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ticulièrement visé dans la première partie de l’analhé

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renouveler l’erreur d’Apollinaire), >. ::.t » ï’. ’, .’.av |j.e : a ; ^ roî vaoO *a roî tvoixovvto ; tv I i.i anl Bien ne la thèse d une distinction,

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/to ; ii. lr. ! i. Mansi, t. vii, col.244 Il faut remarquer que l’anathème est porté, non directement contre la lettre ou son auteur, mais contre ceux’jni refusent il’- la condamner elle et ceux qui la tiennent pour orthodoxe, en entier nu tout au inoins en partie, parlent ou écrivent en sa faveur. Ceci estévidem nt a l’adresse du pape Vigile et des évoques de son

parti. Pour ce qui est de la clause /.%. MYovvac av-rv’V-0/, 7 elvat, t, aroo ; l’tr, .-, il faut ajouter que certains, s’appuyant sur les termes mêmes du jugement porté par l’un des Pères de Chalcédoine, Eunomius de Nicomédie, sur la susdite lettre, ibid., cil. 266, devaient sans doute (’ire d’avis que tout n’était pas i condamner dans son contenu et qu’il y avait à distinguer entre ses différentes parties. Askidas, lui, se prononça résolument pour une condamnation absolue et totale. Mansi, t. ix, col. 307. Il fit même lire par le notaire Thomas un factum rédigé à l’avance où chacune des affirmations de la lettre en question se trouvait mise en parallèle avec une affirmation contradictoire empruntée aux Pères de Chalcédoine. Ibid., col. 342-346. Le factum est par endroits tendancieux et exagère les différences et les contradictions. Il emporta cependant l’assentiment général ; et la session consacrée à la lettre dlbas s’acheva sur la déclaration suivante des Pères : contraria peromnia est epislola… definitioni ijuampro recta fide sancta Chalcedonensis synodus pnmuntiavit, et les exclamations : tola epislola hœvelica est…, blasphéma est.

I. Sources.

Acta concilii V Constantin., dans Mansi, ’r, l., t. ix, col. 171-412, 412-657 ; Liberatus, Dreviarium causse nestorianorum et eutychianorum, c. xxiv, P. L., t. i. xviii, col, 1049 sq. ; Victor de Tunnunum, Chronicon, ibid., col. 956-962 ; Facundus d’Hermiane, l’ro defensione trium capital., I. XII, /’. L., t. LXVII, col. 521-582 ; l.iber contra Mocianum scolasticum, ibid., col. 851-8CS ; Epistola fldei catholicas, col. M77-S78 ; Fulgence Ferrandus, Epistola (ad Pelagium et Anatolium)pro tribus capit., ibid., col. 921-928 ; Rusticus diaconus, Contra acephalos disputatio, ibid., col. 1167-1254.

II. Travaux.

H. Noris, Dissertatio histor. de synodo quinta, dans Opéra, édit. Ballerini, Vérone, 1729, t. i, p. 5r0820 ; -Defen810, t. iv, p. 985 sq. ; J. Garnier, Dissertatio de syn. V ; dans P. G., t. i.xiixiv, col. 455-548 ; Walch, EntW. einer vollst. Historié der Ketzereien, Leipzig, 1778, t. vii, p. 4468 ; Ilefele, Conciliengeschichte, Fribourg-en-Brisgau, 1855, t. ii, ». 775-8 ! ’8 ; Dobroklonsky, L’écrit de Facundus : Pro defensione trium capit., Moscou, 1880 (en russe) ; Ilerzog, Bealencyklopàdie, 3e édit.. 1898, art. Drei-Kapitelstreit, t. v, p. 21 sq. ; H. Kilm, Theodur von Sfopsuestia und Junilius Africanus als Exegeten, Fribourg-en-Brisgau, 1880, p. 180-197 ; J. Pargoire, L’Église byzantine de ôi’l à.s"/7, Paris, 1905, p. 30-41.

