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docilement i m i utie pai le o pal.

F/J’lanlinople, - s.iint Agathon,

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monothi lisme, /’. /.., i. lxxxvii, col. 1 1 T<.

Ii avertit qu’elle est celle mém la bienheureux

Pierre, qui a reçu la charge de paître le » brebis du Christ : par la protection de qui cette Eglise apostoliqui Rome. qui est la tienne, ne s’est jam aucun point du chemiu de la vérité ; dont l’autorité comme chef des apôtres a toujours 6tt fidèlement pcctée et obéie par toute l’Église catholique et par les conciles universels ; A la doctrine apostolique de qui les vénérables Pères et les saints docteurs se se, ni religieusement attachés » . C’était évidemment non seulement leur demander leur adhésion, mais la leur présenter comme obligatoire. Et de f.iit. l’empereur Constantin Pogonat, qui avait assisté au concile, écrit : « Nous avons admiré et accepté l’exposé d’Agathon comme l’ensi ment du divin Pierre lui-même ; et le concile, d< côté, dans sa réponse à Agathon, dit, P. L., t. i wxvii, col. 1247 : « Pour ce qu’il y a à faire, nous nonen rapportons à vous, évéque du premier Biège et chef de l’Église universelle, à tous qui êtes établi sur le ferme rocher de la foi ; et nous avons anathématisé les hérétiques conformément à la sentence que vous aviez portée antérieurement par votre sacrée lettn

4° // « concile de Nicée. — A propos du VII’concile œcuménique, tenu sous son pontilicat, Hadrien I" écrivait, Ilardouin, t. IV, col. 818 : Et sic syttodum islam secundum ordinalionem nostram feceruut, et in pristino statu sacras et venerandas imagines erexerunt. Or, qu’on discute tant qu’on voudra sur le sens et la portée de la première partie de cette proposition, il résulte du moins clairement de l’ensemble que le décret contre les iconoclastes a été rendu par la volonté du pape.

5° 7F « concile de Conslantinoplc. — Quant au VIIIe concile, bornons-nous à relever une circonstance significative : dés l’ouverture de la I" session, les envoyés romains exigèrent l’adhésion de tous les Pères à la formule d’Hormisdas, complétée de manière à présenter la condamnation de Photius comme ri s. lire et comme prescrite par le saint-siège. Des directions doctrinales imposées avec cette autorité catégorique impliquent, au moins équivalemment, éminemment même, la présidence formelle.

Que d’ailleurs les papes aient pleinement exercé cette prérogative dans chacun des conciles œcuméniques postérieurs au VIIIe, c’est un fait trop incontestahle et trop connu pour qu’il soit nécessaire d’y insister ici.

VIII. Confirmation des conciles œcuméniques.

Définition des ternies.


En droit, on entend par confirmation un acte juridique qui, s’ajoutant à un autre, d’ailleurs légitime et valable, mais, en soi, incomplet ou provisoire, lui confère force et stabilité définitives. La confirmation d’un concile œcuménique par le pape est donc un acte du pape donnant aux décréta régulièrement portés en concile œcuménique la valeur de décrets souverains et universels. De cette confirmation proprement dite ou d’autorité, qui ne peut être le fait que du pouvoir suprême dans l’Église, il faut distinguer ce qu’on appelle parfois une conlirmasion d’adhésion ou d’acquiescement, c’est-à-dire rassentiment donne’, la soumission accordée aux décrets

conciliaires par tous ceux, évoques ou simplis fidèles, qu’ils obligent ; il faut en distinguer aussi une simple confirmation purement matérielle ou extrinsèque, consistant en des mesures prises, par quiconque jouit d’une influence suffisante, par les princes notamment, pour as mer l’exécution des mêmes décrets, sans en modifier la valeur légale. Quanl i la confirmation proprement dite, elle est, de joi et comme le terme l’in dique, postérieure aux i

nte, Mais il se peut aussi que i<- coi

pape, auquel les d. | lUto i ] ! o « uménique, se produise dans le con< ile méov « h j.i antérieurement i la réunion du concile dans le

premier cas, il > aura confirmation i tu xtanU

dans le second, confirmation antécédente, à toutefois d’élargir, pour l’un comme pour l’autre, l’acceptation originelle du mot confirmation C’est de la confirmation proprement dite 1 1 subséquente que nous avons à nonoccuper directement. Cf. l’almieri, op. < (t., p. tiiK sq. ; Mazzella, op. cit., p. Nx ; iq.

2° I — Tout le monde admet qu’il

point de concile œcuménique sans la participation du pontife romain et que, sans -on assentiment décret conciliaire serait caduc. Il est égalerru que, pour leconciles ocuméniques auxquels il aiiii. Moment et dont les décrets sont portés en un temps par lui et par l’assemblée, nul acte spécial de confirmation papale n’est requis. Mais que faut-il p< de ceux auxquels il ne participe qu’en la personne cto

délégués’Que faut-il penser en particulier huit premiers conciles œcuméniqui

lies auteurs anciens et modernes ont estimé qu’en pareil cas un acte exprès de confirmation subséquents est nécessaire, et que de fait cette confirmation. donnée aux huit premiers corn i sentiment

défendu par Turrecremata, Cajetan, Melchior Cario, Dollinger, Perrone, Phillips, Hefele, Hergenrôther, Heinrich, Hellinger, etc. D’autres, comme Bellarmin, Hurler, Mazzella. Chr. Pesch, l’almieri. pensent que la confirmation subséquente n’est pas indispensable, qu’il peut suffire d’une confirmation au sens large, contenue dans l’indication impérative par le pape d’une décision à adopter conciliairement ou dans la présence au > in du concile des délégués pontificaux munis d’instructions précises et s’y conformant fidèlement ; mais ils ajoutent qu’en réalité une confirmation subséquente a donnée à beaucoup, sinon à la plupart, des conciles anciens : ceci serait établi historiquement, d’après le P. Pesch, Prælectiones dogm., t. i, p. 270, au moins pour le I er concile œcuménique et le IIP. et d’o l’almieri, pour six, qui sont le P r. le II’. le IV’, 1 le VP et le VHP. Une troisième opinion est d’accord avec la seconde sur la question de droit ; quant au fait, elle n’admet pas qu’on puisse prouver avec certitude qu’il y a eu confirmation papale proprement dite et subséquente pour aucun des huit premiers conciles, la théorie qui a été défendue récemment par M. l’unk et établie sur une minutieuse analyse des document-. Kirchengeschichtliche Abhandlungen, t. I, p. 87-121. Parcourons rapidement, à la suite du savant historien, les principaux arguments relatifs aux différents conciles.

1. /’r Concile de Xicée. — Hefele se fonde ici sur trois arguments : a) l’analogie avec le concile de Ch doine, qui aurait estimé la confirmation papale absolument nécessaire et qui l’aurait sollicitée et obtenue comme telle ; b) une déclaration d’un concile romain de 185 ; c) une déclaration du pape Jules I".

Nous errons plus bas la véritable pensée du concile lalcedoinc, et nous constaterons -ans peine, i bien est fragile la base de la comparaison établie par Hefele.

Le concile de Rome auquel on en appelle est o lui où fut prononcée la dé-position d’Acacius de Continople. A ce propos, après avoir rappelé la pron du Christ, Matth., xvi, 18 : Tu es Petrus, et super > petram œdificabo Ecclesiam meam. et partir ri non præralebunt adversus eam, le concile conlin Ilardouin, t. il. col. 855 : Quatn vocem sequentes, tri decem et veto sancti Puhrs opiat S’iæatv cangregali confirnialionem rerum atquc aucloritalem sanctm