Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 3.djvu/423

Cette page n’a pas encore été corrigée

C0N1 il CCLÉSIASTIQUES

824

de < la morale i’la lltni « /, I. ;.., 11(1111 11, 11. COIL

Lu, oui Fribourg-en-Bi 0, t. !, p. 13-43

Le synode di Bi 01 v< al publia un rëglemenl <l taillé, qui lui adopté en 1725 avec quelqui - modifiestioni pai li 1 ont île de Rome. Ibid., p, 103’1 fi I 1 cardinal de Noailles, par mandement du 5 novembre 1897, en uï une in litution diocésaine et organisa les conféren < 1 di morale, pour chaque semaine, en ti"ia nln différents de sa ville épiscopale Acte » de l’Église de Pat is, 1. 1. p. 187.

V. Ai xviir SIÈCLE.

L’institution des conférences était devenue & » a pr< 1 générale en Europe ; on la voit solidement établie jusqu’au fond de la Prusse. Le xviii 1 siècle n’ayant plus qu’a l’entretenir, et ne pouvant plus rien offrir de neuf ni d’original, les évéques ni négligent rien pour les soutenir et sont unanimes 1 1 n reconnaître les fruits excellents, Un synode de Valachie les impose en 1700 et menace de punition lus absents. Collectio Lacensis, t. vi, p. 283. Non seulement elles étaient en usage à Home, mais, en’1720, la S. C. du Concile les conseillait à un évéque des Canaries, connue un moyen de suppléer aux synodes diocésains, parfois impossibles dans les Iles. En 1725, le pape Benoit XIII. dans un concile tenu au Latran, prescrivit à tous les évéques d’Italie de les établir où elles n’existaient pas encore et de les surveiller attentivement. Il organisa aussi les conférences hebdomadaires des cas de conscience portant alternativement sur la morale ou la liturgie et publia un règlement détaillé, analogue à celui de la province de Bénévent. Collectio Lacentis, t. 1, p. 371, (35-438. Dans sa constitution ht supremo, publiée la même année en vue de restaurer la discipline ecclésiastique en Espagne, ce pontife exhortait les évoques espagnols à obliger les clercs et les simples bénéliciers à l’assistance aux conférences des cas de conscience et de liturgie. A. Lucidi. De visitatione sacrorum liminum, 2e édit., Rome, 1878, t. iii, p. 491. Enfin, étendant sa sollicitude sur ce point à toute la chrétienté, il fit inscrire dans Vlnstructio de la S. C. du Concile aux évéques super modo conficiendi relationes statuant suarum Ecclesianan cette question : An Itaheantur conferentiæ théologies » turalis, seii casuumctmscientiæ, et etiant sacrorum rituwm, et quoi ricibus habeantvi, et qui Mis intersint, et quinam profectus ex Mis habeanturf *> 3, a. 14.

Son successeur immédiat fit recommander les conférences ecclésiastiques par une circulaire de la S. C. du Concile, en date du 1 er juillet 1735.

Prosper Lambertini, qui fut plus tard Benoit XIV, étant archevêque de Bologne, publia trois institutions pastorales sur les conférences. Il y rappela les décisions prises par ses prédécesseurs, ses propres décrets de 1731, modiliés et complétés plus tard, et il traça un règlement détaillé. Les assemblées, qui avaient lieu huit fois seulement par an furent portées par lui au nombre de dix. Inst., xxxii, cil, ciii, Ojieva omnia, Prato, 18 » , t. x, p. 138-141, 139-442, 443-445.

Jean Chieracato publia les Decisiones sacramentales, theologicse, canonicee et légales, 9 in-4°, Venise, 1727 ; 3 in-tol., Ancone, 1757, résumé des conférences ecclésiastiques tenues depuis 1703 à Padoue. Voir t. ii, col. 2263.

Ces conférences italiennes portaient de préférence sur les cas de conscience, la liturgie et les soins des pauvres et des veuves. L’assiduité était prescrite sous de graves sanctions, celle même de la suspense a divinis ; aus-i était-elle bien entrée dans les mœurs.

