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CONFIRMATION D’APRÈS LES PÈRES GRECS ET LATINS

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listna m fis tin ordinalio manrit inlet. epist. Parmen., III. mu, 28, ibid., col. 109.

me I’- baptême et l’ordre, La confirmation, une foi reçue, ne se réitère pas. Par 1<- seul (ail de sa collation, elle a produit, comme nous le verrons plus bas, le caractère ; m lisujet, auquel elle eal donnée, se trouve dans Les conditions vonlnes, ’Ile produit en outre ses autres effets, la grâce ri les dons du Saint-Esprit ; si..-ni contraire, il a posé un obstacle par sa bute, ces i ne sont pas produits, mais ils deviennent une réalité

vivante, (les que l’obstacle est écarté.

VIII. NÉCESSITÉ.

Ou moment que la réception ilu Saint-Esprit par la confirmation était regardée par ] Pères comme le complément, la consommation et le

perfectionnement du baptême, on comprend qu’ils en exigeassent la collalion. De là les textes patristiqnes i si conciliaires que nous avons cités, et qui faisaient une obligation de recevoir la confirmation aussitôt que possible après le baptême. Rappelons seulement les canons 38 et 77 du concile d’Elvire et le canon 48 du concile de LaodLcée. Hardouin, t. i, col. 251, 258, 789. Mais était-ce une obligation étroite, sous peine de compromettre le salut, si on venait à ne pas la recevoir ? En fait, quelques baptisés mouraient sans avoir pu être confirmés. Aussi la question se posa-t-elle de savoir si ces baptisés non confirmés étaient sauvés. Elle fut résolue par l’affirmative. L’auteur du De rebaplismate, IV, P. L., t. III, col. 1188, n’hésite pas à déclarer que celui qui meurt après le baptême est un parfait chrétien, bien qu’il n’ait pas reçu l’imposition des mains de l’évêque. A leur tour, les Pères du concile d’Elvire déclarent que celui qui meurt baptisé, mais non confirmé, sub fide qua credidit patent esse jus tus. Can. 77. Ce qui revient à dire, pour employer des termes scolastiques, qu’à l’époque des Pères, le sacrement de confirmation était regardé comme nécessaire de nécessité de précepte, et non comme nécessaire de nécessité de moyen ; il di lierait, en ce point, du sacrement de baptême. Il y avait donc faute à ne pas recourir à la confirmation, quand on le pouvait, à cause de l’obligation qui en était imposée par l’Église ; mais, en cas d’empêchement légitime, la non-réception de ce sacrement ne compromettait pas le salut.

IX.. Effets. — 1° Perfectionnement du baptême. — Dans l’initiation chrétienne, la confirmation suivait immédiatement la collation du baptême, en relation étroite avec lui et comme son complément naturel. Le baptême, d’après les Pères, introduisait le catéchumène dans l’Église, lui communiquait la vie surnaturelle et divine par la régénération ; la confirmation conférait au baptisé la plénitude de cette même vie. De là l’obligation étroite, dont nous avons parlé, de recourir pour ce sacrement à l’évêque quand on n’avait pu recevoir que le baptême. Le baptême passait ainsi pour une ébauche, pour un commencement, pour un début, qu’il appartenait à la confirmation de compléter, de consommer, de parfaire ; ce sont les expressions, dont se servent les Pères, et qu’il est inutile de répéter. De là viendra la comparaison de la vie surnaturelle avec la vie naturelle. A la naissance correspond la régénération baptismale, qui fait du baptisé un enfant de Dieu et de l’Eglise ; à la maturité, le sacrement de continuation, qui fait du continué un parfait chrétien, un soldat.

