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que peut réclamer la plus scrupuleuse orthodoxie.

111. Tl il COMMENTAIRE DES 14 ANATHÉMATI6ME8.

— Un simple coup d’oeil jeté sur les anathématismes

Bulïil lécelcr le partage 't le groupement. Les

12 premiers iont consacrés à Théodore de Mopsi el à l’héi - rienn mf le 8* qui vise le mo nophysisme. Il est encore fait allusion â cette dernière erreur dans le 'J 1, et 11 » qui, en même ti qu'à Théodore, disent anathème aux principaux représentants de hérésies relatives â la trinité el à l’incarnation. Le 12e anathématisme vise exclusivement Théoi de Cyr et ses écrits contre les défenseurs du dyophysisme. Le li c est consacré à [bas et à sa lettn au Perse Maris.

La plus grande part en somme y revient à Théodore de Mopsueste et à su théorie de l’incarnation. Les principaux éléments de son système, en soi très logique et bien enchaîné, se trouvent répartis entre les différents anathématismes du premier groupe. Le contenu de ces derniers en reproduit assez exactement et, pour l’ensemble, dans un ordre logique assez, bien compris, les parties essentielles. Mais, à 3 regarder de prés, on s’aperçoit que la clarté et la logique de cet exposé' auraient gagné à certaines modifications de détail. La rédaction du i" anathématisme, par exemple, est, pour le début du moins, passablement embrouillée ; le 12e anathématisme serait mieux à sa place à la suite du 4°, qu’il complète, que relégué après le 11e, lequel parait être la conclusion naturelle de toute cette première série.

Un exposé succinct de tout l’ensemble du système de Théodore est ici nécessaire pour l’intelligence des anathématismes qui lui sont consacrés. Cet exposé sera ensuite complété par quelques remarques relatives à chacun d’eux.

Pour résoudre le problème soulevé par le mystère de l’incarnation, Théodore s’en tient à ce principe qu’une unité réelle et physique de la personne en Jésus-Christ aurait pour conséquence une unité réelle et physique de la nature ; d’où résulterait la confusion ou l’identification des deux natures, la nature humaine et la nature divine. Ce principe, s’il n’est pas formulé très explicitement par Théodore, se trouve être cependant la base de tout son système. C’est pour échapper à ce qu’il croit en être la conséquence inévitable, et pour maintenir, lout en sauvegardant une certaine unité, la distinction réelle des personnes en Jésus-Christ considé-rée par lui comme la sauvegarde de la distinction réelle des natures, qu’il imagine l’union morale, Svovtc <7/£T : /.r, , des ileux personnes, cette caractéristique de son système christologique. Il s’exprime d’ailleurs la plus grande netteté sur ce point, dans un des rares passage-- subsistants de son œuvre théologique. De incarnat., vii, P. < :., t. i.xvi, col. 971-i)76. Il y a, en vertu de l’incarnation, inhabitation, evo(xt)0 « ;, du Verbe, Fils de Dieu, dans l’homme. En quoi consiste cette inhabitation ? Se réalise-t-elle par l’intermédiaire de la substance, oùo-i’a, ou bien par l’intermédiaire de l’action, ivepyeîa ? Théodore rejette également l’une et l’autre de

une de l'Écrirai | nr,

Ile I,

la mi

providi. 1 inhabitation,

laquelle ni an m< n

Kïjfftv. Que reste-t-il donc ? Sinon à parler d inhabitation par bienveillance ou pai

I..', / fa (ici i empruntés par le 1 anathi m loir, cette laveur divine qui toute Bpé<

a Dieu et B’abandonnent â lui. On sent intimement à t> el son

action. Dieu neutre qu’exceptionnellement en ra| avec quelques-uns d’entre eux par i’tiinxla Box fa tûv).ïi i'-, -. : u-axpxv, -*, , , l i-y-l ;. Le rapport établi est principe d’union, it cette union, on le voit, repose tout entière sur des relations de bienveillance, 'I affection, : / o/ÉŒt yvùJjiy, ;, t> 07 I lie vaut à a lui qui en est l’objet, de la par une coopération, rrj>~yx-.-.v.i, une communauté d’aclion. ffuvepyetv, et une protection, ènajrjvE'.v, toute ciale. L’inhabitation de Dieu dans les êtres si par le ino< m de ce bon vouloir divin, de cette complai qu’il trouve en eu portionnée à celle-ci : o-jx îsov to rf, ; èvoix^veu ; ta i’jptffxEvat, à)./ axtf).0'j60v -' :::-? è eCggxix /.„ .t : d> : rpéltov. lbid., Col. "JTG.

a'. Et -. : vl/ 0'i'//o- ; i : r.y.-y> ; xa uîoî v.x : aytou -vi’jy.XTo ; [Xtav piifftv,

ouafav, iJ.'.av -i Suvocujv, v.x ÊÇoilfffav, -y.ilx â(tooû /, j. a 0-- y r. a t, v ÙTTOUTÔffedlV ? ( Y 0UV ~? r -"7Ù> ~o ;  ; 7tpoaxuvou|iÉv>)V ô

to : oCto ; avâ6e|ia ï<7~to. El ; yàp Osa ; /.x : icatrjp, Il ou Ta rravra, v.x s !  : y.'yy.rj ; 'I/jTO-j ; Xy.c-.h ;, Bl* o-j Ta navra, xai EvirvEÛu, a âyiov, iv (> Ta navra »

1. Si quelqu’un :

pas que le l'ère, le Fils et le

.=prit n’ont qu’une seule

une seule

vertu et puissance ; qu’ils sont

une Triniticonsubstantieue,

une seule divinité qui doit être

-es ou

nés, qu’il suit anathème.

Car il n’y a qu’un seul Dieu et

Père de qui de toutes choses

sont, un seul Seigneur J

Christ par qui toutes choses

sont, et un seulEsprit-Sainten

qui toutes choses sont.

Le 1 er anathématisme enferme en une formule succincte une profession de foi trinitaire très pré< unité de la nature et des propi.mite

des hyposlases ou des personnes. Cette formule i peu près identique à celle qui constitue le prenait : 13 anathématismes insérés dans I tion de foi

(6u.oXoyfa) justinienne, Mansi, t. îx. col..V>7. et lu probablement empruntée. Il laut en chercher le d loppeiiunt dans le long exposé consacré à la question trinitaire. au début de cette Confession. Les termes mêmes qui la composent se retrouvent évidemment dans le passage suivant, ibid., col..MO : ôao) jrco-TEÛetv £ ; r.x-.i'^x y.a' : 'jiov zr. aytov -vE^'-ia. ry.xZx. 'Ju.oo0<7 : ov, ]j. : av BeÔTTjtcx, t.toi çûciv xa’i oCci’av y.a ô^vautv xoù ££ouafav £v tpîffcv t~ oorâcEffiv, r-o TzpowÇovteç. La formule finale i ; yàp 6 : ô ; y.ai r.x-r^, qui pouri.iit être une formule liturgique, est également empruntée de toutes pièces à la Ci nfession. llnd., col. 540.

Ce sont les hérésies de Sabellius, >tiy rpiw XéyovTi rriv -y.xZx. et d’Arius, iotd., qui se trouvent

spécialement visées par ce début de la n et

par les anathématismes qui s’y réfèrent. Faut-il oïc