Le concile provincial de Tarragone. tenu en 1717, avait obligé les curés et les confesseurs, sous peine d’amende, et exhorté les autres prêtres et les simples clercs à assister aux coniérences sur la théologie morale, les rubriques du bréviaire et les cérémonies

de la messe, Collectio /..

le concile provincial d Avign.ille

de chaque <1j

suelli 1 Ibid., t. 1. p.

Celui ri, |.un, , , m 17-JI, ’.1 tenues plufin quemment, sinon chaque semaine, du moins tout les quin. t 1. p.

Celui dl. vieux de 1727 letlXjltaloll- |, - moi-.

en hiver, et taisait étudier l’Êi inte et la

théologie morale. Ibid., t. I. p. 626. M

favorisait a Soi, t en 172*. » et

de Mendi sentaient la U nui, Un

de du Mont-Liban, n 1736, ordonnait i

ment de l’Ecriture sainte et dei cas de i lemoussu ri -. Collectio Lacentis, Priboui t. ii, p. 104, 108. Les constitution

Culm. 1745, et d’Vpres, 17<>*. rétablissent I

tombées en décadence et ordonnent les discussions et la solution di conscience dam

gâtions décanales. Concilia Germantes, t. x, p. 521-523, 668. L’archevêque d’Albi h-s rétablit > mit en honneur dans les synodes de 1753 et de 1788. L’évéque de Boulogne les recommande sanles rendre obligatoires, en 1705. M Drouas, évoque de Toul. les supprime en 1763, sous prétexte que son litait

de ees réunions pour critiquer l’administration épiscopale, et les premiers évéques de Nancy et de Saint-Dié refusent de les rétablir dans leurs diocèses, qui n’étalent que des démembrements de celui de Toul. L’évéque de Saint-Malo les favorise et les recommande fortement en 1769. Celui de la Hochelle les réglemente en 1780. L’archevêque de Trêves, de 1776 à 1°.anisa les congrégations de Saint-Charles et en modifia les r inents. Les réunions des cas de consciente étaient imposées en Italie par les évéques de Sinigaglia (1" de Fano (1731), de Viterbe (1733), de Foligno 1763), de l’abbaye de Farta (1790). Dès 1 700, Ma’de Saint-Vallier avait ordonné la tenue des conférences au Canada, mais ordres n’avaient pu être exécutés, et ce lui seulement en 1712 que Ma r de Pontbriand reprit le projet qui n’aboutit pas. Les Conferenlise ecclesiasticss de officiit pastoris, 5 in-8°, Malines, 1785 1794, du diocèse de Matines, comprennent principalement une méthode catéchétique, trois catéchismes et des explications du catéchisme, élaborées dans les réunions du clergé. Voir t. n. col. 1951.

A travers des alternatives de prospérité et de défaillance, l’institution avait triomphé de l’obstacle des temps, lorsque la Bévolution, qui se déchaîna sur l’Europe a la fin du xviiie siècle, vint en suspendre violemment le cours.

VI. Al) xix’siècle. — L’orage passé, les conférences interrompues renaissent peu à peu. Dès 1801. le princeévéque de Fribourg. et en 1811. l’évéque de Mayen> confirment la pratique avec tous les règlements des anciens Capitularia ruralia, Slatuta d, .7"* » lia, 1811. Le vicaire apostolique du Sutchuen les i nise en 1803. Collectif) Lacensis, t. vi. p. 607, 612. Anagni reprend en 1805 les réunions des cas de conscience. Le concile provincial de Tuam (Islande), tenu en 1817, établit les conférences mensuelles d’avril à octobre. Collectio Lacensis, t. iii, p. 761. Metz, en 1890, a un seul synode rural ; Valence en 1823 et Lyon en 1824 ont six conférences par an. A partir de ce moment, elles r missent partout : à Saint-Brieuc en 1825, t Coutances en 1828, à Nancy en 1830, en principe, mais en l v ::7 seulement en fait, à Autun en 1832, a Saint-Di Les évéques de Mende (1829 et de Marseille (1824-1 essaient de les relever, mais sans pouvoir y parvenir encore. Elles revivent à Avignon en 1836, à Périgueux en 1837, à Meaux et à Verdun en -’.lençon on 1840, à Paris en 1841. Actes de l’Église de Paris, t. i. p. 298-300, à Strasbourg en 1842 et à’Versailles en 1816-