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CONFESSION/ QUESTIONS MORALES il PRATIQ1

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et leui alul i lerni l est de plus en plui compromii I bon confesseurs, loin de l’impatienter et de témoignt r du dégoût, accueillent avec bienveillance tous les pi ni lents. Ilsavent, en effet, que ie sacrement a été institué pour les pécheurs. Ils se rappellent les paroles du Sauveur : Non enim vent tos, teâ peccatores, Marc, m. 17 : Non egent qui sani $unt, medico, ted qui maie habent. Luc, v, 31. Plus le pécheur est chargé de crimes, plus ils doivent lui faciliter, par des paroles encourageantes, l’aveu de ses fautes, imitant Notre-Seigneur, en race de la femme adultère, de Marie-Madeleine el de Judas lui-même. Cf. s. Jean Chrysostome, Orat., VIII, ail ersus Judseos, P. G., t. xi.viii, col. 932 ; Lacroix, Theologia moralis, 2 in-fol., Venise, 1720, I. VI. part. II, c H, dub. vi. ii. 1792, 1890, t. ii, p. 285. 301 ; S. Alphonse, Praxis confesseur., c. i, n. 3-5 ; Honto apostol., ir. XXI, n. I si|. ; Marc, Instilutioncs morales alplumsianse, 2 in-8°, Lyon, 1888, part. III. tr. Y, De / tenlia, diss. III, c. ii, a. 3, § I. t. ii, p. 306 sq.j Lehmkuhl, Theologia moralis, 2 in-8°, Fribourg-en-Brisgau, 1902. part. II, 1. 1, tr. Y. De sacrant, pœnitentue, sect. iii,

c. iii, a. i, t. ii, p. 314-318.

2. Au cours de la confession, cette charité paternelle du confesseur se manifestera encore davantage. Qu’il évite donc soigneusement toute marque d’impatience, tout signe d’ennui, d’étonnement ou de réprobation ; tout acte, en un mot, qui serait de nature à effrayer on à humilier le pénitent, et qui l’empêcherait, par peur ou par honte, de continuer ses aveux. Quelquefois, il est avantagi ux d’écouter en silence, sans interrompre le pénitent ; d’autres fois, il est mieux de ne pas le laisser passer à l’accusation d’une autre laute, avant de l’avoir interrogé et instruit. Le confesseur, d’après les circonstances, se déterminera pour l’une ou l’autre de ces deux méthodes. Cf. DeLugo, De sacrant. p «  « i<ent., disp.XXII, sect. il, n. 15, Opéra omnia, 7 in-fol., Lyon, 1690, t. v, p. 516 ; Layman, Theologia moralis, 2 in-fol., Venise, 1719, I. V. tr. YI, De sacrament. psenitent., c. xiii, n. 9, t. ii, p. 290 ; s. Alphonse, Theologia moralis, l. VI, tr. IV, c. il, dub. v, n. 607, t. vi, p. 100 sq. S’il s’apercevait cependant que le pénitent est endurci au point de faire le récit de fautes très graves, sans en manifester la moindre peine ou le moindre regret, le confesseur devrait alors, sans tarder davantage, l’en reprendre et l’exciter au repentir. Cf. S. Alphonse, Praxis confessai-. , c. i, n. 4, p. 8.

3. A la fin de la confession, le prêtre prendra tous les moyens pour détourner le pénitent du péché. Il lui dépeindra, sous les plus vives couleurs, l’état de son âme, la laideur du péché, la grandeur des châtiments mérités. Il lui parlera aussi de l’ineffable honte de ce Dieu qu’il a offensé. Il excitera ainsi dans l’âme du coupable les sentiments de componction et de ferme propos, sans lesquels l’absolution ne pourrait lui être concédée. Cl. S. Alphonse, op. cit., n. 5^ p. 9 sq.

Le confesseur considère’comme médecin.

Le

confesseur est vraiment le médecin des âmes, car à lui revient la charge de les guérir de la maladie spirituelle du péché : 1. en recherchant la cause ; 2. en appliquant le remède ; 3. en prévenant les rechutes.