J. Bois. 3. CONSTANTINOPLE (IIP CONCILE DE).

VI" concile œcuménique, 680. — I. Histoire et documents, il. Texte. III. Commentaire du décret.

I. Histoire et documents.

Le III* concile de Constantinople, VI* œcuménique, en condamnant l’hérésie monothélite, paracheva l’œuvre doctrinale des conciles d’Éphèse et de Chalcédoine. Le monothélisme n’était qu’un succédané du monophysisme ; et la camj menée en (trient par ses partisans pour le faire accep un nom d’< mprunt, I

La formule définitive du mystère de l’incarnation avait i i

unie’- dam l unique pei onn dite du Y. m lange, ni métamorph

unde deux natures di tini’impliqu celles-ci, certaines i

d’opérations qu’il Importail aussi de définir. Le concile de Chalcédoine, à la

nettement le principe où gisait la solution du probli Saint Léon avait dit agit iiu.i ulrague / alterius conmiunione quod proj

., c. iv. Le concile avait ajouté : ’-, ’<rr, TO{ i/.y’Uognt. Voir

Cbalceooi I- 21’J.">. Il

appliquer ces princi ;

la théorie christologique, tout le contenu doctrii. I fut l’ouvre du VI* concile : le monothélisme fut I. sion de ce nouveau développement doctrinal. Cette question de la nature d< s rapports entre les propriétés et les fore, s d tures unies dans la personne de Jésus-Christ, lea monophysites l’avaient soulevée et résolue en conformément à leurs principes. Certaines de

sectes Cependant. Celles des phlar’agnoetes par exemple, en affirmant la corruplil du corps du Uirist, ou en attribuant 1 ignorance i nescience à son âme, étaient lombéi s dans une inconséquence manifeste : < ar reconnaître dans le Christ certaines caractéristiques de la nature humaine, < en bonne logique accepter la réalité de cette nal humaine et sa non-confusion avec la nature divine du Verbe. Aussi ces sectes ne paraissent-elles pas avoir eu beaucoup de succès. Voir ces noms.

En tout cas, la question qui s’était posée pour le corps et pour l’intelligence du Christ devait aussi falalen se poser pour sa volonté et. d’une façon pour

tout l’ensemble de son activité humaine. Dans quels rapports.se trouvent en lui la volonté divine it la volonté humaine, l’activité divine et l’activité humaine’Sont-elles distincte-, ou faut-il les confondre et p d’une opération et d’une volonté- unique, à la fois divine et humaine, theandrique, suivant la formule chère aux monoénergistes et aux monothélites ? Telle était la question, et l’on voit quels rapports logiques la tachent aux problèmes résolus à Éphèse et à Chalcédoine.

L’histoire du monothélisme est longue et compli. ; voir Monothélisme. Je n’en donnerai ici qunécessaires à l’intelligence des documents qui intéressent le cùté dogmatique de la question.

Les origines de cette hérésie ne paraissent pas avoir été complètement débrouillées. Sergius, patriarche de Constantinople (610-638), en fut avec Héraclius, le principal propagateur : il n’en fut vraisemblabl l’inventeur. Et, malgré sa date tardive, x’siècle, il y avoir un fond de vérité dans le témi Euty chius qui fixerait en Syrie, à la fin du ve siècle, l’a] rition première du monothélisme. Annal., P. G., t. i i, col. 1077-1078. Cf. Échos d’Orient, t. m (19U0-1I col. 157-159 ; t. ix (1906), col. 258 sq. Si <e i ment est exact, on s’expliquerait assez bien qu Syrien et jacobite d’origine, Thëophane, ( an. 6121, /’. (.’.. t. ci xviii. col. 680, ail apj erreur de Syrie à Constantinople et, devenu patriai s’, n >oit fait, dans des viii-s politiques et de concert avec Héraclius, l’ardent propagateur. L’un et I. pouvaient espérer Irouver dans le monothélisme une formule sur laquelle arriverait nt à s’accorder parti et adversaires du concile de Chalcédoine. On réussirait I ar le fait même à rétablir cette unité religieui