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COMMUNISME COMNÈNE

lent les mi et que l’Égl

voie d’autoi iti M di meuri i I di croiri qui

listi - appliqui dI mal un principe i scellent L production di no « grand i machine* n’eel pa « 

une besogne collective où loul le monde rail équivalemment la même chose, mais une tdi Ite hiéran I i, |, , , mil r de tout lei travailli urs est le patron : il

a les matières ouvrables, il surveille et ami . il recherche les d< bouchés, il < » i r.iu vente, el, pour loul cela, il Be proi ure par le crédit des capitaux consid râbles de roulement : toutes i lions requièrent intelligence naturelle, savoir acquis, prudence économique, le toul activement exercé. I »  » fond de iii, h bureau, le patron mène ses ouvrit rs, comme la pensée mène la main. et celle-ci, le Bimple outil. I. « ouvriers travaillent comme des instruments’"iila din ction inti lligente du patron. Il est ! « principal » arli fr.r dont I ide façonne toul ce que manufacturen ouvriers et lui donne sa valeur. Le dépouiller de son droit de propriétaire Bur ses moyens de production sérail aussi injuste que de spolier l’ouvrier du fruit de son travail. Ainsi, le machinisme industriel sélectionne de fail une aristocratie naturelle du travail ; et, en droit, il est juste que 1rs chefs effectifs de cette cla dent ce qu’ils savent gérer et rendre productif. L’ouvrier qui élabore îles matériaux à eux, -Ion leur idée, mérite simplement la rétribution de son travail surdi choses qui leur appartiennent. Voir Salaire. Toutefois, le régime de la grande industrie postule et

ndre de plus l’association ouvrière, qui, elle-même, subventionne ses membres par le moyen de leurs cotisations et de leur caisse commune. Cet appoint collectif aux ressources individuelles des salariés leur devient une force nécessaire et puissante en face des crises de la vie domestique ou du travail ; cette force rétablit l’égalité sur le marché du travail entre les employeurs et Il employés, et la justice réclame sa présence. Howell, Le passé et l’avenir des Trade Unions, trad. Lecour Grandmaison, Paris, 1892 ; P. de Rousiers, La question ouvrière en Angleterre, Paris, 189Ô ; P. Bureau, Le contrat de travail, le rôle des syndicats professionnels, Paris, l’.Hrj. Par suite, les métiers divers que le machinisme et le grand atelier ont transformés réclament un régime varie’de propriété patronale, de propriété ouvrière, île propriété syndicale, également requis par les besoins des travailleurs et par leurs droits. Voir COR-PORATIONS.

Ces exigences concordâmes des faits économiques et des principes moraux permettent de croire que la morale chrétienne ne sanctionnerait pas cette spoliation du patronat, que le collectivisme actuel réclame encore. Ce sérail injuste deux fois : pour le patron d’abord ; ensu i le pour la classe ouvrière, elle manquerait des chef* naturels dont elle a besoin dans les ateliers, et que remplacerait — au détriment de tous — l’Etat, mauvais patron par essence. Voir ÉTAT, l’État patron. Sans doute, cette conclusion ne se propose ici qu’à titre d’opinion. Nul n’a le droit d’engager par avance l’Église dans un problème que discutent respectivement, selon leurs compétences, les moralistes et les sociologues. Mais, le principe de justice qui attribue le produit au producteur ne requiert-il pas les trois formes de propriété qu’on vient de distinguer, étant donnés les producteurs qui se hiérarchisent dans le grand atelier ?

i i citations qui étaient nécessaires dans le a irticle

m.1 y donner tes i éférenci

ogiques de la doctrine sur le communisme. On les trouvera classées par ordre de date dans les paragraphes relatifs au communisme évangélique et à l’essai de Jérusalem i Vouveau Testament), aux Pères de l’Église, aux scolastiques, aux papi a modernes (Actes pontificaux).

