Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 3.djvu/85

Cette page n’a pas encore été corrigée

147

CLÉMENT D’ALEXANDRIE

apostolique, doctrinale, B] h ib II l i oncei nent la foi, l<

H nnei. I.. - Stromati. i i ii iit< ni di

i Stromate Ml d< pi inl li idéal de

Chomn

i. titre, d apri - Eusi be // / ! VI, c. un, P. <-, t. w. col 548, d’aprèa Photiu I Iheea, cod. III.

/ i., i. i m. col. 386, el’i api m des 1.

Il.lll, i Stromates, sérail le suivant : r<iou 4Xavlou

K/ cj - ; / : ’, ; rû » V ft « T « ’', ’'J-i’, '>'. piXoffOffav yvù » ffTHCÛV

V’"’" "7-v.iv a : ’:, l..|" Couiun-n’i ii la vraie philosophie, de ritu I lavius

ns. 1’siri.inair.-~0’Droit d’écrin.apostolat doctrinal.

— Au prédicateur de la vérité on ne peut dénier le droit d’écrire accord.’à des écrivains mauvais ou futiles ; la doctrine est une paternité, le vrai, un bien que l’on communique volontiers. P. G., t. mu. col. 688. La gnose doit être propagée, telle est l’intention du Christ, col. 689 ; mais il faut prudence et discernement : conditions exigées chez le maître et le disciple, col. 692 ; louanges de l’apostolat exercé par la parole et par la plume, col. 693, 696. Lloge des maîtres de Clément ; il plaide pour ses écrits, trop faillies si on les compare aux leurs, col. 700, 701.

b) La méthode et 1rs adversaires. — Sa méthode est traditionnelle, en partie ésotérique ; pour gagner h-> intelligences, il usera des meilleures données de la philosophie grecque, col. 705. — Procédé légitime en soi. hon contre les sophistes ; raisons en faveur dune certaine obscurité, col. 711 ! i-7Ki. — Fausse et vraie sagesse ; l’hellénisme prépare au christianisme ; ce qu’est la philosophie, col. 710-733. — Nécessité et possibilité de la foi, col. 733. — Réfutation des sophistes, des ennemis de la philosophie, qui la disent mauvaise ou simplement inutile, col. 736-711. — Simplicité et pureté d’intention de l’apologiste ; pas de nouveautés, pas d’artifices de style, col. 7’ii, 7 il). — Doctrine de la providence, critérium d’une vraie doctrine, col. 749. — Suivant l’ordre du Christ, Clément enseignera la vraie gnose, cachée seulement aux indigues, col. 753.

<) Hébreux ci païens : doctrines communes, origine unique, secours providentiel. — La vérité est une. dispersée dans les secles ; histoire de la philosophie grecque, col. 753-765 ; origine hébraïque de la philosophie et des arts : les o voleurs » , Joa., x. 8, venus avant le Sauveur, col. 768-801. — Parcelle de vérité qu’on trouve dans la philosophie, secours providentiel, col. 885-812.

— Dans quelles limites la philosophie est l’auxiliaire de la révélation, col. N13-8I7.

d) Chronologies et parallèles. — Antiquité de Moïse ; chronologie des chefs et des prophètes israélites comparée à celle des rois et philosophes étrangers, col. 820869. —Les sages du paganisme étaient sous l’intluence de causes naturelles, les prophètes hébreux sous l’intluence divine, col. 869-872. — Dissertations chronologiques, col. 872-889. — Version des Septante, col. 692, 893. — Histoire de Moïse, sagesse de ses lois, apologie de leur sévérité, col. 896-291. — Une étude rationnelle peut en donner l’intelligence ; fables puériles des tirées, col. 924928.

