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., „ pape ni lii, dema noniquequi Re naît donnée par le métropolitain ; toute < pecu niaireau Saint Siègeful supprimée et l’archevêque de torbén autorisé à délivrer les dispenses que ton l coutume de demander à Rome. Par un qui développail les conséquences d un, ’mesure prfr , i, interdisant les appels a Rome, lparlement défendit de publier des canons sans permission’lu roi, , i tous les appels de sentences rendues par les archevêques ou chefs de monastères lui, ni déférés a la chancellerie royale. C’est seulement au mois il’- mars lod*, presque au moment de la clôture delasession parlementaire à Londres, que la cour de Hum.’rendit son jugement dans 1-’procès du roi et décida que le mariage de Henri VIII et de Catherine d’Aragon riait valide.

On a souvent reproché à Clément VII d’avoir perdu I Angleterre par sa précipitation ; un peu de patience i ùt permis de gagner du temps et le moment ou la passion satisfaite de Henri VIII eut d’elle-même relâché les liens qui l’unissaient a Anne de Boleyn. Assurément si de grandes fautes furent commises par la cour île Home, ce ne fut point celles de précipitation et du manque de reflexion. H n’était pas douteux que le Saint-Siège ne fit entière justice a Catherine d’Aragon ; mais relarder cinq ou six ans une sentence que I > sprit de justice et l’opinion du peuple anglais réclamaient en faveur d’une malheureuse femme, traitée avec barbarie dans son propre royaume, ce n’était pas donner a penser que l’on agissait avec prudence, mais bien que 1 on obéissait à des considérations politiques ; c’était diminuer la conliance dans l’utilité pratique d un si haut tribunal, c’était donner à Henri VIII le temps de travailler l’opinion en France et en Angleterre par les consultations des universités, c’était, après l’avoir confirmé dans la pensée qu’il pouvait tout espérer de Rome, lui permettre de préparer de longue main la détection de tout son royaume. Lorsque le parlement se réunit au mois de novembre 1534 pour déclarer le roi « chef suprême de l’Église d’Angleterre » , le pape Clément Vil venait de mourir (25 septembre).

Protecteur des ordres religieux, Clément V II approuva deux réformes franciscaines, celle de.Mathieu de Bassi qui donna naissance aux capucins, et celle des récollets, puis ii, londation de communautés des clercs réguliers, celle des théatins et celle des barnabites. La terrible dévastation de 1527 interrompit à Rome beaucoup de travaux et ajouta ses effets à ceux de la révolution protestante, pour détourner la pensée des Romains des préoccupations littéraires ou artistiques. Cependant Clément Vil tenait des Médicis un goût très vit pour les arts ; il protégea les disciples de Raphaël et Michel-Ange dont la grande fresque du Jugement dernier, projetée sous son règne, ne fut exécutée qu’après sa mort. Dans les négociations de ses dernières années avec l’empereur, Clément Vil eut touiours en vue les destinées de Florence. Les troupes jointes aux Impériaux assiégèrent la ville en 1530 et v ramenèrent les Médias, Sans que l’on il autre chose dans cette guerre qu un intérê1 de, ;, , , , , lle. Plus tard, le pape se rapprocha encore de la France et procura le mariage de -a | nièce, Catherine de Médicis, avec un prince Irançais Henri d’Orléans, le deuxième fils de François I Dix mois après, il mourut 25septembre 1534), laissant

1,. renom de brillantes qualités, qui n’avaient point

trouvé leur véritable emploi au service d, ’l’Eglise, faute

. ! i ion dans le jugement et de constance dans la

volonté. En politique on a toujours toit de ne pas réus matiques enlr. l’'’flvn "

i de l’emi aujourd’hui de mieux sai «  lément Vil elles ob » l une moindre préoccupation de la di| plus réel de la justice eussi nt-il « n nir le schisme dont ne voulait point le ; terre et que le roi ni mi nagemenU et de coupde foi ce pi udemment alu :

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Leipzig, 1889 ; Bauil t. i, ; Gair.l..er.. » H "* *’"

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Rom 2-édit I874, t.vni, p.414 ; >. Gescl.ichte der

, ., „ b ; Brosch, des Kirchenataatê,

Gotha, 1880, t… : plusieurs articles d’Elu ; ’**

Jahrbuch, 1885sq. ; dans I iscve Quartalschrilt.im,

Kolde, dans Zeitschrift fur Kirchengeschtchte t. xvii(

p 258 ; Friedinann, Lady Anne Boleyn, trad. Lugne-Phibp-n

et Meunier, 2 voL, Paris. 1908. „. „ EMMER.


9 CLÉMENT VIII, pape (1592-1605), successeur d’Innocent IX. -
I. Antécédents, élection, caractère et actes concernant le peuple romain. II. Affaires politiques el diplomatiques. III. Questions théoli. disciplinaire-. „„..-.-„

I [nTÉCÉDENTS, ÉLECTION, CARACTERE ET ACTES CONCER-NANT LE PEi Pi E ROMAIN. Hippolyte Aldobrandim naquit en 1536 à Fano. dans les États de I I glise, dune ancienne et illustre famille florentine, exilée a cause de son opposition aux Médicis. Apres de bonnes études juridiques, il fut a la cour pontificale avocat consi-tonal. auditeur de Rote et dataire. En 1585, Sixte V le fil cardinal grand pénitencier, et l’envoya après la mort d’Etienne Bathorj (1586) comme légat en Pologne. Quand s’ouvrit le conclave qui devait donner un successeur a Innocent 1 (janvier 1591), Philippe IL suivant son insolente habitude, donna l’exclusive à tous les cardinaux, sauf l’élection de Santorio, cardinal de Sainte-Séverine, grandinquisiteur, et ennemi acharné du roi de Navarre, semblait assurée par les intrigues de l’ambassadeur d’Espagne,

le due de Sessa. Le cardinal Colonna. pris de remords, déclara au dernier moment retirer sa voix à Santorio, et son exemple, rendant courage a plusieurs de ses colle ues, amena l’échec du candidat préféré de lEspagne. , ’, res avoir repousse cinq autres candidats de S lescardinaux élurent le -20 janvier Hippolyte Aldol dini, qui venait le septième sur la liste de Philipi et n’était que tolère par lui à titre d’ami de lâutnclie. I, .’lévrier, il lut consacré évéque, et huit jourtard solennellement intronisé. Saint Philippe de v avec qui le cardinal Aldobrandini entretenait dam relations, lui avait prédit cette élévation. Ranke, , n n 340 sq.j Petrucelli, H ;  ! - P- >’- *%

ment MU fui un saint pape, el son règne marque