Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 3.djvu/611

Cette page n’a pas encore été corrigée

1109

INCE CONCILE DE

difficulté ! qui lunrl

/, „ i ni c. il, dub. vi,

Polmao I ni theologù

il i iin< s, 1729, p 101. 1 1 % -. j

mortel m l’on abandonne la pratique d’une œuvre qui , , cepl ravi péché > oiel seuli ment,

d i i pti h -i que li g< re. Mail ai au cune i"i n v i en jeu, > a-t il faute, au moins vénielle, à négliger d’accomplir une bonne résolution que l <<n a’Quelques auteurs l’affirment d’autres le nient. il. u opinions sonl probables, i « lit saint Alphonse. Theol mor., I. III. n. 189, Rome, 1905, t. i, p. 109. Donc, en pratique, lexdubia mm obligat. Il faut toutefois remarquer que ce qui, perte, n’est pu un péi l ni le devenir facilement per accident, si Ion négligeait, par exemple, de tenir une résolution suus l’iniluence d’une passion désordonnée.

L’opiniâtreté, pertinacia, est le vice qui porte les hommes è rester attachés plus <j tu de raison à leur manière di’voir on d’agir, s. Thomas, loc. cit., a. L 2. On l’appellerai ! volontiers entêtement, si le mot n’était trop vulgaire. L’homme opiniâtre est le l<rxvpoyv(îsuùv ou le iio’u.y, d’Aristote. Eth., I. VII. c. ix. Ainsi entendue, l’opiniâtreté est, d’après Lessius, loc. cit., un péché véniel ou mortel, selon lu matière. Ce serait le eus. par exemple, d’un législateur qui, par obstination, refus rail d’abroger une loi qu’il suit être funeste à son Etat.

V. Moyens de l’acqi êrir. - Ces moyens sont différents, selon que la vertu de persévérance est envis 1..HIS son opposition avec l’inconstance ou avec l’opiniatreté. Voici les principuux :

1° Contre l’inconstance, — 1. Méditer souvent sur la folie de l’inconstance. Sic stulti ettit, vt c « » i tp cœperitis, nunc carne consummemini. Gal., iii, 3. Les païens eux-mêmes ne disaient-ils pas : Maximum indicium malx mentis est flucluatio. Sénèque, Epitt., c.. Louis de Grenade trace ce tableau de l’inconstance dans les exercices de piété : i Certains caractères sont incapables de poursuivre avec constance un même dessein… véritables Sysiphes qui s’obstinent à rouler un rocher au haut d’une montagne d’où il retombera aussitôt, n De l’oraison et de la considération, part. II. c. H, § 10, Œuvres co » ipli, tes, trad. Pareille, Paris, 1863, t. xi. p. 280-283. Méditer, d’autre part, sur lu nécessité et les avantages d’une persévérance obstinée. Tour atteindre un but, il ne suffit pus de commencer. il faut continuer. « La persévérance, c’est lu plénitude des forces, le couronnement des vertus, la racine du mérite, lu source de lu récompense. »S. Bernard, Episl., cxxix, P. L., t. clxxxii, col. 284. — 2. Prévoir les obstacles et fortifier son àme à l’avance : en réduisant à leurs proportions véritables des difficultés qu’exagère une folle imagination ; en détachant son cœur des faux biens par lesquels ses ennemis voudraient le séduire ; en méprisant les maux dont ils menacent : g Ne craignez point ceux qui tuent le corps et qui après cela n’ont rien à vous faire davantage, » Luc, XII, 4 ; surtout en comptant sur le secours de Dieu : « Je puis tout en celui qui me fortifie. » Pbil.. iv, 13 ; I Cor., ix. 13. —

3. Exercer sur un champ restreint son activité. Ce conseil convient surtout à la persévérance dans les exercices de piété. Les saints recommandent de fixer un petit nombre de résolutions soigneusement contrôlées. Cf. Lobner, BibUutli. manualis concionaloria, lit. cxvi, S 10, n. 4. Bassano, 1787. t. v, p. 180. 4. Enfin, l’éducation virile joue ici un rôle considérable. Aussi une des règles de la pédagogie doit être de former des hommes de caractère, persévérants ù la tâche, constants malgré tout. Cf. Guibert, Le caracU

c. i. g 3 ; c. iii, §2 ; c. vi, g 3. Paris. Rio :., p. 15-21, 79115, 227-247.

