Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 3.djvu/373

Cette page n’a pas encore été corrigée

723

CONCLAVE

.i

lion de i rél tire d’1 i ! de Léon Mil. <’lie

déclaration donna lieu a dei profe italiom nombi de la pari du I in ne Uni <l abord aucun

compte di i clu ion impériale, 1 1, au scrutin du le i irdinal Rampolla obtint une voix de plus. Cependant la majorité se di clara de plus i h plui i a laveur d dinal Sari qui avait di jù Ji voix. Il en eut 27, le malin du 3 i ùl el 35 le oir i min. au Bcrutin du matin, le I i. ni. il’ii obtenait 60. Cf. Battandier, Ann

Ifical, in-S’. Paris, 1904, p. 123 sq. ; Rome, ln-4°, er 1901, p. 60 sq. ; Un témoin (cardinal Hathi Les derniers jours de L’on Xill et le conclave, Ln-12, Paris, 1904.

2. La France, dans l’emploi de l’exclusive, durant tout le xiv siècle, fut beaucoup plus conciliante qui’l’Autriche. Pour le conclave de 1823, Louis XVIII lit simplement savoir aux cardinaux français, par l’entremise du duc de Laval, son ambassadeur à Rome, que, sans exclure formellement personne, il désirait l’élection d’un homme modéré, qui sût tenir la balance égale entre toutes les puissances catholiques. Ce n’était pas un veto proprement dit. Moroni, Dizionario, v Esclusiva, t. xxii, p. 89 ; Bonghi, Pio IX ed il papa futuro, in-8", Milan, 1887, p. 46. Les dépêches diplomatiques échangées à ce sujet entre Chateaubriand, alors ministre des affaires étrangères, 1 1 le duc de Laval, ambassadeur à Rome, en font foi. Cf. Chateaubriand, Mémoire » d’outre-tombe, 12 in-8°, Paris, 1848-1832, t. v ; Artaud, Vie de Léon XII, 2 in-8°, Paris, 1KÎ7. c. vi ; Petrucelli délia Gattina, Histoire diplomatique des conclaves, 5 in-8’, Paris, 1866, t. iv, p. 330.

Au conclave de 1829, la France était favorable au cardinal Castiglioni, qui fut élu, et prit le nom de Pie VIII. Chateaubriand, alors ambassadeur de Charles X, à Rome, voulait faire déclarer le veto, s’il était nécessaire, soit contre le cardinal I’escli, oncle de Napoléon I er, soit contre le cardinal Albani, partisan trop zélé de l’Autriche. Ni l’un ni l’autre n’obtinrent une seule voix. Cf. Mémoire :  ! d’outre-tonibe, loc. cil.

Le rôle de la France, tout en restant discret, fut plus accentué au conclave de 1830, où lut élu Grégoire XVI. Le cardinal d’Isoard, archevêque d’Auch, avait été chargé de faire usage des droits de la couronne. Le Sacré-Collège en fut officiellement averti par une lettre du marquis de Latour-Maubourg, ambassadeur de Louis-Philippe, à Rome. L’intention du roi était d’exclure le cardinal Macchi, ancien nonce à Paris, sous la Restauration, ami personnel de Charles X et des princes de la branche ainée, avec lesquels il entretenait des relations très cordiales. Cette fois encore, le représentant de la France n’eut pas à user de l’exclusive. Le cardinal Macchi, que l’intrigant Albani soutenait, n’obtint jamais plus de 12 voix. Cf. Ortolan, Diplomate et soldat. Mu" Casanelli d’Istria, t. i, p. 200-205.

Ln 1816, pour le conclave où fut élu Pie IX, le gouvernement français n’avait spécifié aucun veto. Dans une lettre aux cardinaux français, M. (lui/ot, ministre des affaires étrangères, disait simplement : « Ce que le roi souhaite, c’est que le successeur de Grégoire XVI soit indépendant par son caractère, par ses principes, poursesantécédents ; qu’il soit Italien. » etc. Cette lettre, sans exclure personne, énumérait les qualités désirables dans le futur pape. Elle se terminait par l’assurance que le roi n’userait de son droit de veto, que si la majorité des suffrages se dessinait en faveur d’un candidat qui, sur ces points essentiels, ne présenterait pas les garanties suffisantes. Ce danger n’était pas a craindre, et le comte Rossi, ambassadeur de France à Rome, auquel le roi s’en remettait pour cette affaire, n’eut pas à intervenir. Cf. (lui/ot. Mémoires pour servir à l’histoire de mon temps, 8 in-8°, Paris, 18581868, t. viii, p. V1 ; Cipoletta, Memorie politiche siti conclavi da Pio VU a Pio IX, Milan, 18(33, p. 239.