i Infusion du Saint-Esprit. — De quelque nom qu’ils l’appellent, imposition des mains, onction, consi gnation, li ittriboent a La confirmation la col lation du Saint-Esprit. E 1.- Saint-Esprit ne

lit être étrangei.. la purification d< à la

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par ! baptême. car, ainsi que l’enseit r, .- i. i tullii Saint Esprit pénètre et transforme l’eau baptismale, il lui communique une vertu pui mais, obi

t-il. le baptême ne eonli re pas le Saint-Esprit, il ne (ail qui préparer la place a Bon infusion prochaine, <i l’Met de l’imposition des mains, lubapt., vi, vin. P. /.., t. i, col. I-Jix ;. 1-207. A distingue nettement l’effet pro|

ne ni-, comme il les apj

Il n’ignore pas l’intervention du Saint-Esprit dans le baptême, car, dit-il, nt-Esprit l’eau ne ;

rail ni effacer les péchi ilier l’homme ;  :

c’est à l’imposition des mains qu’il attribue l’infusion du Saint-Esprit dans l’âme du baptisé. Epist., lxxiv, 7. /’. A., t. iii, col. 1132. Le pape Corneille écrit à propos de Novatien : « Étant guéri de sa maladie, il n’a pas reçu néanmoins ce qu’il était tenu de recevoir selon la règle ecclésiastique, il n’a pas été marqué du ei par l’évêque. Mais puisqu’il n a le sceau, i

ment enfin aurait-il pu recevoir le Saint-Esprit’.' i Eosèbe, II. E., VI, xi.iii. /’. (, .. t. xx. col. 624. C’est le Saint-Esprit qui donne le signaculum spintale, dit saint Arnbroise, au ive siècle, /v myst., vii, ’>. p. L., t. xvi, col. 403. C’est par le chrême que s’opère l’infusion du Saint-Esprit, dit Pacien. De bapt., vi, P. L., t. xiu. col. 1093. Ainsi, chez les Pères latins, à Carthagi Home, à Milan, à Barcelone, l’effet spécifique qu’on attribue à la confirmation, c’est 1 infusion du Saint-Esprit.

Même effet spécifique reconnu par les Pères grecs. Origène qui prend le mot de baptême, tantôt au sens large d’initiation chrétienne, tantôt au sens restreint et précis que nous lui donnons, rappelle le fait signalé par le livre des Actes et dit que le Saint-Esprit était donné par les apôtres au moyen de l’imposition des mains dans le baptême (sens large > : il ajoute quelques lignes plus bas que les apôtres le communiquaient par l’imposition des mains apres le baptême isens restreint). De prine., I, iii, 2, 7, P. G., t. xi. col. 117. 133.’sarée de Cappadoce, Firmilien, nous l’avons vii, p comme son correspondant de Carthage, saint Cvprien. A Alexandrie, au siècle suivant, saint Athanase, sur ces mots de l’Épitre aux Galates. m. 2 : a Avez-vous reçu le Saint-Esprit par les œuvres de la loi ou par l’audition de la foi ? » demande : Quel esprit avaient-ils reçu si ce n’est l’Esprit-Saint qui est donné à ceux qui croient et qui ont été engendrés à nouveau par le bain de la i néralion ? Epist. ad Scrap., 1, P. G., t. xxvi, col. 537. Le Sacramen taire de Sérapion de Thmuis. ami et correspondant de saint Athanase, distingue la confirmation du baptême. Il contient deux prières, l’une pour la bénédiction de l’huile du baptême, l’autre pour la bénédiction du chrême. Or, tandis que, pour la b diction de la première, on prie pour le pardon des péchés, pour la soustraction de l’âme et du corps à toute œuvre mauvaise, à toute inlluence satanique, 1 : Ô/t, si ; -h xpfoua demande à Dieu de donner au chrême une vertu divine et céleste pour ceux qui ont déjà participé au bain de la palingénésie. G. Wobbermin, Altehrittliche liturgische Stocke, dans Texte und Vnters., Leipzig. 1898, t. xvii, fisc. 3b, p. 12-13 ; Urplitman, Journal of theological studies, Londres, 1900, t. I. p. 265. Le sens de ces deux prières diffère a raison

de la différence des effets qu’elles attribuent aux huiles, qui doivent servir pour deux sacrements distincts.

A Jérusalem, saint Cyrille compare la grâce que donne la confirmation au don de joveux avènement des empereurs, Cat., xiii. 23. P. < :.. t. xxxiii, col. S’« '. une grâce qui diffère de la grâce baptismale, c’est la