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CLÉMENT XI

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dmnl la volonté da roi" qui menaçall deconvoquer lui-même, el - ul, le concile national, le pape aaa ei

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préalablement T. rte. Ion établie » et l on assure

le, formes qu’il faudra observer, et lei mesures qui sont à prendre, afin que tout ae commence, se pourguiveet ae conclue, de manière qu’en mettant a couvert l’autoriU du siège apoatolique, et 1 obéissance due à la constitution dont il s’agit, on f. t„ut dan ger de confusion et de rupture qui sont si abh

?œur paternel de Sa Sainteté.. Cf. Le Roy, LaFra et

Rome, p. 647 Bq. La mort de LouiaXI arrêta ce projet 1 1 septembre 1715).

Le roi i t, il ne fut plus question d’urger 1 acceptation de la bulle ; Noaillea et ses partisan » , parmi lesquels se trouvaient de nombreux docteurs de Sorbonne, étaient en faveur. Le 1° mai 1716, Clément XI envoya deux brefs en France, l’un au régent, l’autre, très énergique, aux évoques protestataires ; le régent refusa de les recevoir sous prétexte que le texte n’en avait pasété soumis à ses ministres avant leur promulgation. LaHtau, Histoire, t. i, p. 293. Cf. Opéra, t. IV, P- « B, « ri. 2146 2187. Le 10 novembre 1716, Clément XI adressa un nouveau bref au régent, et le 20 novembre, un autre aux évoques qui avaient accepté la constitution pour les encourager à peser sur leurs collègues rebelles. Opéra, t iv I » 2180. Le 18 novembre 1716, la Sorbonne. avant rétracté l’acceptation de la bulle qui lui avait été imposée deux ans auparavant, fut privée par Clément M de tous les pouvoirs qui lui avaient été jadis concèdes par les papes, et spécialement de celui de promouvoir aux grades académiques. BuUannm, p. /.S9. Cl. Lalitau, Histoire, t. i, p. 324 sq. Le 5 mars 171/, quatre des évoques qui avaient refusé d’admettre la bulle Unigenitus Soanen, évêque de Senez, Colbert, évêque de Montpellier, Delangle, évêque de Boulogne, et La Broue, évêque de Mirepoix, firent appel au concile général de la constitution Vnigenitm, et cet appel lut approuveen assemblée de Sorbonne. Le régent, qui voulait la pacification de cette querelle, envoya en exil les quatre appelants. Le 3 avril, Noailles à son tour forma appel « du pape manifestement trompé, et de la constitution Unigenitus, en vertu des décrets de Constance et de Baie au pape mieux informé, et a un concile gênerai libre et célébré en lieu sur » ; mais il ne voulut pas publier pour le moment cet appel, et le déposa aux archives de l’officialité de Paris. Lafitau, Histoire, t. ii, p 1-15 ; Bliard, Dubois, t. il, p. 280 sq.

Le 25 mars, le pape lui avait écrit de sa main pour le supplier de se soumettre ; il lui envoyait en même temps une lettre que lui adressaient dans le même but les cardinaux présents à Borne. Opéra, t. iv, p. 2225. Le 6 mai, Noailles répondit sans faire la soumission demandée ; peu après, son appel était publié. Ufitau, ffwtoire, t. ii, p. 40 sq. ; Crousaz-Crétet, L’Église et lEtat, p 10 sq. Le 8 février 1718, un décret du Saint-Office, donné dans une congrégation tenue en présence du pape fut promulgué à Borne ; il condamnait 1 appel des quatre évoques « comme schismatique et contenant des propositions hérétiques » , celui de Noailles « comme schismatique et approchant de l’hérésie » . Le pape fixa aux appelants un délai pour venir à résipiscence. Ce délai étant écoulé, la bulle Pas/, iralis of/iai fut promulguée à Borne le 26 août 1718. Bullanum, p. 80/ sq. File’excommuniait tous ceux qui faisaient opposition a la constitution Unigenitus. Le 3 octobre de la même année, Noailles forma de nouveau appel contre cette seconde bulle. Dubois, qui pour obtenir le chapeau, 1e cardinal prétendait pacifier l’Église de France, fit composer, en mars 1720, un Cot-ps de doctrine auquel adhérèrent une centaine de prélats ; il expliquait la bul e Unigenitus ; le 19 novembre 1720, Noailles accepta la bulle « suivant les explications approuvées par un très

dementambign.t obscurne satisfit pu le pape qui exigeait u. « on pore et simple. LUne M

