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ou ii i ovoyi r di i’ml - [ri tu n mar quail que. qui a i i i onfi pi par N.-S. J

Christ la digniti impériale « >n la dignité du souvi

, , ni lenui de pensi r et d aviser i ce qui lui |i et di gouvernei selon aa volonté lea peuplée qu’il li m.1 confli - i osuile, à ci tte vérité gén elle rattachait, comme conséquence toute naturelle, aon intervention dana la querelle des iconocla p turquoi, disait elle, obéiaaanl aux inspirations d’un cœur pur et d’une vraie piété, de concert avec tou

el avec les très doctes prêtres d’ici, nous avons lement délibéré sur la situation et, après mûre réflexion, nous avons décidé d’organiser un concile a i umi nique, i

b) Déclaration » impériale ! aux conciles déjà tu blés. — Elles respirent le même esprit que les lettres de convocation. On en pourra juger par deux ou trois exemples.

Devant le concile de Chalcédoine, dans la VI » session, l’empereur Marcien parla en ces termes, Hardouin, t. n. col.’i(i.’!  ; Hefele, Conciliengeschichte, t. ti, p. 475 : ’Appelé par la volonté divine à gouverner, au milieu de toutes 1rs pressantes sollicitudes inhérentes à celle charge, dès le début de noire règne, nous n’avons rien ou plus à cour que d’assurer la parfaite et inébranlable unité de croyance aux vraies et saintes doctrines de la foi orthodoxe. Malheureusement, quelques bommes, par cupidité ou par faux zèle, ont lancé dans le peuple des idées singulières et opposées à l’antique tradition, et ils ont ainsi donné naissance à une erreur désormais très répandue. Pour y apporter remède, nous avons assemblé ce saint concile, avec le ferme espoir que le plus heureux fruit des fatigues du voyage sera un affermissement de la vraie religion… Le but poursuivi par Notre Majesté est d’obtenir que tous les hommes aient sur Dieu une seule et même pensée et qu’ils honorent cette véritable religion catholique que vous leur exposerez suivant les dogmes à nous transmis par les saints Pères. »

.lustinien écrivait au Ve concile, Hardouin, t. iii, col. 51 sq. : « Les orthodoxes et pieux empereurs, nos ancêtres, ont toujours pris soin de supprimer les hérésies naissantes en convoquant des assemblées d’évêques, et de maintenir la paix dans la sainte Église de Dieu par l’affirmation des pures doctrines révélées. Ainsi, lorsque le blasphémateur Arius osa dire que le Fils n’est point consubstanliel au Père, mais qu’il est une simple créature, Constantin, de pieuse mémoire, réunit à Nicée trois cent dix-huit évêques, et par ce concile, qu’il soutint de sa propre présence et qui proclama la consubstantialité du Verbe, il procura la condamnation de l’impiété arienne et la conservation de la vraie toi. » II, après avoir déplore’1 les longues controverses relatives aux Ïrois-Chapitres, il continuait : « C’est pourquoi nous vous avons appelés dans notre royale cité, vous engageant à exprimer de nouveau lous ensemble o> intentions à ce sujet. » Il rappelait ensuite en ces termes l’invitation adressée par lui au pape Vigile : « Nous lui avons également mandé, par nos juges et par quelques-uns d’entre vous, de venir se joindre a vous tous et discuter en votre compagnie l’affaire desilils Chapitres, afin d’arriver ainsi à une formule de foi convenable. »

Plus claire encore et plus expressive est cette communication, faite au VII* concile par [rêne et Constantin, Hardouin, t. iv, col. 38 : i Désirant participera la félicité et à la noblesse de la filiation divine, nous nous efforçons de conduire tout noire empire romain à la paix et à l’unité. Nous voulons en particulier travailler au bien des saintes Églises île Dieu, et nous nous Intéressons vivement à la parfaite entente des prêtres de l’est, du nord, de l’ouest et du sud. Or, par la volonté de Dieu, les voilà, ces prêtres, ici présents dans la per sane de leuri repi ton ! porteurs

