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CONCINA


monastiea, m qui le litre

avait été" dédii li sauva de la cen tire. Trois ans ploa lard le P. Carattini publia contre le même outi , ,, ., -, , store exemple, atque

horlatu inducta, oo apostolii mon eomprobata, et o SS patriarchi$ !  ! orbe propagata, m diffi

inibut i’Ihsi riiin. "< i/, e, ,

, , , , m très partes tributum, m quorum altéra agitur de uoto paupet tati auctorem commen ta, n duplicit et diteiplirut apottolico-tnonattiea, in i. Vérone, I71 : t. L’ouvrage était dédié au P. Aloyaio-Maria Lucini, commiaaaire général du Saint-Office, a Rome.

Carattini s’attachait à prouver la légitimité « lu pécule et essayai ! de démontrer que les papes, lea conciles, el même lea fondateurs d’ordres l’avaient prévu. Concina répondit par Defensio decretorum concilii Tridentini et apoBtolicorum conetitutionum Ecclesim Romanæ m causa paupertatis monatlicæ advenu » duot lioroi mscriptos : Vita claustrait » el Vindicte regularium. Avint cxtr.’iit neuf propositions de la Vita claustralis, qu’il jugeait dignes d’être censurées, il lea envoya avec sun ouvrage au cardinal Paasionei. Celui-ci. après en avoir référé à Benoit XIV. remit le livre de Carattini à la s. C. « le l’Index. Le premier censeur délégué étail un augustin, préfet du palais apostolique et partisan du pécule ; Passionei obtint que l’on nommât un autre censeur : le P. Aloysio Maria àTurre, procureur général des moines du Mont-Cassin. Son rapport concluait à la condamnation du livre. Le cardinal Lucini écarta la sentence. On nomma alors un troisième censeur, le cardinal Besuzzi, qui, après plusieurs mois d’examen, conclu ! à la correction de certaines propositions de Carattini. Tout heureux d’avoir échappé à une condamnation complète, celui-ci n’en publia pas moins une lettre intitulée : Epistola EZIiriITIKII quarumdatn operis Vita claustralis propositionum, ab auctore ejusdem operis ad amicum teripta et per modum appendicis operi adnexa, Vérone, 1744. Il amendait quelques-unes de ses propositions, mais n’en continuait pas moins ses attaques contre Concina. Le cardinal Passionei eût voulu faire condamner cet écrit, mais à dessein, on omit île le faire prévenir le jour de la séance de la Congrégation. Cf. Sandelli, Epis t., xvi. op. cit., p.’27 sq. Pour ne pas envenimer la querelle, le général de l’ordre imposa silence à Concina.

3° En 1745, prêchant à Rome tlans la basilique des Saints-Apôtres, Concina demanda et obtint du pape l’autorisation de répondre à Carattini. Il le lit par la publication de sa Defensio decretorum… Accedunt Censura in censura-m Disciplinée apostolico-monasticse et Animadversiones in Episiolam exegeticam P. G. C, in4°, Bologne (Venise), 1745 ; in-8°, 1758. La même année, il publiait contre Carattini : Epistola ail Polycarmum viriim cl., in qua D. Nicolai Justiniani Veneti monochatus a fabulis, vanisque commentis asseritur, in-i°. Venise, I745j Trente, 1746 ; 1755. Nicolas Justiniani, moine du Mont-Cassin, plus tard évêque de Vérone, avait publié à Venise, en 1743, une lettre ad Amicum, conire Carattini.

II. cou rnovERSB sur le JEUNE.

1° En 1739, Copelloti, prêtre de Plaisance, publia avec le concours d’un autre prêtre, l’abbé Cazali : Dissertazione teologico-morale crilica inlorno alV incompatibilita del digiuno col mangiar délie carni… in risposta ail’apologia délia dissertaiione del dollar Alessandro Mantegazzi, in-8". Venise. 1738 [1739]. Le but de cette dissertation était de combattre la doctrine établie par Mantegazzi, autre prêtre de Plaisance, dans un écrit intitulé : De jejunio ciim esu camium conjungendo, Plaisance. I71 ! 7. Il enseignait que ceux qui sont légitimement dispensés de l’abstinence ne sont pas dans tous les cas dispensés du jeûne. L’évêque de Borgo-San-Donnino avait déjà tenu cette doctrine dans une ordonnance pour son

