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ROMAINES CONGRUIî


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Parmi mond , i. Pi iii, ifoi t, Leur rôle i lait di ter i ; mi qu’on le courant du mi me

l’un cardin il, qui pi it bien tôt le titre de grand pi

tiariut major), iprëa des fluctuations en divers, la juridiction de la s. Péniteno de a été i de telle Borte, par deui constitutiona de Benoll X.IV, qu’elle est en principe restreinte au for intérieur. Outre I absolution « fin cte de fautes et de peines réservi Pénitencerie peut octroyer différentes (acuités gém i d’absoudre et « l « - dispenser, telles que les (acuités trien i quinquennales des évéqui -. i Ile commue les voeux, fait remise de certains revenus irrégulièrement péri us et concède d’autres faveurs dont le papi n i uti le Beul dispensateur : tout cela, ordinairement pour le seul for intérieur, mais aussi pour le for extérieur exceptionnellement et quant aux choses et aux personnes spécifiées par le droit. Elle accorde la disdes i mpêchements secrets de mariage, et quelquefois, pour i par exemple, celle des empêchements publics. Durant les vacances de la Daterie, elle a pouvoir pour lever tout empêchement. Elle-même, à raison des nécessités spirituelles permanentes auxquelles elle doit pourvoir, n’a jamais <le vacances ; sa juridiction n’est pas suspendue entre la inorl d’un pape ri l’élection de soi succi sseur. Notons enfin que tout confesseur peut, en ras de besoin, s’adresser à elle directement. Cf. C. 11. Haskins, The source » /’<</ the liistory of the papal Penitentiary, dans The american journal of theology, 1905, t. in. p. ï-22-iôi » : Eubel, Der liegislerband des Cardinalgrosspônitentiars Béni fjna, dans Archiv fur katholisches Kirchenrecht, 1890, t. i.xiv, p. 3-69.

Pi nr les points de th Theologia

moralis, 1. I. tr. ii, dub. ii, n. 106 ; Scavini, Theologia moi i

-.si. tr. II. disp. II. c. m ; Gury-Ballerini, C theologix moralis, 9 édit 7. t. i. tr. De legibus,

part. H, c. ii, a. 1 ; Ballerini-Palmieri, Opus tl m mo rale, Prato, 1889, t. i, tr. ni, ! > legibus, c. i, dub. n ; Lebmkubl, Theologia moralis, S° édit., Friboui.ni, 1896, t. I, tr. II,

sect. il, c. v, S 4 ; Forget, art. Congrégations, dans le Dictionnaire apologétique de Jaugey, Paris, ’1889.

Pour /’partie canonique et historique : Ferraris, Protnpta bibliotheca canonica, v" Congregatio ; U..uix. De curiaromana ; Bangen, Die rosmische Curie, Munster, 1854 ; Grimaldi, Les légations romaines, Sienne, 1890 (mis à l’Index par décret du Saint-Office, le 29 avril 1891) ; Sâgmiiller, Die Thàtigkeil und Stellung der Cardinale, Fribourgn D-Brisgau, 1896 ; Wernz, Jus decretalium, Rome, 1899, t. ii, Jus constitutionis Ecclesix catholicx, tit. xxxi ; Deshayes, Mémento juris ecclesiastici publiai et privati, Paris, 1895, tr. V, De caria romana, tit. i ; A. BaXtaniieT, Annuaire pontifical r<i//< o/e/i/e, l’aris, 1899, p.390-470.

Sur la question de l’autorité doctrinale des Congrégations : < ïotti, De lucis theologicU, t. i, q. iii, dub. rx, § 2, n. 12 ; Franzelin, Tractatus de divina traditione et Scriptura, 2’édit., Rome, Is7.">, De divina traditione, tbes. xii, schol. i ; Grisar, Galileistudien, Hatisbonne, 1882, p. 360 ; Vacandard, Études de critique et d’histoire religieuse, Taris, 1905, p. 156 sq. ; S. di Bartolo, l.cs critères théologiques, trad. franc., Paris, 1889, p. 202-203 unis à l’Index par décret du 14 mai 1891) ; A. Vacant, Le magistère ordinaire de iÉjlise et ses organes, Paris, 1887, p. 43-44.

