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CONFESSION CHEZ LES ANGLICANS

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l ivi air, ivro d « m la justice et dans la

i, ., , , |, |.uni Nom. Amen.

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.„. lui comme tout le peuplee mettant hum i disant : Dieu tout-puissant, Péri igneurJ is-l hrist, créateui di toutesçh juge de tous les hommes, noua reconnaissons et nous orons la multitude de oos péchés et noi

mi, lu ti que nous avons de temps i □ temps

coupablement commis, par pensée, par parole, et par action, contre ta divine Majesté, provoquant très justement contre nous ta colère et ton indignation. Nous nonrepentons sérieusement et nous sommes affligés de cœur pour tout <> mal que nous avons fait. Le venir en est pour nous douloureux et le fardeau en est insupportable. Aie pilié de nous, aie pitié de non-, ô Père très miséricordieux. Pour l’amour de Jésus-Chr16t, ton Fils. Notre-Seigneur, pardonne-nous toul le pa et fais que nous puissions toujours à l’avenir te Bervir et le plaire dans une vie nouvelle, à l’honneur et à la gloire de ton nom. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Amen. — Ces formules de confession sont suivies de formules d’absolution. Voir Absolution chez les anglicans, t. i, col. 223.

II. Confession particulière.

Elle est conseillée, dans deux passages du Frayer book, à ceux qui n auraient pas la conscience en paix. Le ministre lit. en annonçant l’office de la communion, une exhortation qui se termine ainsi : « Et puisqu’il faut que personne ne vienne à la sainte communion qu’avec une pleine confiance dans la miséricorde de Dieu, et avec une conscience tranquille ; par conséquent, s’il y a quelqu’un d’entre vous qui, par le moyen indiqué (la confession faite à Dieu, le repentir et la résolution de s’amender), ne puisse calmer sa conscience, mais qu’il ait encore besoin de conseil, qu’il s’adresse à moi ou à quelque ministre de la parole de Dieu, prudent et instruit, et qu’il lui découvre sa peine ; afin que par le ministère de la sainte Parole de Dieu, il reçoive le bienfait de l’absolution, avec les conseils et les avis spirituels qui peuvent apaiser sa conscience, et le délivrer de tous les scrupules et de tous les doutes. » Le second passage relatif à la confession particulière est dans « l’ordre pour la visite des malades » . « Le malade, y est-il dit, sera ici engagé (hère shall tlie sick person be moved) à faire une confession spéciale de ses péchés, s’il sent sa conscience troublée par quelque chose de grave. Après cette confession, le prêtre l’absoudra (s’il en témoigne l’humble et sincère désir) de cette manière-ci. » Suit une formule d’absolution. Voir Absolution chez les anglicans, t. I, col. 224.

Ainsi. l’Église anglicane autorise officiellement, elle « engage » même, les fidèles à confesser en détail leurs péchés s’ils ont la conscience troublée au moment de recevoir la communion, ou en cas de maladie. Reste à savoir quelle est la portée qu’il convient de donner aux textes officiels. Ici, les théologiens se séparent. Selon les uns, l’Église anglicane ne l’ait guère que tolérer la confession, dans des cas exceptionnels, dans le Lut de rassurer des consciences scrupuleuses à l’excès. D’après hs autres, les formules officielles n’ont nullement pour but île limiter l’usage de la confession, et la confession ne doit pas du tout être considérée comme une chose exceptionnelle.

Les deux tendances eurent l’occasion de se manifester en ItST ; }, à propos d’une pétition adressée par 483 membres du clergé à la Convocation (assemblée du clergé) de la province de Cantorbéry, où, « en vue de l’usage largement répandu et grandissant de la confession sacramentelle, » on demandait à l’assemblée « de

, ir a I éducation, a la sélection, et à l’air

dûment qualifli -, l ne iivi < motion fut soulevée. Dana une lettre du 16 juin 1873, les deux

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croyons que le système du confi jup

de mal dans i Église, 1 1 que nos n formati m - ont agi en ne lui accordant aucune place dans m

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ntière désapprobation de loute innovation d<

notre feime détermination de faire tout ce qui

-i en notre pouvoir pour la di - II. P. Liddon, /., I. o/ Ed / Londi -. 1897, t. iv, p. 262. L’archevêque de Cantorbérj était a Lut. Le langage de son second sui

en 1898, est un peu moins hostile à l’usage de la fession, Voir Absolution chez les anglicans, i i. col. 227. Dans firapport prési ott le S’, juilli î Chambre haute (Chambre des év< ques tion, on lit i lise d’Anglelei i - ar ticle, affirme que la pénitenc ; m doit pas ciniieun sacrement dr l’Évangile (voir Sacremi CHEZ LES anglicans. et, à en juger par ses formulai) elle ne connaît pas d’expression telle qui sacramentelles » . Fondant sa doctrine sur la sainte Écriture, elle déclare nettement le pardon plein et entier de leurs fautes, par le s. nide’t. à ceux qui déplorent leurs propre^ péchés, se confessent au Dieu Tout-Puissant, avec pleine r. Solution d’amender leur vie, et de se tourner vers lui avec une vraie foi. C’est le désir de l’Ég par cette voie et cemt tous ses enfant* Wouvent la paix. C’est dans cet esprit que les formules de confession et d’absolution sont pla-I ans ses services publics. Cependant, pour rassurer les consciences troublées, elle a spécialement pourvu à deux cas exceptionnels….Mais cette provision spéciale n’autorise pas les ministres de l’Église à demander à quiconque s’adresse à eux de découvrir sa peine dans un examen particulier et détaillé de toutes ses f ni à imposer la confession privée comme une condition préalable à la réception de la sainte communion, ni à enjoindre ni même à encourager aucune pratique de la confession habituelle à un prêtre, ni a enseigner que pratiquer ainsi la confession habituelle ou se soumettre à ce que l’on a appelé la direction d’un prêtre, soit une condition pour arriver à la plus haute vie spirituelle. » Op. cil., p. -203-264.

De leur coté, le D r Pusey et ses amis de la Haute-K-lise publièrent dans le 7 unes du 6 déc « mbre l^To une déclaration où on lit : « ’2. Nous croyons aussi et nous professons que Notre-Seigneur Jésus -Christ a institué dans son Église un moyen spécial pour la rémission des péchés après le baptême, et pour le soulagement des consciences, lequel moyen spécial est gardé et administré par l’Église d’Angleterre comme une part de son catholique héritage. 13… Nous tenons qu’il est clairement impossible que l’Église d’Angleterre dans l’art..’pu songer à déprécier le ministère de l’absolution… 7. Quand l’Église demandeque le malade soit engagé à faire une confession spéciale de ses péchés, nous ne pouvons supposer que par là elle décideque ses men sont obligés de retarder jusqu’au lit de mort ce qui est bon pour leurs àm - lu moment qu’elle i

que cette invitation [d’ouvrir sa peine au ministre] doit être répétée en annonçant la sainte communitn, et que la sainte communion est continuellement pi tous, il suit que l’usage de la confession peut, au moins dans quelques cas. n’être pas infréqu 10… Le commandement que l’Église fait à ses pi. dans deux de ses offices, d’entendre des confessions, s il s’en l’ait, ne peut être tourné négativement en un commandement de ne recevoir de confession en aucune autre occasion. Et, en fait, h s deui occasions spécifiées comprennent pratiquement toute la