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u_7 NSTANT1N MÉLITÉNIOTE — CONSTANTINOPLE l

dan

t i, p. 1-11, 139

Krumbacl ira.

mtin Mélife aiote fal archidi h h tophy l.i de la < îrande i glise, dana i moitid du

dea Latina, qui travailli n ni avec tant de / le et d abnégation, Michel Paléologne, à la réconciliation des deux Église*. I ii quiel des pn paratifa que

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nvoya en ambassadeurs Jean Veccos et Constantin Héliténiote ; ilarrivèrent en Afrique la veille de la i du roi, qui leur lit tréa bon accueil et écouta favorablement les lettres de Michel lll. Plus tard, que Jean Veccos fut patriarche de Constantinople, Méliténiote partagea fidèlement les opinions et les malheurs de ce dernier, qu’il accompagna dans son exil. i peut-être à lui que Veccos dédia son écrit à Constantin. Il composa lui-même sûrement deux ouvrages sur l’union dus Eglises et sur la procession du Saint-Esprit. /’. G., t. cxli, col. 1032-1274. Le principal intérêt en est fourni parla constatation que la pn sion du Saint-Esprit, du Père et du Fils, est déjà entrée dans les écrits « 1rs principaux théologiens du iv « et du ve siècle. Au point de vue du contenu et de la forme, Constantin dépend de son maître littéraire, Jean Veccos. K. Krumbacher, op. cit., p. 97 sq.

Un a, de plus, sous le nom de Méliténiote, un grand poème allégorique de 3060 vers politiques à quinze syllabes,

' : ri|v ffifpoorûvv|v, édité par Miller, op. cit.,

p. 11-138, sans que l’on puisse dire encore s’il appartient à l’un des écrivains déjà cités ou à tout autre membre de cette famille.

s. Vailbé. 1. CONSTANTINOPLE (i" concile de), II œcuménique, 381. — I. Histoire. II. Le tomos et le symbole. III. Œcuménicité.

I. Histoire.

Les données positives relatives à ce synode se réduisent à peu de chose ; attendu que nous ne possédons, en fait de documents le concernant, que quelques débris, encore qu’importants, de ses actes ou soi-disant tels, et de courlis noliees historiques dans Socrale, Sozomène et Théodoret. Ces maigres documents suffisent toutefois à établir que ce T 1 concile de Constantinople, qui porte dans l’histoire le titre de IIe concile œcuménique, ne fut en réalité qu’un concile général de l’Eglise d’Orient’; et encore celle-ci n’y fut-elle pas représentée tout entière. Œcuménique, il ne le devint qu’avec le temps, par suite de l’approbation qu’il reçut à Rome et en Occident, et de l’autorité exceptionnelle que l’on attacha à ses décisions et surtout au symbole qui porte son nom.

Les causes qui en provoquèrent la convocation se rattachent étroitement à l’histoire de l’arianisine. A la mort de Valens, en 378, l’arianisme dominait partout en Orient, et spécialement à Constantinople. Dans cette dernière ville, les orthodoxes, partisans de la foi de Xicée, n’avaient même plus ni évéque ni église. Survint alors l’éditde Gratien qui leur permit de se donner un administrateur épiscopal dans la personne de Grégoire de Nazianze et d’ouvrir une église, l’Anastasie (379). Mais les violences des ariens et les fourberies de .Maxime, l’intrigant collaborateur de Grégoire, faillirent ruiner à ses débuts l’œuvre de restauration entreprise par celui-ci. Heureusement pour l’orthodoxie, Théodose, associé à l’empire pour l’Orient, arriva au pouvoir avec le projet très arrêté de rétablir la paix religieuse sur la base de la foi de Xicée. Il commença, à peine entré à Constantinople, par faire restituer aux catholiques toutes les églises volées ; puis il expulsa l’évêque arien intrus, Oémophile de liera a. Sociale. II. /."., I. V, c. vii, P. (’., t. i.xvii, col. r>7r> ; Sozomène, II. E., I. Vil, c. v, ibid., col. 1425. Et pour achever, il convoqua un

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quelque part. L’argument que R ironi synodale con

1218, où les Pères affirment qu’ib stantinople conformément à une lettre du ; a Théodose, porte à faux ; en cette.. du concile de 381, mais d’un - ynode qui s*

tint a Constantinople, I année suivante, sur la dem du pape. Quant au ; con cile, sess. XVIII, Mansi, Ctmcil., .xi, col. CGI : t Lorsque Macédonius ré-pan dit seerreui int-l -prit.

Théodose et Uarnase se dn n nt aussitôt contre lui,

et Grégoire et.Nectaire rassemblèrent un svnode d cette ville royale » , on n’en peut ri. n conclure loin la participation du pape au 11’concile t dit

de lui ici serait plutôt une allusion au svnode ro : tenu à Rome en 380, et dont nonpossédons encoi anathématismes relatifs aux erreurs trinitaires. Mansi, t. iii, col. 180. Cf. Uenzinger. Emluridi ii, n. __ Enfin, il suffit de faire remarquer la grossière erreur dans laquelle est tombé le traducteur ou le c. a placé dans la plus ancienne version latine d de ce concile, Mansi. t. vi. col. 117H. en tête de la liste des évêques présents au IIe concile, les noms de chasinus, Lucentius et lionifacius, les trois légats pontificaux du IV concile.

L’objectif à réaliser par la convocation de notre concile était triple : confirmer la foi de Xicée, donner un titulaire au siège de Constantinople et régler certains points pratiques pour le bien de la paix. Socrale, op. cit., 1. V, c. viii, col. 57.") ; Sozomène, ibid., I. VII, col. l’ri’J ; S. Grégoire de Xazianze, Carm., xii. de seipso, vs. 1509-1513. /’. G., t. xxxvii. col. 1134.

Le concile s’ouvrit en mai 381. Socrate, loc. cit., col. 597, pour s’achever en juillet probablement, Inscript. canon., Mansi, t. iii, col. 557. Cf. Tillemont, Menu pour servir à l’hist. ceci., Bruxelles, 1728. t. ix. art. S. Grégoire de Nazianze, note 41, p. 1338 ; llefele, Conciliengeschicltte, Fribourg, 1856. t. il, p. 12 nombre des évêques orthodoxes présents, y compris ceux d’Egypte et de Macédoine qui ne prirent part qu’a la dernière partie des réunions conciliaires, fut de 150 environ, Socrate. op. cit., 1. V, c. viii, col. Sozomène, ibid., 1. Vil, c. vin. col. 1129. La lisu souscriptions. Acta, Mansi. t. m. col. 568-572. contient un peu moins de 150 nom-. Cf. Tillemont, op. note 42, p. 1329. Il s’y trouvait en outre parti macédonien, que Théodosi aait ii raot

les amener à un accoinmodem ait. Sociale et Sozom loc. cit.

La présidence du concile passa successivement de Mélèce d’Antioche, S.Grégoire de Xazianze, Carm., xii, VS. 15Il sq.. P. (.’.. t. XXXMi. col. 1134, a sain : I de Xazianze, puis à.Nectaire de Constantinople. Mansi, t. m. col. 508. Sozomène.II. E., 1. VII. c. vii, col. 1 prétend bien que Timothée d’Alexandrie en a pat la présidence avec Mélèce d’Antioche et Cyrille de Jérusalem. Il en eût. en effet, < -é ainsi, 1e droil d’Alexandrie passant pour le rang avant les au’Timothée n’était pas la au début du concile. Si dans la