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CONCINA

I pontifti usuram,

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, ;, „, , , , , i., 1, 1 atteints dani l’ŒUwede

l affecté tout d’abord un superbe dédain

i, , piaij nanl 1 1 dit* ur ; maie, le uc< èa étant venu, lia

. i, , , , èrent de lactique et commencèrent i d< n

|, , , g avoir empêché la traduction da i Ni probabilisme, i ntrepriae par un prêtre de i B itre, du nom de Ridolfi, pour lea paya de lai allemande, ainsi qu’il re wrl d’une lettre écrite par un autre prêtre de Feltre, en date du 26 juin 1744, i l’im pri ur Occhi, Sandelli, op. cit., p, W, ileoirerenl

eux-mêmes en campagne. Le premier qui attaqua l’ouvrage de Concina fut le P. Jacopo Sanvitale. Il le lit dans une brochure que sea confrères lui défendirentde raire paraître à Veniae. Elle parut i Lucquea, elle était intitulée : Giustificazione de più pertonaggi, e di cvtri toggetti ragguardevoli contra le accuse disseminate a loro pregiudizio, Lucques, I711. (’., rat le P. Vincent-Marie Dinelli, 0. P., qui se chargea de la réponse ; il le fit en vers élégiaques : De querelit probabilistarum ad Danielem Concinam, in-i. Vérone [Lucques], 1744. Sanvitale répliqua : Querele délia gitutificazione ; il y reprenait toutes les accusations portées contre Concina par Millante et Carattini. Dinelli composa alors un secundum sermonem ; enfin, Concina lit paraître nne apologie de son Histoire du probabilisme, sous ce titre : Osservazioni critiche-morali in difeta délia slotia del probabilismo, e del rigorismo, contro il libro intitolato : Giusti/icazione di più pertonaggi ed allri soggetti ragguardevoli, etc., IVs.no. 1741.

6) La Compagnie, trouvant insuffisant le P. Sanvitale. chargea de l’attaque le P. Nicolas Ghezzi, déjà connu par de nombreuses publications. Il prépara donc un Spécimen supplementorum, dont {’Histoire du probabilisme, selon lui, avait grand besoin. Déjà, il avait obtenu l’imprimatur de la Compagnie ; de plus, présenté à l’inquisiteur de la foi, à Milan, où il devait paraître, le livre avait été approuvé par l’examinateur délégué. Mais voici que, d’une façon fort inattendue, le titre du livre d’abord, puis le jugement de l’examinateur, puis le manuscrit lui-même sont demandés à Home. Ghezzi, pour ne pas perdre de temps et dépister l’Inquisition romaine, s’empresse de retirer son livre et l’envoie à Jean-Dominique Mansi, le plus célèbre probabiliste du temps, avec prière de faire paraître l’ouvrage, à Lucques, où il se trouve. A peine commencée, l’édition dut être arrêtée. L’auteur de ce retard fut un prêtre florentin, Jean Lami. Très connu pour ses ouvrages, il écrivit lui-même au général des jésuites pour se plaindre des attaques que des membres de sa Compagnie ne cessaient de diriger contre les personnages les plus recommandables par leur savoir et leurs vertus. Il lui représentait, en même temps, que s’il n’y mettait bon ordre, toute la Compagnie pourrait , , voir à en souffrir. Le général des jésuites lit savoir très officieusement à Lami qu’il ne s’ensuivrait rien de fâcheux pour lui ; en même temps, il donnait ordre de supprimer une satire qui devait paraître contre Lami. mais le factum dirigé contre Concilia n’en restait pas moins. Cf. Reusch, Der Index, t. ii, p. 822. Grâce aux protections qu’avait su se gagner Ghezzi, l’édition du Spécimen fut reprise, mais à la condition qu’au ffir et à mesure les pages seraient envoyées à Rome, pour y élre corrigées. Enfin le livre parut sous ce titre : Saggio di supplenienti teologici morali critui, di cm si abbisogna la storia del probabilismoe rigorismo, in-’i » , Lucques, 17H. Cet ouvrage contenait sept dialogues entre deux chevaliers : lMiilandre et Eudoxe. Ils ont été un peu effrayés à l’apparition de {’Histoire du probabilisme ; mais Ghezzi les console et leur recommande de se tenir en paix. Puis il fait la critique