Contre l’opiniâtreté.

1. Combattre l’orgueil et

la recherche de la vaine gloire qui sont presque tou-’tout homo i ompte et w rappeler en particuli

qu’il n’y a pas de bout, i préface de la 2e édit.on de bu’II, Alphonse fait cet aveu i Mi reconnaissant bon

réformé, apre : plue mùi examen, qui lqm in’- opinions. I t je n ai ;

Augustin lui-même n a | en plus d un point qu’a fait également

Thomas, dans sa Somme tliéol., III*. q. ix. a. 9. I vrai, connue l’a dit Cicéron : Xuiiquam lautlata (

, ’J/icut. moral)

1905, t. i. p. i-v.

s. i ilil-, q cxxvii, cxxxviii, et tes

ira, surtout i U"ll iii, <. cxxxvii < xxj

1570, p. 326-329 !. dub. vi, Louvain, ll>0, y.r/rj.

I. III. n. 1 : >’.', . i i, alphonsianip, n. 400, 13- édil

la partie pratique, Louis de Grenade, D’ation, | art il. e. ii, 8 1°. Œuvret i i, i xi, p. ria, lit. i : vi, Bassano, "Hl, t. v, p. 171-lW.t , 19 5.

G. lit. ANC.

2. CONSTANCE (Concile de » . H. uni, mettre fin au grand schisme d’Occident, le concile de

tance, sans se ranger au nombre des grands ciles qui ont élaboré la doctrine catholique, tient c liant une place importante dans l’histoire du de la théologie. Sur lui s’appuient, a tort ou à ra les théories gallicanes relatives aux pouvoirs respecliû du pape et îles conciles œcuméniques ; il a conda les doctrines hérétiques de Wyclefl et de -ban llus ; il a inauguré le régime des concordats ; il s’est enfin nonce sur un certain nombre de questions dogmaîi ou disciplinaires de portée moins générale. On n’itéra ici que sur les faits qui touchent à l’histoire de la doctrine. — 1. Convocation et préliminaires du concile.

II. Mesures prises pour assurer la fin du schisme et décrets des IVe et Ve sessions relatifs aux pouvoirs du concile œcuménique. III. Condamnation des erreui Wyclell et de Jean llus. IV. Les réformes et les concordats. V. Questions secondaires. VI. Autorité d

du concile de Constance.

I. Convocation et préliminaires du concile. —L’élu du concile de Pise, Alexandre V, était mort le 3 1410, et il avait eu pour successeur le cardinal Daltl Cossa qui avait pris le nom de Jean XXIII. Celui-ci n’avait pu déterminer à céder ni l’un ni l’autre d> deux compétiteurs Grégoire Xll et Iienoit XIII. Vivement attaqué par Ladislas de Naples, Jean XX11I tourna vers le roi de Hongrie, Sigismond de Luxembourg, qui fut élu roi des Romains le 21 juillet 1411. A ce prince s’adressèrent tous ceux qui voulaient, par le moyen d’un concile, mettre fin au schisme et aux d sordres qui désolaient II S gismond se prêta à

leur désir. Conformément au décret de l’assemblée de Pise, Jean XX III convoqua un concile à Rome pour le 1° avril 1 112 ; mais il fut obligé de le proroger. Ce concile ne se réunit qu’au commencement de 1413 et ne rendit qu’un seul décret de quelque importance, celui qui condamnait les écrits de Wyclell et défendait di commenter devant le peuple. A peine les Pères qui le composaient s’étaient-ils séparés, que Lad iples

entrait dans Rome par la brèche et pourchassait le pape Je. m XXIII. La mort de Ladislas (o’août 1414) di être un obstacle de moins pour la pacification.

Cependant, descendu dans la Haute-Italie. Sigismond s’occupait activement de la réunion du concile, et il voulait même le réunir a Constance. Jean XXIII tenait pour une ville qui fût sous sa domination, mais il limt