1. Rechercher l’origine du mal est indispensable pour connaître parfaitement quels sont les remèdes à lui opposer. Ce n’est donc pas assez que le pénitent ait avoué le nombre et l’espèce de ses fautes ; il importe parfois de connaître les circonstances de temps, de lieu, de personnes, d’habitudes et d’occasions qui l’ont amené à

pécher, s. Alphoi Praxis confessar., c i. n. C,

P. II.

2. I de la maladie spirituelle I connues, le conf< eur - allai re. Si, comme » re, il doit écouter charilabb ment le p< ail comme médecin, il est t> nu de I avertir, de ! « corn,

(hprendre quelquefois li 1er et le leu pour a* du mal. Cette obligation i -i d autan I | que le pénitent est chargé il, plude fautes, ou m confesse que très rarement. Selon une remarque Benoll XIV, bulle Aposlolica pour l< grand jubib 1749, g 22, Opéra omnia, 18 in-1. l’rato. I t. xvil, p. 129, li - avei lissi ments du i bien plus efficaces que les sermons prononcés du haut de la chaire. L’orateur ignore les circonstances particulières que li ur connaît parfaitement

que les avis de celui ci sont toujours pi tuns, et répondent mieux oj besoins du pénitent. Au confessionnal, le pénitent sait et comprend q rôles du confesseur s’adressent à lui et à lui seul.

Le confesseur est obligé en conscience d accord, chaque pénitent tout le lemps nécessaire pour la. i Non de son âme. Qu’il ne s’inquiète pas si d’autres nitents attendent, s’ils s’impatientent, ou même, s ils s’en vont sans s’être confessés. D’api lion de saint François-Xavier, que Benoit XIY, en la rapportant, appellesert ten lia atirea, op. cit., t. XVII, I’. 129. col. 2. il vaut mieux entendre peu bien faites que beaucoup achevées avec précipitât it : sans fruit. Ils sont donc répréhensibles : sseur »

qui. s’impatientant, renvoient aussitôt un pénitent disposé souprétexte qu’ils perdent du temps avec lui. Ils sont obligés de le disposer à recevoir dignement 1 a lulion. Cf. Suarez, De pa-uitenlia, disp. XXX.II, sect. n. n. 1-i, Opéra omnia, 28 in-i°, Paris, 1856-1878, t. xxii, p. (575 sq. ; Layman, Theologia moralis, 2 in-fol., Venise, 1719, 1. Y, tr. VI, De sacramento psenitentise, c. xiii, n. 10, t. il, p. 293 ; lîenoit XIY, bulle Apost du :  ! 6 juin 1749, s 19, 22, Opéra omnia, t. xvil, p. 129 ; S. Alphonse, Theologia moralis, 1. YI. tr. 1Y, De pxiiitenlia, c. ii, dub. v. n. 608, t. vi. p. 102 ; / confessar., c. I, n. 7-10, p. 12-14 ; Marc, lustilutiones morales alphonsianse, part, lll.tr. Y. n. 18Il sq.. t. ii, p. 325 sq. ; Palmieri, Opus théologie, morale in B bauni medullam, 7 in-8’l’rato. 1894, tr. X. De sacramentis, sect. v, De sacrant, pxiixlent., c. I, dub. il, n. 313-323, t. v. p. 163-168, il 5.

3. Pour prévenir les rechutes, le confesseur proposera les remèdes préventifs. Il y en a de généraux et de spéciaux. Pour ceux-ci. voir Avarice, t. i. col. 2626 sq. ; Colère, col. 360 sq. ; ( Ircleil, Jalousie, Lrxrr.i :. Cet R-MAMUSE, Paresse, etc. Les remèdes généraux sont : la prière, l’invocation fréquente de la sainte Vierge, de l’ange gardien et du saint patron ; la considération des vérités éternelles, surtout la mort, le ingénient et l’enter, suivant le conseil de l’Esprit-Saint lui-même : Mémorare novissinta tua et in selcrnum non peccabis, l.ccli. , vil, 10 ; les pieuses lectures ; l’exercice de la présence de Dieu, les examens de conscience, la luit, occasions de péché, la Iréquentation des sacrementde pénitence et d’eucharistie, la mortification. Cf. De I Respensa moralia, I. I.duh. xxviii, n. 5, Opéra omnia, 7 in-fol., Lyon. 1696, t. vu. p. 28 ; Lacroix. Theologia moralis, 1. VI, part. ii, c. n. dub. iii, n. 1825-1836, t. ii, p. 288-291 ; Segneri, Instruct. confessar., in-12, Venise, 1717 ; in-8’. Naples, 1854, c. xii ; s. Alphonse, Homo apostolicus, tr. II, n. 5-6 ; Praxis confessar, c. i. n. 10-15, p. 14-21 ; Berardi, Examen confessarii et parochi, 1885, n. 157 ; Lehmkuhl, Theologia moralis, part. IL 1. I, tr. Y, De sacrant, psenitent., sect. III, c. ni. a. 2. s 2. n. 147-455, t. n. p. 324-1 :

Le confesseur considéré comme docteur.

Pour

remplir dignement sa charge de docteur au saint ri-