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de Ghezzi. Il l’i mpi

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bii □ de mettre obatai ublication. mais les édi , i découvert la manœuvre, passèrent on’ci. Novelle florentine, an. 1711. p 367. I

Esame teologicodel libro intitolato : Sagplementi. .., in i Pi aro Vi n

. Cependant le P i’° ur

il rentra en scène avei une brochure intitub Spiegazione brève

[te nella giustificazione d’a’t’J 1, « 

ont crili< liee morali, Lucqi

I71Ô. Cet écrit, de l’aveu même des l’eres de la’. était sans valeur aucune. lieux autres , , i., |, , rescousse : les PP. Zaccbaria et Ghezzi. , ii., ne pul examiner que les cinq prein de l’écrit de Concina. et il publia, sans nom d’aut, . m.. se a es azioni topra i printi capitoli dell’Esame, etc., Bastia [Lucques]. 171.".. De son i Ghi //i reprit quelques pointomis ou légèrement I

par Concina. U donna à son écrit ce titre : Riflettull’Esame teologico ecc. proposte al M. R. ! ’F. fin » . Concina da Niccolo Ghezzi délia C. di

Lucques. [746.

, i Lea jésuites se déclarèrent victorieux et répandu-, nt partout le bruit que Concilia ne pouvait plus répondre. Kn même temps, ils manœuvraient habilement pour gagner les membres de la S. C. de l’Inquisition et circonvenir le pape lui-même. Il fut résolu que l’on défendrait à Concina d’écrire sur matières, à l’avenir. Concina. qui prêchait alors Naples, vint à Rome, et apprit tout ce qui s’y tramait. S, tant fait accompagner du P. Orlandi, procureui néral des célestins, il se rendit chez J r do

Saint-Office, Guglielmo ; là. il apprit, en effet, que la S. C. voulait qu’il n’écriit plus contre Sanvitale et Ghezzi. Certains même étaient d’avis d’étendre cette défense à tout l’ordre dominicain et à Concina en particulier sur toutes les questions du probabilisme. La décision de la S. C. avait été notifiée en même temps au général des dominicains, le P. Thomas Ripoll, et au général des jésuites, de Retz, par une lettre du 2-2 février. Il y était dit : Sibi [Ripoll] a suprema S. Officii Congregatione in mandata dation, ut expresse inhibera suis, et nominale ijisi Concinse, ne quid ampliiis de probabilismo adversus lihetiwn aliosque Societalis Jesu scriptores vulgaretur. De son côté, de Retz notifiait aux provinciaux de la Compagnie la décision de la S. C. par une lettre du 19 mars 1746. Cf. Collection mss. des ordinations S. J-, Munich. I. SI (33). Concina. pourtant, ne se laissa pas déconcerter par la défense du général. Voulant tirer l’affaire au clair, il en conféra avec le P. Joseph-Augustin Or-i. maître du sacré-palais. Celui-ci en entretint à son tour le cardinal Xereo Corsini, protecteur de l’ordre, qui se rendit auprès du pape et lui demanda verbalement quelques éclaircissements. Dans une lettre au général des dominicains, il expliqua ensuite, au nom du pape, le sens de la première défense. Le souverain pontife interdisait toute nouvelle attaque ou réplique i Concina. Sanvitale et Ghezzi, mais il déclarait qui mais sa pensée n’avait été de défendre aux dominicains en général d’enseigner, d’écrire et de défendre la doctrine du probabiliorisme, qui est la plus plausible et la plus sûre. En même temps, le pape demandait au général de faire parvenir ces explications à tous ceux qui auraient reçu la première défense. I>r-i adressa une copie de cette lettre du cardinal Cor-ini à Concilia. Mais les jésuites feignirent d’ignorer ceexplication.-