11’Stromate. — a) Préambule. — La tâche qui s’impose à Clément : montrer les plagiats des Grecs, ce qui l’amènera à parler de la foi et des autres vertus, de l’usage des symboles, col. 932-933.

b) La foi. — La sagesse a divers chemins pour conduire à la foi ; elle-même, la foi conduit à la vérité. Programme de la vraie sagesse : la’.ctosia puffiXY|, puis la contemplation des vot)tsc. On arrive ainsi à la connaissance du Maître de l’univers, très lointain el 1res prochi ; grandeur des mystères, don) la connaissance est chose réservée. —Que la foi est volontaire, principe d’activité

mini lide,

col. 933-941. — Divers modi - d<- conn

de la loi qui al

col.944, 945. — Elle est une antii taire avant touti

.i tonte discipline '> lia, col.’. » i lait Platoi

qu>- possèdent les chrétiens. (Toutes ces notions d<- la

se et du législateur venui sacrés, col. 951-959 / combien n

cet assentiment de docilité ; quels grands biens il procure : pénitence, espérance, observation des comm. nul. ments, chant.- el gnose, col. 9

L’édifice des vei. fermeté

nu nt, stabilité de i nsemble. — Légitimité de la ci .i de la loi ; la crainte est principi di non

pas au sens d.- Basilide et de Val< ntin. co

La crainte conduit a la pénitence, à l’espérance, i la charité. Les.luil< ont i.noré la vraie j de la lettre, à eau-., de leurs mauvaises di-positions I n leur place les Gentils sont appelés, < t le et la régénération ont été donnés dans le*, enfers aux justes, gentils ou juifs, observateurs de la loi naturelle, col. 976-979. — En résumé, toutes lesverlus sonteonm couronnées par la charité- dont la, le parlait

achèvement. Dans l’amoureuse poursuite de la saf et de la gnose, le philosophe travaille à acquérir toute science, compris celle des actions extérieures ; par celle-ci même, il devient semblable à Dieu. col. 979— Au point de vue de la certitude, d< ux sortes de foi. Seule notre divine foi possède une inébranlable immutabilité. Elle embrasse tous les temps passés el à venir ; elle est un assentiment libre, une vertu qui f.iit la solidité des vertus dont elle est le fondement, col. 963-993.

Digression : Dans cet édifice, la pénitence, qui n’admet pas de rechute ; en un sens, elle e<t unique. C’e-i la doctrine d’Hermas. Faites en plus grande connaissance de cause, les rechuteindiquent plus de malice et font douter de la sincérité de la pénitence, col. 993-1011. — Examen du volontaire, de ses esp< chés qui

en découlent. Fermeté de la volonté fondée sur la science ; la volonté domine toutes les facultés.

Les autres vertus décrites par Moïse ont été’placées par les Grecs à la base de la science morale. Un rapide examen suffit à montrer leurs intimes connexions. Clément s’attache plus spécialement à quelques-unes : continence et force, libéralité el charité, et fait voir comment la loi mosaïque les j recommandées, col. 1016 d) But de l’ascélii ilitude divine, souverain

bien. — Portrait du véritable gnostique, image el -imilitude de Dieu, véritablement noble par la liberté, véritable roi. Cette assimilation à la perfection divine, commandée par l’Écriture et par Platon, n’est pas incompatible avec la conformité a la nature que voulaient les stoïciens, col. 1040-1045.

La similitude divine se réalise dans le gnostique. crucitié au monde, col. 1048-1049. — Donc, mortifier les passions, perdre son âme, revêtir l’armure divine ; sur ce point, l’enseignement et le symbolisme légal cordent avec la sagesse païenne, col. 1049-1053, à l’encontre de Basilide, des nieolaites. d’Lpicure. etc. col. 1006-106."). — Le culte et l’amour de la Loi soir sibles ; comme le montrent les exemples des justes anciens et des nui lus actuels, col. Il Conclusion : combattre la volupté pour arriver au souvi bien. Digression : théories relatives a ce souverain bien, col. 1072-1085.

La répression des passions charnelles amène Clément à parler du mariage ; définitions et notions préliminaire-, col. 1085-1097.

//7e Stroniale. — a< De quelques doctrines hérétiques. — Les valentiniens et les basilidiens. col. 1100-