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î CI LES’quenti di I ithe d’Antloche

et Marcel il m yre, i i >i mi tthanase, diacre il Alexandrie. H tanctionne en outre soli nnellement laa i lègea dea troi d< Rom<, d’Ali

1 1 1 1,. i, i tntioche. Enfin, il étend a toute l’Église la coutume de i i liée romaine, quant la date il la celél, i ation de la ! te de Piques.

2 i, i concile de Comtantinople, en 381, sous le pape Damase et l’empereur Théodose le Grand. Cent cinquante évéquea > prennent part, et contre Macédonius de Constantinople et Marathoniua « le Nicomédie ils affirment la divinité do Saint-Esprit, en adoptant une Formule du symbole ou au texte de Nicée ont été ajoutés ces mots : to xûptov, -, (coonotbv, ri 1% toO r.x -.yi : ixi(opeu6u VOV, -’i oÙvittXTpi i.j : J’.'.i (TU(i, 7IpO(rxUV.

vov /% : iruv80Ea(éu.tvov, to XaXfjirav’a-x. -’/ npo^rgrùv. En soi et en vertu de sa convocation et de ^i célébration, ce concile n’était qu’un concile gém rai de l Orient ; le pape n’y avait été ni associé ni invité. Ce n’est que par la reconnaissance et l’adhésion ultérieure de l’Eglise universelle qu’il a acquis le rang et l’autorité de concile œcuménique. Cf. Denzinger, Enchiridion, n. 47.

3° Le concile d’Éphlse, en 431, sous le pontificat de Célestin 1° et le règne de Théodose le Jeune. Il définit contre Nestorius et ses partisans l’unité de personne dans le Christ et la maternité divine de Marie, en consacrant l’appellation de Bsoréxoc. Denzinger, n. 73 sq.

4° Le concile de Chalcédoine, en 451, saint Léon le Grand gouvernant l’Eglise et Marcien l’empire. C’est le complément du précédent. Il condamne l’eutychianisme, qui tombait dans l’excès contraire au nestorianisme, puisqu’il méconnaissait la distinction dans le Christ de deux natures parfaites. Entre tous les conciles œcuméniques de l’Orient, celui-ci prime par le nombre de ses membres, qui s’éleva à (> : 50. Nous avons dit plus haut, voir col. 6.">8, ce qu’il faut penser de son 28e canon, attribuant au patriarche de Constantinople la première place a |ins celui de Rome. Voir CiialcédOINE, t. II, col. 2190-2208.

5° Le 11e concile de Constantinople, réuni en 553 par l’empereur Justinien, condamne, comme entachés de nestorianisme, les Trois-Chapitres, c’est-à-dire Théodore de Mopsueste et ses ouvrages, les écrits de Théodoret de Cyr contre saint Cyrille et contre le concile d’Éphèse, la lettre d’Ibas d’Edesse au Persan Maris. Célébré sans la participation, malgré même l’abstention intentionnelle et l’opposition du pape Vigile, il est devenu œcuménique seulement par l’accession subséquente du pontife, que des raisons d’opportunité et de prudence en avaient d’abord tenu éloigné.

6° Le 111’concile de Cous, antinople, en 680, condamne le monothélisme, ses défenseurs et ses fauteurs, et, parmi ces derniers, Ilonorius, coupable de négligence dans la répression de l’erreur. C’est sous le pape Agathori 1 er qu’il avait été convoqué, et c’est Agathon qui y avait délégué des représentants de l’Eglise romaine ; mais c’est son successeur Léon II qui approuva le décret conciliaire en l’interprétant quant à ilonorius dans le sens indiqué.

7° Le 11" concile de Nicée, en 787, sous la régence de l’impératrice Irène et le pontificat d’Hadrien I". D’abord réuni à Constantinople, puis transféré à Nicée à cause des troubles suscités dans la capitale par les iconoclastes, il se prononce pour le culte des images, niais en distinguant avec soin, d’après la tradition, ce culte de vénération, t-iu, t)thct] npô ?x-jVT)91c, du culte d’adorati in, àXr]8(VT| Xccrpsia, qui n’est du qu’à Dieu, et en le marquanl comme essentiellement relatif au prototype. Denzinger, n. iiii sq.