Dodale de notn

triarche. Car telle a eu. de tout temps, la loi cilea de cetU I glise catholique qui. dans tout l’uni croit a l’Évangile, Par la volonté el l’in piration de Dieu, nonvou ne réunit i iints

pi. ir

glanlei de -on alliance, pour que vous rendiez un jugemenl conforme aux définitions des conciles ortho I lonstantin hGrand, d’aj istoi iens,

attribué exactement bmême rôle par rapport au concile de Nicée. Il affirme qu’il l’a

pour mettre fin aux déchirements d

Il I J P. G., I… iol. 1068 : qu’il la convoqué par l’inspiration de Dieu.-’<>.

it<. // /-, i. 9, /’.’., t. lxvii, col. S5 : tout cela s. m* la moindre allusion a une coopération ou a un désir du pontife romain.

Dr tous les documenta analysés jusqu’ici une conclusion générale se dégage avec U la r tés de. dence : c’eal que les empereurs, en convoquant les conciles, ne se considéraient nullement comme les instruments on bs représentants du pape, comme ayant besoin de sa délégation ou d aliment. Autrement, on ne comprendrait pas qu’ils ut jamais prévalus, ni explicitement ni implicitement, d’une qualité, d’une circonstance qui seule aurait assuré la limité et la validité- de leur acte ; on le comprendrait d’autant moins qu’ils parlent souvent avec une grande i-ueur et comme réglant une allaire qui res-ortit à leur propre et indépendante autorité, que parfois ils sentent le besoin de recourir à la menace pour se faire obéir, qu’ils rapportent leur initiative à l’inspiration divine, qu’enfin ils en appellent fréquemment à la charge qui leur incombe de protéger l’ordre public, solidaire de la paix et de l’unité religieuses.

2. Non seulement les empereurs se sont attribué purrinrnt et simplement le droit de convoquer les conciles, mais ce droit leur a été reconnu par les contemporains, par les évêques. par les conciles, par mêmes. C’est ce qui résulte de la m moi gna-es. (pue nous possédons nombreux pour chacun des conciles œcuméniques et aussi pour le concile de I les exceptions sont rares et iusullisantes à infirmer la valeur significative de l’ensemble.

Le P r concile de Nie e. dans son décret synodal, rapporte sans plus sa convocation à l’empereur et à la grâce de Dieu, Hardouin. t. I, col. 439 : ’Exstoq, tt, ; toi 9eot) yâpm>( xai io3 6îoçi).e<rrÔTOv JSaT’./.ia) ; Ko » v<rravrfvovi c7-jvaYaYOv ?o ; rui :. Eusèbe dit de son Coté. Yita t., iii, 6, P. G., t. xx, col. 1060, que Constantin, « pour opposer comme une phalange divine à l’ennemi de l’Église, convoqua un concile œcuménique, y invitant par une lettre pleine de déférence les évêques de tous les lieux, f Sozomène, Théodoret, Rulin, parlent de la même façon, sauf que Ru fin nous présente le prince agissant ex sacerdotuni sententia.

Le concile d’Éphèse n’est pas moins affirmatif. Dos le début de sa I re session, il se déclare formellement assemblé par la volonté impériale. Hardouin, t. I, col S’JVofiou (TUYXpOT*]8efoTiC âv rîj’EfîCTi’tov u.r, TfO-c/ ;. £x

Be(nt : <r|M(TOc tûv BeoçcXeotôtùjv xai y iXoxpfrmtv pa<nXéMv. Il n pète cette assertion en termes identiques ou équivalents au commencement de chacune d.’us, dans quelques-unes à plusieurs reprises, et aussi dans diverses pièces relatives à la contr lesvntiochiens, en tout une trentaine de fois. Nulle part, en revanche, on ne trouve indique le concours ou le consentement du pape, dont les h gais étaient présenta et ciaient, par conséquent, à ces d clarations solennelles. De plus. Célestin lui-même, dans une letire à Théodose, le félicite d’avoir compris que la cou.-.