalités spirituelles, inconnues avant la révélation du Christ, col. 284-292.

d) Le gnoslique. — Portrait de son idéale perfection ; son affranchissement de toute passion et son union à Dieu, ses vertus et son savoir encyclopédique, si utile pour comprendre l’Écriture et pour éviter toute erreur. pour s’élever jusqu’à la contemplation des choses di-,

col. 292-301. — La science n’est pas chose oiseuse : par le bon usage qu’il en fait librement, le gnostique peut la sanctifier, col. 301-307. — Comment le gnostique s’élève progressivement à la gnose par la foi ; quel est son détachement universel, son pouvoir par la prière faite en de grâce, sa gloire future dans le ciel et son assimilation à Dieu, col. 317-337.

e) Usage </< la philosophie ; « sage des Écritures. — Imparfaite, la philosophie grecque doit être entée sur la gnose chrétienne, alors elle portera de bons fruits, Col. 340-344. — Par ses propres ressources, elle n’atteint pas les vérités essentielles, ensei-n.es par le l’ils, ! e

Dieu et contenues dans les seules Écritures, col.’'><348. - Ci Iles ci, d’ailleurs, doivent être interprétées selon certaines règles, méconnues des hérétiques ; leur sens. est allégorique, leur intelligence est le privilège d’un