8° Le IVe concile de Constantinople, en 869-870, prononce, conformément aux instructions précises d’Hadrien Il et avec l’appui de l’empereur Basile le Macédonien, la déposition de l’usurpateur Photius.

— conciles

œcumi m ; dent, en 1188. H aj i : pro ennellement, touchant l<

i arrangi nv ni inti rvenu i ntre le Calixte II et i empereur Hem I

lai de Wornu on d<- /

il engage en outre les pi croiser

pour la délivrance de la Terri Sainte.

10" Le // cont ile de Lait ciii, en 1 139, soua Innocent II, condamne les menées Khismatiques de plusieurs antipapes, ainsi que ]>< erreur* d’Arnaud d et il édicté des mesures en vue de faire régner la continence dans le ( Il

Il Le lll’concile de l.atran, en 1179. ^, , uv Ak-iandre 111. condamne les cathar s. H ; d’i lection des papes, en déclarant ralidi ment élu le candidat qui aura réuni les deux t. ers des voix des cardinaux, et il met ainsi fin aux compétitions et aux déchirements provoqués ou lé-ric

Barberont

12" Le IV’concile de Latran, en 1215, sous Innocent III, porte la marque du grand pontife qui l’a convoqué- ; ces ! l’un des plus importants dont I histoire mention. Il condamne valbigeois et les vaudois, di ride l’organisation d’une ci et fixe la

législation ecclésiastique mit les empéchi ma . enfin, il impose à tous les fidèles l’obligation de la confession annuelle et de la communion pascale, double prescription dont chacun comprend et dont l’expérience a montré- les avanta. 13° Le 1° concile de Lyon, en 1245, sous Innocent IV, porte une sentence de déposition contre l’empereur Frédéric II. usurpateur des biens et oppresseur de la liberté de l’Église, règle la procédure des jugements ecclésiastiques et décrète l’envoi de secours aux chrétiens orientaux.

11° Le II* concile de Lyon, convoqué en 1274 par oire X. rétablit une première fois, à la demande de Michel Paléologue, l’union avec les Grecs, qui reconnaissent, outre la vérité et la légitimité du Filioque, la primauté du pape ainsi que le droit d’appel à son tribunal suprême. Il prend de nouvelles mesures en vue d’une croisade.

15 » Le concile de Vienne, en 131 1-1312, sous Clément V, décide la suppression de l’ordre des templiers, condamne la secte des dulciniens, insiste encore sur la nécessité d’une expédition contre les Turcs.

16° Le concile de Florence, assemblé par Eugène IV, a duré six ans, de 1439 à 1445, avec cette particularité que, pendant les deux dernières années, il siégea en réalité à Rome. Il avait été précédé d’un essai fort laborieux à Perrare dès 1438. Ses deux principaux objectifs étaient la ré-forme de l’Eglise et un nouvel essai de réconciliation des (irecs de Constantinople. Ceux-ci rentrèrent en effet une seconde fois dans le giron catholique ; et leur retour fut suivi de celui des Arménl en 14459, des Jacobites. en 1442, des Mésopotamiens d’entre te Tigre et l’Euphrate. en 1444, des Chaldéens ou Nestoriens et des Maronites de l’île de Chypre, en

1 i’. :..

17° Le l" « concile de Latran, convoqué par Jules II, en 1512, et continué par son successeur Léon X jusqu’en 1317. Il avait pour but primaire la réforme du clergé et des fidèles ; mais, soit à cause du petit nombre de ses membres (environ une centaine de prélats, dont la plupart Italiens), soit par suite d’autres circonstances, il laissa le gros de cette tâche à celui qui devait venir ensuite. Il publia pourtant quelques décrets concernant les nominations aux charges pics, le genre

de vie des clercs et des laïques, les moyens de prévenir les abus des exemptions, les taxes à percevoir, etc.

18 « Le concile de Trente, convoqué par Paul III et omert dans Cette ville en loi", transféré deux ans plus