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. col. 319 sq. Obier i lillenra que touti - cet louangei de la pauvreté ince sont, i omme celles de la chaatelé, principalement appuyées sur la recommandation formelle de Jésus-Christ, exprimant seulement une invitation pressante ne pouvant par elle-même créer aucune obligation et supposant de prudentes conditions de ition.

Après le r Biècle, toute cette doctrineest généralement reproduite par les auteurs ecclésiastiqu

Dans toute cette période, pendanl que l’Église approuve tacitement les instituts et les règles monastiques avec leur stricte observance des conseils évangéliques, elle réprouvee pn ssément par les définitions du pontife romain et par la vois de Bes docteurs les adven du conseil de chasteté, voir t. il, col. 2323 sq., les | tiques ou encratites qui, en condamnant le mariage, im aient l’étroite obligation de la chasteté, et le exigeant impérieusement la pratique du conseil de pauvreté. s. Augustin, Epist., cvii, c. iv, n. 23 sq., P. L-,

t. XXXIII, col. (JS6 sq.

3. Depuis le xiif siècle jusqu’au xw » . — ai M une profonde transformation de la vie monastique par la création du moine prêcheur joignant l’apostolat à la vie contemplative et pénitente, les nouvelles règles monastiques de saint François d’Assise et de saint Dominique maintiennent ou même augmentent les rigueurs de la pauvreté etde l’obéissance. — b) L’avènement de l’ascétique scientifique avec Hugues de Saint-Victor et saint Thomas d’Aquin conduisit à une étude spéculative plus approfondie du rôle des trois conseils de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, envisagés comme moyens ou instruments de perfection très recommandés mais nullement obligatoires par eux-mêmes. L’on démontra en même temps leur haute convenance surnaturelle et on les vengea de toutes les attaques dont ils étaient alors l’objet, même au sein de l’Kglise. S. Thomas. Sum. theol., II » II « , q. clxxxtv, a. 3 ; q. clxxxyi, a. 3 sq. ; Cont. gent., 1. III, c. cxxx sq. ; Opusc, xviii, Contra pestiferam doctrinam retrahentiutn homines a religionis ingressu, c. vi sq. : Opusc., xix, Contra impugnantes bei cultum et religionem, c. i sq. Enseignement communément reproduit par les théologiens subséquents.

En même temps que l’Église, entourant de sa protection les ordres monastiques, louait leur généreuse observance des conseils évangéliques et approuvait tacitement l’enseignement tbéologique commun, elle réprouvait et ceux qui plaçaient toute la perfection chrétienne dans la pauvreté comme les vaudois, Professio fidei præscripta waldensibus ad Ecclesiam reducibus ab Innocentai 111, Denzinger, Enchiridion, n. 373, ou qui la défiguraient par leurs exagérations et leurs erreurs, comme les fraticelles, Denzinger, n. 169, et ceux qui la poursuivaient de leurs anathèmes comme Wikleff et Jean Hus. Denzinger, n. 520 sq.. Ô74.

4. Depuis le xvie siècle jusqu’à l’époque actuelle. — c’).lalgré une nouvelle transformation de la vie monastique par la création du religieux apôtre non astreint aux obligations monastiques, la pratique de la pauvreté et de l’obéissance toujours fondée sur la recommandation évangélique, Matth., xix, 211. reste substantiellement identique. C’est ce que témoignent les règles reli luses de cette époque, particulièrement celles tir la Compagnie de Jésus, ce que témoignent aussi les nombreux ouvrages ascétiques spécialement destinés aux

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surnaturelle, leur hante convenance et leur utilité individuelle et social). Nous avons indiqui cédemment li - réponses principales des théoloj catholiques. Voir t. ii, col. 2323 sq. — c Lesdocun ecclésiastiques de cette époque réprouvent toute doctrines opposées aux con-il- évangéliques ou in lent sur la parfait.- observance de ! religieuse*.

incile de Trente, sess. XXV, De regularibt nionialibut, c. 1 sq.. |ou. par les

religieux et détermine, avec beaucoup de sollicitude, li - points sur lesquels doit particulièrement porter leur réforme. Pie VI dans une lettre au cardinal 1 Rochefoucault, du 10 mais 1791, déclare que régularium aboli lio lœdit slatum publics > liorume angelicorum. Denzinger, Enchiridion, n. 1511. La bulle Auctorcm fidei de l’ie VI du 28 août 1794, prop. 80 ^q.. condamne plusieurs assertions erre : du conciliabule de Pistoie. Denzinger, n. 1449 sq. I cyclique Quanta cura de Pie IX du 8 décembre n nouvelle la déclaration de Pie VI en 1791, Denzin n. 1541, en même temps qu’est réprouvée dans le Syllabus la mainmise de l’État sur les congrégations religieuses. Prop..72 sq., Denzinger, n. 1600 sq. Léon XIII dans la lettre Testent benevolentiae du 22 janvier 1899 condamne ceux qui affirment que les voeux émis d les ordres religieux sont contrains, , u génie de n époque, parce qu’ils sont une atteinte à la liberté humain. - : Veruni hase quam falso dicantur ex usu doctrinaque Ecclesix fa< île palet, cui religiosum vivi grenus maxime semper probatum est. Hoc sane merito, namqui aDeo vocali illudsponle sua amjilectuntur, non contenli communibus præceptorum offldis, inevangelica coeuntes cou si lia, Christo se milites slrenuos paratosque ostendunt. Lians une lettre aux supérieurs généraux des ordre- >-t instituts religieux, le 29 juin l’JUl. Léon Xlll louait publiquement les religieux de l’un et de l’autre sexe qui, par l’observation des conseils évangéliques, tendent à porter les m chrétiennes au sommet de la perfection et qui de beaucoup de manières aident puissamment l’action de l’Église.

111. Relations ayf.c la perfection et l’état de perfection. — 1 « Avec la perfection. — 1. Il n’a point de connexion nécessaire entre la perfection et la pratique des conseils évangéliques. Car la perfection int grale consiste dans la charité- rendue aussi actuelle que possible par une disposition habituelle à faire facilement, constamment et suavement ce que l’on sait le plus agréable à Dieu, voir t. 1. col. 2038 sq., et cette disposition peut régner habituellement dans l’âme la pratique des conseils évangéliques. S. Thomas, Sum. theol., II* II*, q. clxxxiv. a. 3 sq. C’est ce que prouve d’ailleurs l’histoire de l’Église où abondent les exemples de sainteté dans la vie commune, même dans l’embarras des affaires séculières et dans le gou< ment de la famille. — 2. L’observance des conseils évangéliques, tout en n’étant point requise pour la perfection, s aide puissamment, en écartant le> tacles les plus forts et les plus habituels à la parfaite charité- et en dirigeant librement vers elle toutes nos facultés, s. Thomas, loc. cit. — 3. Si la question est restreinte aux conseils île perfection, considérés d’une manière générale, en tant que distincts du précepte divin, l’on peut affirmer que la pratique de la perfection ne va point sans la pratique de quelque conseil ou de quelque ouvre non obligatoire. Voir t. 1. col 2 Car la perfection, telle qu’elle est possible en ce inonde,