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CORDAI DE 1801

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pei i lu Sacn Collège qui soutenait le pap<

ince. de février é août 1806, il faisait expulser de Rome tous les cardinaux même italiens qui n étaient

oi dans li Étals romains, entre autres, le 27 i le s< i rétaire il État, le Génois, Doria Pamphili qui venait de remplacer Casoni malade ; deui mois après, le successeur de Doria, le Romain Gabrielli, était expulsé ; li cardinal Pacca le remplaçait (12 juin 1806). Le pape répondit au décret du 17 mai Imi’.i par la bulle d’excommunication’."""" metnoranda, affichée dans Rome au soir du 10 juin, communiquée par un bref du 12 juin a l’empereur qui le tint soigneusement secret, huila nuit du.j au 6 juillet le pape était enlevé de Rome ; le 21 août, il arrivait à Savone ou il devait demeurer jusqu’au 9 juin 1812, séparé de tous les cardinaux, uniquement entouré d’espions. Dans l’intervalle, il avait de nouveau refusé’l’institution aux évéques nommés par l’empereur. Il s’agissait cette fois d’évêques frani ais et non d’un petit nombre : 20 évèchés, sur 60, étaient alors vacants et leur nombre allait s’élever à "J7. Sollicité par Fesch, Caprara et Maury, réconcilié avec Napoléon, de mettre fin à cette lamentable situation, Pie VII persista dans son refus et en expos ;, |< ; triple motif, dans une lettre du 2(5 août 1809 adressée à Caprara. Citaient : l u les innovations religieuses en France depuis le concordat ; 2° le décret spoliateur du 17 mai 1809 ; 3° sa séparation d’avec les cardinaux, ses conseiller naturels, et l’impossibilité’où il était de s’éclairer sur le mérite des candidats proposés. Cette lutte dura sans trêve jusqu’en 1813, Napoléon poursuivant sans succès ce double but : 1° obliger le pape à sanctionner l’annexion de ses États à l’empire, à fixer sa résidence à Paris et à n’être plus que le chef de l’Église gallicane ; 2°trouver le moyen de modifier l’art, i du concordat de façon à obliger le pape à donner toujours l’institution canonique aux évéques nommés, ou à se passer de lui. Il ne songeait pas à un schisme, instruit par l’expérience ; mais, plus d’une fois, il songea à terminer la question de l’institution par voie législative : toujours il fut détourné par ses conseillers laïques de cette solution qui n’en était pas une. Dès lors, il s’adressa à son clergé.

3° Le conseil ecclésiastique de iSOi). — En novembre 1809, il réunissait en un conseil ecclésiastique, sous la présidence de Fesch, l’évêque de Montefiascone le cardinal Maury, l’archevêque de Tours de Barrai, les évoques de Nantes, Évreux, Trêves, Verceil : Duvoisin, Bourlier, Maunay, Canaveri, tous ses obligés ou des ambitieux, avec le P. Fontana, général des barnabites de la province de Milan, et le supérieur de Saint-Sulpice M. Émery, dont Napoléon estimait les lumières et le caractère. Le ministre des cultes, Bigot de Préameneu, soumit à ce conseil une triple série de questions. Les premières intéressaient les affaires de la chrétienté en général. Le gouvernement de l’Église est-il arbitraire ?

— Non, répondit le conseil : il appartient au pape et aux évéques. — Le pape peut-il, pour des motifs d’ordre temporel, refuser d’intervenir dans les questions spirituelles ?

— Non, fut-il répondu, à moins de rapports évidents. — Un concile pourrait-il régler les affaires en litige ou en suspens ? — La réponse fut : Un concile national ne le pourrait pas ; un concile général le pourrait, mais il ne saurait se constituersans le pape. Les Etecondes questions, relatives aux affaires de France, donnèrent lieu aux déclarations suivantes du conseil : le pape n’a à se plain dre d’aucune violât ! Ile du concordat de 1

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duiænt limpli mi ni h-s maximes de i i,

sauf peut-être des art 1. -J* ; el 96,

i arbitrairement l’institution canonique aux évéques de i empire frani t un

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sentira i la fone el la justi ise, l : s’obstinait dans son refus, le gouvernent » droit regarder le concordai i oiaii il

ferait mieux de le garder. Iians ce i national pourrait. u l’impossibilité d’un connlia ménique et le péril de 1 i j. 1 i^-- de l i I m-iitution donnée conciliai revient par le métropolitain à l’égard de ses suiïragants ou par le p ! d’entre eux à l’égard du métropolitain tiendra des bulles pontificales, jusqu’à ce que, g^s

successeurs eussent consenti à l’exécution du concordat » . Les troisièmes questions concernaient d’Allemagne et d’Italie, ainsi que la bulle du 10 juin 1809. Le conseil se dispersa en janvier 1810.

4° L’opposition du pape aus mesure » prises par Sapoléon : les brefs de Savone. — Ces solutions ne pouvaient convenir à l’empereur. En mt me temps donc qu’il Elisait prononcer son divorce et contrat’ond

mariage, il promulguait les deux sénatu 17 et 25 février, celui du 17 transformant itle

déi iet du 17 mai 1809 et réglant la situation dans I pire du pape ayant des palais à Paris, à Rome et où il lui plairait, et prêtant serment <bne jai (aire

contre les quatre propositions de l’Eglise gallicane » ; l’autre proclamant loi générale de l’empire i propositions. Puis, il envoyait auprès du pape toujours isolé les cardinaux Caselli et Spina pour l’ami cepter ces deux actes et à procéder à l’institution des évéques. Ce fut peine perdue. A bout .Napoléon ordonna aux évéques non mains l’administration de leurs di leur

répugnance, il imagina, sur le conseil de Maury, de leur faire conférer les pouvoirs de vicaires capitu’. les chapitres auxquels un décret du 28 févi de rendre l’administration des diocèses vacants. Cela était contraire à la discipline de l’Eglise, mais Louis XIV avait usé aussi de cet expédient pendant la régale de 1681 à 1693, sans que les papes aient condamné la chose formellement. I’ie VII enleva encore cette dernière ressource par i Ks brefs de Savone » . Le 10 juin 1808. était mort l’archevêque de Faris.de Belloy. Le 31 janvier 1809, Napoléon lui donnait coi successeur le cardinal Fesch qui. sans refuser formellement, prétendit garder son siège de Lyon et ne vouloir faire acte d’administrateur à Paris qu’avec l’autorisation du pape. Kn 1810, Napoléon le remplaçait par Maurv, qui avertissait le pape et lui annonçait en mél que le chapitre l’avait élu administrateur capitulait 5 novembre. Pie VII protestait dans un bref contre « l’usage aussi nouveau que dangereux que l’on voulait introduire dans l’Église et qui ouvrait une large voie au schisme et aux élections invalides, et il sommait Maurj de quitter sur-le-champ l’administration du i ! Paris. Au même moment. Napoléon nommait an 1 quede Florence l’évêque de Nancy, d’Osmond. Consulté par le chapitre de Florence sur la question de savoir >i l’évêque nommé pouvait être validement élu administrateur capitulaire, Pie VII répondit par une négation formelle dans un bref du -l décembre. Enfin un troisième