diocèse Dam leur dii ertatioi

tenaient que le m tout indivisible qui coi

rder l’abstinence et i ne fan. qu’un seul reps Ainsi quiconque est de l’ab-iinence se

trouve par ce n ni fait soustrait a la loi du jeûne. Et ils concluaient que lea particuliers aussi bien que les coinmunautés, a qui l’on permet pour d i légitimée

de ne pagarder l’abstinence pendant complètement dispensés de la loi du jeûne. Conclu ayant pii* connaissance de l autographe de cette di tation avait tenté, mais en vain, d’en ei.ipêi herla publication. Il obtint néanmoins la permission de copii r b-s témoignages des plus graves théo u lesquels

Copelloti et Cazali s’étaient appuyés. In l’< vingt-cinq jours, il eut composé an livre intitulé La guaresima appellanle dal foro conlenzioso di a recenti casisti al tribunale del buon senso, e délia h,, ..un fededel popolo crisliano sopra quel suo precetlo del digiuno daaccopiarti coll’uso délie carni, permetso pel si, la nocumentodel cibo quaresimale, in-1.. > 1739. I714. 1750. Il réfutait la doctrine de la d, tation en « ’appuyant sur l autorité di s pape-, des > niâtes et des théologiens. Vivement attaqué, il fit paraître, la même année 1739, ui ::édition di ouvrage avec une Apolog fatione.

La lutte n’en continua pas moins. Le P. Fr. lendi, théalin, pour venger Antonin Diana, théatin lui aussi, vivement pris à parti par Concina, composa une lettre dont I impression à Venise lui fui Elle

parut à Lucques sous ce litre : Le liera responsiva ad un amico intorno al libn, intilolato (Juaresima a tanic, e tua prefazione apologetica, Lucques, 1739. Le P. Valsecchi, 0. P., de Vérone et professeur de théologie à l’Atben.eurn de Padoue, répondit à Berlendi. par un écrit, paru à Venise, sans nom d’auteur : Rifles* sopra la lettera responsiva ail un amù alla

guaresima appellanle, in-8°, Venise, 17KJ. l.’ne réplique de Berlendi est restée manuscrite, mais un auteur anonyme nous en a conservé’le canevas dans une lettre très brève, publiée à lirescia. en 1750, sous ce titre : Lettera istorico-critica di un tacerdote sopra tre punti concernent ! la questione del prababilismoe probabiliorisnto. Voir le jugement de Zeni sur les opuscules de Berlendi et de Valsecchi dans Cl. Apostolo Zeno, t. m. p i 279.

3° En 1740. la lutte continue contre le Carême appe-Init. Le P. Hercule Monti. S. J., de Medène, commence ; puis avec le P.Cocconaii. S..I..U publie à Lacques : Difesa délia dissertaiione teologico-morale critica de’Signori Abb. Pietro Copelloti e’Barlolommeo Casali, esposta in alcune ri/lessiuni sopra il libella intilolato : la (Juaresima appellanle. Pans cette diatribe..Monti traitait Concina de disciple d’Arnauld et de Pascal, p. 4 : d’homme pire que Luther et que Mélanchthon. p. 1 i ; de violateur de la foi publique, de calomniateur et de janséniste. Il disait encore que, pour pouvoir mieux répondre, il avait retenu pendant plusieurs mois l’autographe de la I)isserla : ione tenlogico-iiiurale, p. 1.87. Cependant l’intention de Concina était de ne pas répondre. Storia del probalnlismo. t. i, A chi legge, p. x.w, mais Monti l’ayant mis au défi de le faire, car il aurait peur, dit il, de voir se lever contre lui tonte une armée d’écrivains, p. 5, il n’hésita plus et composa une Apologeticam disserlationem (1740), qui parut en appendice au t. u de V Histoire du probabilisme. Elle fut aussi ajoutée a la troisième édition de la Quaresima appellanle, Venise, I741. Monti ne répliqua |

i La querelle étant venue jusqu’à Benoit XIV. il fit examiner attentivement la chose et approuva la sentence de Concina. et le 30 mai 1741, il lançait l’encyclique ambigimus, où il déclarait servandam seUtcel unicam comestionem sicut alias km - ipsi

hoc anno urgentibus caussis dispensantes