, , , „ ;, „, que soua Benoit MI. Voir t…. col. Kb ;

On s : „, , , sec quelle verve et quelle partialité Saint-Simon a narre l’histoire de la bulle Unigenitus,

„ es, édit. Chéruel, t.v ; on t.

dana les deux ouvrages du P. Bliard, Samt^m , , 270 iq. ; Dubois, t. H, p. K8 w l, …

2 » EnHollande.- Pierre Codde, archevêque di avait été établi par InnocentXH vicaire apostoliqu. Pays-Bas. Bientôt on s’aperçut qu’il favorisait ouy. ment les jansénisti s, dont le nombre se multipliait s. m administration ; dénoncé a la suite dune enq par l’internonce de Bruxelles, il fut cite a Ro. une commission de cardinaux pour répondre de sa conduitele procès suivait son cours lorsque mourut Innocent XII. Clément XI continua l’instruction ; Codde se défendit en personne pendant cinq séances ; le, mai 1702, le vote unanime des cardinaux charges du procès le condamna à la déposition. Le pape nomma a sa pi Théodore Cock. Opéra, t. iv, p. ICO. Les janséni parvinrent a attirer dans leur parti le grand pens naire Heinsius et des membres influents des Ltats néraux en 1703, les États rendirent une ordonnance qui interdisait de reconnaître tout vicaire apostolique non approuvé par eux ; Cock en particulier recevar défense d’exercer ses pouvoirs, et tous les actes j déjà par lui en qualité de vicaire apostolique étaient déclarés nuls. Par amour de la paix. Clément M consentit à le rappeler à Rome, et le remplaça successivement par plusieurs vicaires apostoliques dont aucun ne parvint à se faire agréer. Codde, qui avait eu du pape la permission de rentrer en Hollande, mena une campagne acharnée contre les représentants pontificaux el une foule de pamphlets furent publiés en sa foreur ; l’Inquisition romaine en condamna plusieurs. Jhdlarium p. 103. Les choses allèrent si loin que Codde étant mort quelques annéesaprès fut, par ordre du pape. privé de la sépulture ecclésiastique.

A la même époque, plusieurs prêtres jansénistes l’Église d’Utrecht. a l’instigation de Quesnel alors furie en Hollande, prirent le titre de chanoines de cette Église, dont le siège était vacant depuis lo80. et prétendirent exercer la juridiction épiscopale jusqu a la nomination d’un archevêque ; les ellorts de Clément XL ne parvinrent pas à les ramener. Après sa mort. s osèrent davantage, et l’élection qu’ils firent en 1-23 de Corneille Steenhoven pour le siège dl trecht donna naissance au schisme janséniste de Hollande qui dure encore aujourd’hui. Reboulet, Histoire, t. i. p. 12 sq. IV Clément XI ET les missions. - En 1708, le parlement de Dublin avant voté une série de mesures vexatoires contre les catholiques, Clément XI écrivit a la reine Anne, et lit appuyer sa lettre par l’empereur et le roi de Portugal. Opéra, t. iv, p. 601. La reine ne consentit pas à refuser son approbation a la loi. mais ferma les veux sur son inexécution. In moment le pape espéra que la reine Anne adopterait comme héritier son neveu le jeune Jacques III. que Louis XIV avait reconnu pour roi d’Angleterre, au détriment de la maison Hanovre ; la mort prématurée de la reine rompit Us négociations engagées. Reboulet, Histoire, L l, p. IWj t „ p 4 Du moins Clément accueillit magnifique ! à Borne en 1719 le tenue prince que le régent axait abandonné ; il lui lit épouser Clémentine Sobi petite-fille de Jean 1Il roi de Pologne. Lafitau t., n l" » l t n p. 183. Nous avons vu le pape profiter de [amba’ssade que lui envoya en 1707 le tsar Lierre de Russie pour obtenir aux catholiques de son empire un peu plus de liberté. En 1701 et 1702, des persécutions avant éclate eu Arménie et en Syrie, Clément Xlobt.nt.