Par suite, il a s »ie préférable d’annexer parallèlement a

te partie du sujet l’indication des spéciaux de

scieno isi iuvent décrits les faits économiques, donnant

I 11-, q. i iv, a.J.uJl M. -11. Si IIWMM.

    1. COMMUNISTES##


COMMUNISTES, hérétiques du m Us

(Igun nt. sous le nom de communeUi, dans 1 1 des constitutions de Frédéric II contre les hérétiq 22 P ie. 1230. Cf. i I.--A. Huillard-Bréholles, H , m dipl mtatù a 7, t. va, p

Etienne de Bourbon raconte qu un hérétique, de retour de la Lombardie, où il avait séjourné pendant dix-huit ans. lui dit qu’il s avait là dh

doxes, qui B’excommuniaienI les i - eti

parmi elles, les i ommuniati ainsi appeli - quia twiwiiti » , , , , : oninia dictml esse debere et. riques, publiées par A. Lecoyde la Manie. Paris, 1877, p. 281. Tels Boni les -euh renseignements que nous ayons sur les communistes du moyen âge. Frédéric II, qui énumère pêle-mêle dix-neuf sectes ou portions

hérétiques, place li nelli nti

cariens, secte probablement cathare d’après C. Schi Histoire >t doctrine de’« secte d » albi geois, Paris, 1859, t. ii, p. 2815. raudoise d après P. Alphandéry, Les idée » morales citez les héL itins

au début du nw siècle, Paris, 1903, p 18£ warini, secte inconnue. Etienne de Bourbon hs met entre une secte manifestement vaudoise (elle prol que S& (e/nm’es, tout pwune Jes hommes, sont pn à condition d’être Bainti cte de rebaptisants,

ommunisles formèrent-ils une - te part, ou se rattachèrent-ils aux vaudois ou aux cathares ? Schmidt, op. cit., t. l. p. 1 Î3. en fait une secle autonome, à la fois communiste et anahaptimut point est

inexact ; les rebaptisants dont parle I. tienne de i bon sont présentés par lui comme différents des communistes). AJphandéry, op. cit., p. 186, les considère comme un groupe vaudois et le contexte d’Etienne de Bourbon semble autoriser cette manière de voir. Mais faut-il prendre avec une rigueur absolue toutes les il"’fournies à Etienne par l’hérétique revenu de la Lon die ? Et n’y aurait-il pas lieu de rattacher plutôt les communistes aux cathares ? Incontestablement les idées communistes lurent en faveur chei les cathan -V. ParetO, Les systèmes socialiste*, trad. Paris. 1902, t. I. beaucoup plus que chez les vaudois. Alain (non pas île Lille, mais peut-être du l’uyi, De fide catliulica contra hæretieos sui temporis, 1’- L., t. ccx. col. 366, dit qu’ils affirment que lex naturalis dictai oninia communia. Et, dans la table de concordance des opinions des trois groupes cathares, albanais, bagnolais it concorézien, qui fut dressée vers le milieu du xiir sié t qui nous a été conservée par le chroniqueur G rais Peregrinus Priscianus, apparaît comme commune aux trois groupes cette affirmation quod £"< non debeat possidere aliquid msi m commuai. Cf. C. P. llahn. Geschichte der Kelzer ini Mittelaller, Stuttgart, 181."). t. i. p..">o0.

F. Vi r.Nrr.

    1. COMNÈNE Andronic##


1. COMNÈNE Andronic, fils d’ISBAC Comnenc.

Sebastocrator.Néen 1113, il fut, selon Hertxberg, l’aventurier le plus célèbre de son siècle, et sa vie est un

roman où la fantaisie semble s’être donne libre carrière. Au dire de Nicelas Chômâtes, il était 1res versé dans II s lettres. L’Écriture sainte lui était 1res familière, et de ses lèvres jaillissaient souvent les paroles et les s, u tences de l’apôtre saint Paul. /’. a., t. cxxxix, col

En 1182, la faveur du peuple le lit monter sur le trône

impérial de Byzance. Il s’j livra.i des atrocités inouïes,