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la première catégorie, relalil à la confirmation, étaient hérétiques, condamnés et condamnables. Le géi il’- mini m convi ntuels, tout en partageant l’avis commun, proposait toutefois de les supprimer, pour ne pas faire double emploi. Le premier, i a effet, était déji damné dans le canon qui affirmait l’existence des sept rements, au nombre desquels la confirmation était nommée ; le Becond, par lu condamnation de ceux qui n. m ni que tou nu ntn avait ni pus été

institués par Jésus-Christ, el le troisième, par l’affirmation que tous les sacrements donnaient la grâce. Ibiii., p. li : i ili Quelques-uns, au contraire, auraient voulu ajouter dans le second article que la confirmation avait été instituée a Deo, p ï-Vi. « Christo, cum Spiritum promisit, p. 139 ; « C/n to vel « discipulis, p. 143. 1 1 avis des Pères, comme ceux des théologiens, furent partagés au sujet de l’article de la deuxième « lusse, sur le ministre <lr la confirmation. La majorité demandail qu’on condamnât simpliciter la proposition : L’évéque n’est p ; ts le seul ministre de la confirmation, condamnée déjà par le c. Manus, De censée, dist. V, pur le concile d’Orléans (on ne dit pas lequel i, et par le c. Unico, ! » sacra unctione, et qu’on enlevât les mots : quemvis sacer dotent, alin de ne pas insinuer que quelque pi soit ministre de ce sacrement. Ibid., p. 148. Quelques théologiens avaient proposé de déclarer que l’évéque est le ministre ordinaire de la confirmation. Cette qualification déplaît aux Pères qui demandent d’affirmer que l’évéque est seul ministre. L’évéque de Bosa prétendait même que saint Grégoire, en autorisant de simples prêtres à donner la confirmation, iltos presbyteros quoad illum actum episcopos fecil. Ibid., p. 43t. Celui de Caslellamare voulait qu’on condamnât en outre la proposition quod episcopi gratia lucri reservaverint /unsacramentum confirmationis. Ibid., p. 435. L’archevêque de Lanciano soutenait que l’autorisation donnée par saint (iré^oire non fuit permissio, sed dissimulalio propter scandalum. ll>i<L, p. ÏM. Celui d’Accia prétendait que l’évéque seul était ministre de la confirmation, de jure divino, et que le pape ne pouvait déléguer un simple pntre. A son avis, saint Grégoire s’est trompé, et un prêtre, en conférant la confirmation, fait un acte nul. Ce Père se soumettait cependant au jugement du concile. Celui de Badajoz pensait que saint Grégoire avait agi par tolérance, dans un cas particulier, et celui d’Albenga remarquait que confirmatio ex vi verbi pertinet ad superiorem. Ibid., p. loi). D’autres cependant reconnaissaient au pape le pouvoir de déléguer les simples prêtres. Ibid., p. iiî, 445, il". La minorité demandait des explications ou la formule : ordinarius minister, employée par le concile de Florence. I, ’('.véiiue de Feltre disait formellement : Episcopus non fsi ex institutione divina soins minister ; autrement, la délégation aux prêtres ne serait pas possible. Ibid., p. 130. L’évéque d’Agde proposait cette variante : Confirmatio a Christo insliluta, cujus est minister epi. jius. Ibid., p. 436. L’évéque de Milet dit que les prêtres de Péra confirmaient lis enfants ex aucloritate Martini 1. Ibid., p. 441. Le procureur de l’évéque de Trêve voulait qu’on interdit de confirmer les tout petits enfants. L’évéque de Corcyre reprochait aux Grecs de son diocèse de ne pas user de la confirmation. Ibid., p. 443.

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i île de Tolède. Ibid., p. demandail aussi la condamnation des deux pi que li pi oge pai mi

teura du < hrist tou |ues qui, en confirmant,

nomment le chi la -i conde, 1 oU uni tan* lum est menlionm. I

135. On ne tint | propositions de condamnation, tel dinal de Sainu l mfirmalionem est contumeliam baptismi. Ibid., p. li">.

Un projet de canondistincts fut distribué le i~ férier. Pour la confirmation, il n’j avait que trois canons. Les d.ux premiers ont été ai li ur teneur primitive. Le troisième a subi des modilical il importe donc de reproduire le texte préparé : III. Si qui* dixerit quemlibet ta* i dolent firmationis, anathenta *i(. Ib

eut lieu le i" mars. <in ne proposa que deux amendements sur le second canon. L’évéque de Sassari d> n dait l’addition : sine bap ria, et celui de Ba dajoz la substitution de confirmationis saci* confirmationis chrismati. Ibid., p. î-7, *, 161. Peau de Pères désiraient que le canon 3° fit mention expi de l’évéque. Le cardinal de Jæn proposa cette formule : non este episcopum ministrum, sed quemlibet se dotent, ibid., p. 159, qui rallia de nombreux suffraj L’archevêque d’Armagh en suggérait une autre : scopuni non esse proprium ministrum, adoptée aussi par l’évéque de Porto. Ibid., p. 459, 460. L’évéque de Fié-sole demandait qu’on déclarât, sine præjudicio tedis apostoliese, que l’évéque est solus Plusieurs

réclamaient la formule du concile de Florence : Ordinarius ministères ! ejjiscojms. L’archevêque de Lanciano remaniait le texte en ce sens : Si quis d /</i cem sacerdotem etiant ministrum confirmationis et negaverit ad solum episcopum hoc munus ]ierû< et l’évéque de Saluées en cette autre teneur dixerit non modo episcopum, sed quemlibet tem esse ministrum confirmationis. Ibid., p. 400. Pe cette discussion résulta cette conclusion qui répondait au vœu de la majorité : Tertius canon aptetur juata decretum concilii Florentini. Ibid., p. S02. Le’2 mais, les prélats théologiens examinèrent les censures des Pérès. Ils approuvèrent le texte des deux premiernons, et ils fixèrent en ces termes l’adaptation désil episcopum esse ordinarium ministrum confirmationis, et non quemvis simplicem sace)-dotem. Ibid., p. 463. Le 3 mars, le texte du décret fut approuvé par les Pères sans modification et publié en session solennelle. Ibid., p. it.i. II. Texte et docthine des canons.

Can. 1. Si quis dixerit con-Qrmatii nem baptizatorum ntiosam c ; ei imoiiiam ose. et n.-n potius verum et proprium sacramentum ; aut olim oihil aliud fuisse quam cateclie-im quamdam, qua adolescentiaa proximi fiiai sua raëi m niin Kcclesia exponebant.anatheina sit.

Can. 1. Si quelqu’un dit que la continuation en ceux qui s.nt baptisés n’est qu’u : r. aviné vaine et non pas plutôt un sacrement vérital

ment dit ; ou qu’a elle n’était qu’une suite de cn. dans laquelle ceux qui sur le peint u dans l’adolescence rei ; c<iii| te de leur foi en présence de lKglise.qu il soit anatheme.

Le concile définissait ainsi explicitement l’existence du sacrement de confirmation qu’il avait déjà aflii : dans le canon P r des sacrements en général. Il condamnait en même temps les proiestuuisqui ne voyaient