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et son rôle, l’auteur de ces lettres n’emploie plus, comme l’avait rail presque toujours Lue, le seul mot Esprit-Saint, m. us diverses appellations ; il recourt < des métaphores oouvelles (le sceau de l’Esprit) ; il signale des effets que n’avaient pas décrits les Actet (surtout l’unité en un seul corps par ou dans un même esprit). Mais les deux sources peuvent -< compléter ; il y a divergence et non opposition de points de vue. Et -i. ce qui n’est pas, on constatait des différences irréductibles entre le don de l’Esprit tel que le font connaître les Épltres île la captivité et la communication décrite parles Actes, il faudrait se demander si les grâces considérées dans les deux ouvrages ne seraient pas deux faveurs conférées au cours de deux rites distincts. L’Esprit ne serait-il pas donné deux fois ? ne jouerait-il pas. dans la vie du chrétien parfait, deux rôles distincts.’Après cette enquête seulement, on pourrait parler de contradiction.

Si les Épitres de la captivité no sont pas en désaccord avec les écrits de Luc, les confirment-elles ? Il faut évidemment laisser de côté les textes qui n’ont été présentés comme preuves qu’en raison de ressemblances superficielles et verbales (par exemple Col., ii, 7, confirniali, confirmation). Il n’est pas facile non plus de découvrir sur quel argument positif et tiré de la lettre même, des théologiens (ainsi Schanz. loc. cil., p. 282 se sont appuyés pour reconnaître dans le mot parfait » un nom du confirmé. Col., i, ’28 ; iv. 1-2. lieux affirmations de l’Épitre aux Éphésiens sont plus dignes d’attention : « Dans le Christ, vous aussi, après avoir entendu la parole de vérité, l’Évangile de notre salut ; en lui, après avoir cru, vous avez été marqués du sceau de l’Esprit-Saint promis qui est le gage de notre héritage, en vue de la rédemption, » i, 13, 14 : « Et n’affligez pas l’Esprit-Saint de Dieu dans lequel vous avez été marqués d’un sceau pour le jour de la rédemption, » iv, 30. Les deux textes paraissent être parallèles. Il y est parlé de la promesse de l’Esprit-Saint et de sa présence dans les chrétiens. S’agit-il d’un don qui, comme la purification de l’âme, serait attaché au rite même de l’ablution" ? Eph., V, 26. Plusieurs exégètes et théologiens ne le croient pas. Ils comparent les affirmations de l’Épitre à la question posée par Paul, d’après les Actes : « Ayant cru, avez-vous reçu l’Esprit ? xix, 2 (si 7T/EC(i.a àytov ê/.àëeTS m<jTej<ravTEi ;  ; ici on lit : ev <j xai tti<jt£’J<72vte ; ê<r : ppayÉ<T8r, TE Tà> r^vjt.a- : i TÏj « â-ayyE/.îa ; tu âyi’co. se souvenir aussi que Luc, xxiv, 49, appelle l’Esprit-Saint la promesse du Père, rr, v Èitayyï> : av toO jtaTprfç). L’Épitre comme les Actes distinguerait-elle le baptême, c’est-à-dire le fait de devenir un croyant, du don ou du sceau de l’Esprit promis, don et sceau qui seraient l’effet d’un second rite étroitement dépendant mais réellement distinct du premier ? Il est difficile de l’affirmer ou de le nier. La ressemblance des Actes et de l’Épitre est à coup sûr frappante ; mais comme elle porte sur deux ou trois mots seulement, peut-on y voir plus qu’une coïncidence fortuite ?

Si pourtant l’on pense que la présence de l’Esprit mentionnée ici est celle que décrivent les Actes, le texte de l’Épitre aux Éphésiens nous fournit-il quelque donnée nouvelle sur les effets de ce don ? L’Esprit est

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arrhes et, iteronl n " "’jour’La présence’lu don divin est une marque, un sceau que Dieu a imprimé comme pour reconnaltn chetés en temps opportun. C’est 1.. un concept qui Actes n exprimaient pa-. d< la pi

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-mla vie religieuse de l’individu et de l’Egl les Épltres de la captivité attribuent à l’Esprit. S doute, on le présente i ncore comme foi vélation prophétique, Eph.. ni.. ". : voir aussi peut Eph., i. 17 ; iv, 23 ; mais il est dit aussi que, par lui ou en lui, les chrétiens sont unis, l’hil., ii, 1 ; Eph., il 22 ; iv. 3, î ; prient. Eph., vi, 18 ; chanli le Seigneur, n ndent ph., v. 1K-20 ; sont puis samment affermis danl’homme intérieur, Eph., ni, 10 ; servent Dieu, l’hil.. ni. 3 ; voient ! ives

tourner au salut, l’hil.. I, 19.

3. Les Épitres pastorales.

On lit dans la letti Tite, ni, ô. Selon sa miséricorde Dieu nous K’.-x Xoutooû ~x’i lyyevecîa ; i.-x : ivax » tvj. proposer une construction dure et sans élégai ^t-ce

bien vrai et serait-ce concluant.’Il obque

parler d’un bain de renouvellement de l’Esprit, associer deux in i disparates ; celle d’ablution

et celle d’infusion ; en réalité, le sont-ei vies

et les monuments antiques, au contraire, natte--ils pas que les deux actes étaient parfois réunis’Enfin, comparer l’affirmation de l’Épitre ave Joa., m. 5 (renaissance de l’eau et de l’Esprit), pour conclure que dans la lettre aussi deux principes sont mentionnés : le bain qui donne une régénération, le Saint-Esprit qui assure un renouvellement, c’est expliquer un auteur par un autre ; bien plus, c’est rapprocher deux t. qui se ressemblent assez mal (dans Jean, la palin^ sie est l’œuvre non seulement de l’eau, mais aussi de l’Esprit).

La seconde interprétation paraît donc la meilleure : par un bain de régénération et de rénovation de l’Esprit-Saint. Les termes rapprochés sont réellement syi triques ; ce sont deux mots abstraits (régénération novation). Au contraire, si on lit ; « par un bain… tt par une rénovation, » on oppose deux mots (l’un concret, l’autre abstrait) qui ne s’accordent pas ; on ; sente comme parallèles, un baptême <yi/i confère ! génération et une rénovation que confère l’Esprit-Saint. Saint Justin, d’ailleurs, semble donner la clef de la phrase de l’Épitre, quand il parle du bain de pénitence et de gnose de Dieu. Dialog. cum Trypk., li. P. 0-, t. vi, col. 503.

Sous les mots, quelle est l’idée ? Ceux qui lisent : Dieu nous a sauvés par un bain de régénération et une rénovation de l’Esprit-Saint, sont portés a penser que le texte fait allusion à deux grâces spécial’même à deux rites différents, à l’ablution et à un du de l’Esprit. Les deux opérations seraient d’ailleurs