Après la morl ; IVaddington, mini

i" cil, net Dufaure (du

I i cb cembre 1877 au i b i i< r 1879 primi r aux cardinaux fraie aie le d< ^n que l< pontife lui Italien : qu’il ne lut pas choisi dant un ordre monastique, pi u en i ont ici le monde

que, habitué au manieim ni di - ad iin s. il fût un homme, nn sentiments modérés, qui rendit possible la ial on de la papauté avec l’Italie. Il ajoutait ;

lis dans quelles limil

d’exclusion, et jeDe me dissimul de l’exercice de ce droit ; mais je crois que, dans tains cas extrêmes, nous n le itérons pa- à le revendiquer, surtout s’il v avait péril de voir élire un ; non Italien, car il pourrait en résulter entre les nations chrétiennes de grandes rivalités d’influence. * Cf. R. di Cesare, // conclave d< Leone XIII, Rom’Joui en se réservant d’agir, le cas échéant, ! nement fraie ais ne confia a personne l.i mission d’user, u nom, du droit de veto. Cf. C’ii iltù catlolica, du rs l’v 7.s. série I0 « , t. v, p. 643. La Fiance intervint encore dans le conclave de Pie X.

3. Quant à l’Espagne, on ne connaît pas d’indice qu’elle ait voulu user de l’exclusive au conclavi Elle marn ! int< ntions, en 1829, en affichant son

hostilité contre le cardinal Giustiniani, ancien non Madrid, qui n’avait pas été favorable aux libéraux, mais aait montré de la sympathie pour les revendications de don Carlos, fils de Charles IV. L’I. aai !

chargé le cardinal Gravina de prononcer I exclusion contre lui ; mais le cardinal Giustiniani n’eut jamais plus de i ou ô voix dans le conclave ou fut élu Pie Mil Lrs choses prirent une autr.’tournure au concla-. l’année suivante. Apres vingt-deux jours d’opérations électorales, le 7 janvier 1830, le cardinal Giustiniani avait obb du 21 voix ; c’était près de la moitié des suffrages, et il n’en manquait plus que 8 pour atteindre la majorité des deux tiers. Le cardinal Marco y Catalan prononça alors contre lui le veto de l’Espagne, au nom du roi Ferdinand VII, par ordre de l’ambassadeur Pedro Gomez Labrador. Le cardinal Giustiniani désista en faveur du cardinal Capellari, qui, malgré les intrigues d’Albani, fut élu et devint Grégoire XVI. Cf. Moroni, Dizionario, v° Giustiniani, t. xxxi, p. 2222"21. Au conclave de 1846, le nouveau gouvernement espagnol n’était pas encore reconnu par le saint-s Il lui fut donc impossible d’y jouer un rôle quelconque. Il n’y a pas de documents établissant que l’Espagne ait voulu user de l’exclusive dans les conclaves de Léon XU1 et de Pie X.

Très nombreux 60nt les auteurs qui ont écrit sur les conclave. Ni us indiquerons ici les principaux, en les distribuant. p< m de clarté, en trois catégories.

1* Constitution et législation du conclave, ou élection du souverain pontife. — Hoffman. Nova scriptorum ac monument torum partim rarissimorum, partim ineditorum cullectio, 2 in-4°, Leipzig, 1731-1733, t. n. p. 1-268 ; Marcelli. maitre de ci lémonies de Léon X, puis évoque de Corfuu. Hituum ecclesiasticorum, sive saciarum cxremoniarum S. II. E. libri très, in-fol., Venise, lâlo : Cteremoniale romanum, sive libri très desacris aeremoniis S. R. E. in eligendo et colendo pou. ti/ice, in-fol., Home. 1516 ; Florence, 1521 ; Cologne, l511J De electione et coronatione ponlifteis romani excerpta, in-fol., Venise, 1510 ; Hanovre, 1613 ; Bignon, Traite de l’élection des papes, in-’i*. Paris, 1605 ; Lavorino, Lucubrationes de conclavi, conclavistis, eorumque privitegiis, et de his qux fiunt sede vacante. De electione romain ponlifteis, in-V, Rome. I Panvini, De varia creatione papa 1, libri quinque, in-M.. Padoue. 1648 ; Barbosa, De jure ecclesuislico univerao.i infol. Lyon, 1650, part. 1. c. i, n. 36-123, t. i. i Tractatus de légitima summi ponti/icis clrctivnc.ju.i-ta morum ponlifteum, prmsertim Gregorii XV et Urbain Ylll constitutiones, et de censuris occasions ipsius clectu i summis pontifleibus ail hanc usque diem. D-foL,

Lyon, 1637 ; Venise, 1638 ; excellent traité ; Dominique tfacri, Nolizia de’vocaboti ecclesiastici, in-V. Messine, I6M