Voir encore Barthélémy de Qantio, capucin. Monnaie eccle-Biasticorum seu S. R. C. décréta selecta, Turin, 1833, 1837, ouvrage revu par Martinucci, Rome, 1841, 1845, 1853 ; Boissonnet, Dictionnaire des décrets des Congrégations romaines in-4 Paris, 1852 ; Acta apostolicx Sedis du 1° janvier 1909 (nouvelle constitution et nouveaux règlements).

La constitution Offlciorutn ac munerum de Léon V : i ; 25 janvier 1897, tit. ii, c. ii, n. ; 13, déclare quo les collections des déen l-.il une congrégation romaine quelconque ne peuvent être éditées, nisi oblenta prius licencia, et servatis conditionîbut u moderaioribiu unixtscujusque Congregationis preeseriptis.

J. Foi. ni i.

    1. CONGRUISME##


CONGRUISME, . fli . Le et la prc’d [. Position i

dit-on, :

ul*jectives comme - uirant que le bibre arbiti

ain^i a la grâce d’< ti n le mot i

saint Augustin : Cujut autem n. tic

eitm

!  !., I. I, q. n. i

/’. /.., t. rx, col. 119. i :

liBcation ei nlielii me.

II est arrivé que d oui transporté leur

théorie de l’efficacité de I ncu lierde la prédestination à la gloin rila. Ce n’était pas une conséquence nécessaire et logique de la théorie, mais sa libre application à une question lotit autre et indépendante. l>e là. il est aussi arrivé que plusieurs ont désormais considéré les deux termes comme essentiellement liés dans. con te. || en est résulté des inexactitudes en histoire, et, en controverse, des querelles sans fondement.

II. Le concruismi rÉ de Là grâce. —

I. BlSTORtQUl.

L’histoire du cou. -I difficile

à rapporter, parce qu’elle est plus difficile encore à Cxer, même si on limite exact » ment le congruisrne à un sjstéme d’efficacité de la.race.

1° Les adversaires, surtout pendant le xviil’siècle, tlioini scotistes, liguoriens, et l’un ou

l’antre jésuite, comme de nos jours le P. de Régnon, affirment une distinction irréductible, au point de vue précis de l’efficacité de la grâce, entre le congruisrne et le molinisme. Dès lors, ils défalquent de L’histoire du premier système tous les théologiens qu’ils considèrent comme inféodés au second : et ils proclament bien haut que Suarez, Bellarmin, Aquaviva, sont les tout premiers fondateurs et. par conséquent, - du

congruisrne. Après le célèbre décret porté par Aquaviva, le 14 décembre 1613, en sa qualité de général des jésuites, l’opinion fut commun, ruent adoptée par tous les maîtres de la Compagnie, sauf de rares except. comme jadis A. Tanner, Theologia scliotastica, disp. VI. dub. v, n. 80. Ingolstadt. 1626, p. 1164 sq., et tout récemment le P. Th. de Régnon, Banèt etMolina, !. II, sect. viii, Paris, 1883. p. 122-133.

2° Les partisans du congruisrne nient, en ce qui concerne l’eflicacité de la grâce, toute différence essentielle entre le molinisme et leur système. Il est exact de prétendre, selon eux, que Suarez, Bellarmin, Aquaviva ont beaucoup contribué à marquer plus nettement le caractère congruiste et spécifique de la théorie, à en développer l’analyse doctrinale, à promouvoir et réaliser son expansion. C’est, en effet, à partir de leur enseignement et sous leur influence, que le système, lis.- a l’occasion des controvei I des

travaux qu’elles provoquèrent, est devenu l’opinion admise universellement, pour ainsi dire, par les docteurs de la Compagnie de Jésus et par bien d’autres maîtres. Mais, au jugement de nos théologiens, j] i. pas vrai que Suarez, Bellarmin, Aquaviva soient les inventeurs et les pères du congruisrne. Avant eux, le mot n’i lait sans doute pas habituellement appliqué à la théorie, mais la chose, la théorie existait. Lessins et Molina entendent l’efficacité de la grâce de i gruiste, comme la plupart de ceux qui ont. matière, recours a la science moyenne. Aussi peut-on remonter la tradition théologique sur ce point, cl