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CONCINA

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, i licite h ol, lou( m avouant qu’aujourd hui, i pratique a Ix oin d’un tempérament. Cf. e. miH combatlail ixix, un » rtain Blanco ou Planco

qui, il. mun di » oui i a italien, taisait i apologie de la BC4 ne et de « comi diens.

année 1753. pour se justifier, Maffei lit pa II. tealri anlichi moderni traltato, Vérone. Il chait à Concina d’ignorer l’antiquité p quoi Concina eût pu répondre en le renvoyant.i Marnachi, Orig. et antiquit. chritlian., i III, p. 143, que lui même ne connaissait pas mieux l’antiquité chrétienne.

Néa oins les idées plus Bévères de Concina trouvaient

beaucoup de partisans. Cf. Sandelli, Epitt., xxxiv, p. 51 ; VAX, p. 82.

Mais à Vérone, où Maffei avait des parti sans intéressés, les idées de Concina sur le théâtre eurent des adversaires passionnés. Il fut en particulier malmené par Philippe Rosa Morando. Cf, Épltre dédiée à la tragédie de Teonse, Vérone, 1755. Pendant un certain temps, il parut aussi une suite d’écrits ayant pour titre : Imposture, oillanie, e strapazzi sparsi nette opère del P. Concina, etc. Mais la collection lut presque aussitôt supprimée.

Maffei se montrait plus modéré que ses partisans dans ses réponses à Concina. Cf. La magia annichilata, I. III. Concina voulant se défendre plus au Ion", publia, en le dédiant à Benoit XIV, un écrit intitulé : De’teatri anlichie moderni contrari alla professione cristi libri due </</ P. Daniello Concina m conferma délie sue dissertazioni De spectaculis theatralibus, alla Santiia di N. S. Benedetto XIV. in-’r. Rome, 17.Y>. Il y reprenait, en les développant, les raisons qu’il y a pour un chrétien de ne pas fréquenter le théâtre.

Avant qu’il ne s’occupât du théâtre, Concina avait déjà combattu ceux que l’on appelait au xvir siècle les athées. Dès 1752, à la demande de Benoit XIV, il avait composé contre eux un livre qui ne parut que deux ans plus tard : Délia religione rivelata contro gli aleisli, deisti, materialisti, ed indifferentisti, libri cinque, 2 loin, in-4°, Venise, 1754. Il avait dédié ce livre au roi de Sardaigne, Charles-Emmanuel. Le ministre du roi, après avoir reçu l’épître dédicatoirc, l’envoya au P.Julio Cordara, S., 1., qui la retint pendant Il mois, dans l’espoir que Concina renoncerait à son projet de publier un livre qui devait fort déplaire aux probabilistes.

IX. LE COMPENDIUM VBBOLOGU& CBRISTIANJS. — Concina laissait en mourant un certain nombre d’ouvrages inédits ou inachevés, entre autres un compendium de sa Théologie chrétienne. Cet ouvrage avait été composé dès 1753, dans un but de vulgarisation de l’étude de la théologie morale. A Rome pourtant, le reviseur s’était montré’très sévère, car on était au fort des disputes ; il lit beaucoup de corrections, d’additions et surtout de suppressions. Concilia mourut sans avoir revu son manuscrit. L’ouvrage parut néanmoins sous ce titre : Théologie } christianæ dogmatico-moralis /’. Danielis Concinse 0. P. compendium, 2tom. in-i°. Venise, 17t10. La même année 1760, une édition du Compendium fut commencée à Bologne sous les auspices des frères Tarufli, mais le cardinal Vincenzo Malveti, archevêque de Bologne, lit suspendre l’édition, après le I er volume. Il en autorisa la reprise, à la condition qu’on ferait imprimer en tête du I er volume la déclaration de Concilia en faveur des jésuites. Cette édition de Bologne comprenait 5 tom. in-iS » ; les i premiers contiennent le Compendium de la Théologie chrétienne, d’après l’édition de Venise ; le v c tome, outre les Monita ail eonfessarios de saint Charles Borromée, les Canones pœnilentiales. et quelques constitutions apostoliques, contenait encore un Commentarium de vila et Studiis mu loris. Après l’édition de Bologne, il en parut deux autres à Venise, l’une chez Simone Occhi, l’autre chez Zatta, l’imprimeur attitré de la Compagnie ! Dans 1 édition Occhi, se trouve

rent Rubeô, prêtre di Porli. En 1765, nouvel

ni, 0. P., réduisit encoi

compendium, qu’il lit pai Wanuale

Corn Fheologia chriitiana "’/ raliê

a /’. Daniele Concina 0. J’. elucubrala proue tractior, 2 tom. in-8°, Mantoue, 1783

. / M", nu. n 1, 1. i i SOt n n. i, i.u -i s. - C’est sans contredit un des ouvrages les plus curieux sortis de la plume de Concina. Cette apologie dut origine aux pub iniques qui s’engagèrent sm I lli’i du probabilisme entre Concilia, d’une | ai PP. Ghezzi, Lecchi, Richelmi et Gagna, s. J., de I a Ceux-ci avaii nt dénoncé l’ou

manquant de base documentaire ; réponse avait Int.. i n son temps, à chacune de tions. Au

Saggio, ii tupplementi teologi,

cina avait répondu par YEsame teologico, etc. ; contre les Avverteme, etc., du P. Lecchi avait paru ! I, lione di qualtro paradossi, etc. ; enfin le Saggio’(

timenti, etc., « le Richelmi et les Leltere d Eug, Apologisla, etc. de Gagna, avaient eu un

altère ai RR. PP. Richelmi < Gagna, i le. I pour répondre à l’accusation de pauvreté documentaire que Concina avait composé ce nouvel ouvrage, ainsi avertissait-il au début, c. i. questi RR. PP ora il piaceredi leggere i vert supplementi, cite eglino bramavano. Mais il se proposait d’autres fins, en publiant ces documents : 1 affirmer la victoire de la Compagnie contre le parti des jésuites probabilistes, cf. Difesa, p. 9 [xxiii] ; 2° illustrer l’histoire du probabilisrne de documents décisifs. Difesa, p.’.'.

Ainsi il portait très habilement un dernier coup à ses adversaires, en leur démontrant péremptoirement et pièces en main que la doctrine du probabilisme était répudiée même au sein de la Compagnie. Bu resti dédiant cette apologie aux représentants de l’aut : général et assistants, c’était une leçon encore plus qu’une apologie que Concina entendait donner. En n ndanl publiques les dissensions >jui s’étaient élevées dans la Compagnie sur la question du probabilisme, Concina rendait plus décisives encore les raisons qui militaient contre ce qu’il appelait le parti liftes dans la Société-. Venger la Compagnie de l’accusation d’être probabiliste, tout en combattant le probabilisme par des documents irrécusables, c’était faire d’une pierre deux coups. Les motifs qui lirent différer la publication de cet écrit ne sont pas connus, mais on peut les rechercher dans la crainte où l’on était, soit dans l’entourage de Concina, soit dans les hautes sphères ecclésiastiques, de donner par cette publication, un aliment nouveau à des disputes déjà longues. Cf. édit. italienne, 1767, Lo slampatore a chi legge. Les divers manuscrits de V Apologie restèrent sans emploi jusqu’en 17(17 ; vers ce temps, on jugea que la publication pourrait être de quelque utilité ; ’, j a Compagnie alors fort éprouvée. De ces manuscrits, l’un en latin était conservé dans la bibliothèque du couvent de San-Marco, à Florence ; un autre avait été déposé à la I nate ; quelques autres enfin se conservaient a V Sur le manuscrit de San-Marco, une édition fut pi rée par les soins de Zatta. de Venise. C’était une traduction en langue vulgaire. Cf. Lo stampatore a chi legge. Elle parut sous ce titre : Difesa délia Cumpagnia tli Gesii per le presenti circostanxe, e giustificazione délie sue dottrine, appoggiata a xxii nionumenli inediti iiel /’. Ici tore F. Daniello Concina dell’online dei predicadori. Opéra utilissima a parrochi, e coufessori, in i. Venise, 6 juillet 1707. lieux ans plus tard, une édition latine fut donnée, à Venise, par les soins de Simone Occhi ; sept nouveaux documents y étaient publiés. Cette nouvelle édition était intitulée : Vimlici.v Societatis Jesu hisce temporibus, e/usque doctrinarutit