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COMMUNION EUCHARISTIQUE SOUS LES DEUX ESPÈCES 560

Apol., l.i. 86, 67, /’. G., t. m.’-..1. lis iq., menl in-iii formellement li di ux esp< ces comme étant habituellement reçues dani la communion. Au milécle, malgré qui Iquei exception ! plui apparentes, la coutume

identique. Tertullien, De resurreclione <" c. iii, /’. /.., i. ii. col. B06 ; s. Cyprien, EpUt., Lxiii, c. iii, /’. /.., t. iv, col. 380 ; Teitamentum l>. A’. Jrsu-Christi, i dit, Rahmani.l. U.c. x, Mayence, 1899, p. 139 q. Au i Biècle, le môm ! ’-M i ii i’ni 1 1 d

lie. s. Cyrille de Jérusali iii, ’.'"/., mu, <. an, /’. G., t. uxiii, col. I 125 ; S. Basile, Epist., m m. P. < ;, t. xxxii, col. i.^i ; s. Jean Chrysostome, In / Cor., homil. ixvii, ii. 5, p. c… t. i ii, col. 230 sq. ; s. Ambroise, De my$tei lis. c. mil m. 1, 7 sq. ; c. i, n. 53, /’. /.., t. xvi, col. KM’iiiT. Au v vi. >cle, saint Augustin, Epist., v mu. n. 9, P. /.., I. xxxiii, col. - ï* » *. tt’uioprnc de cet usage pour l’Afrique. En Italie, en Espagne et dans le reste de l’Occident l’usage subsiste aux Biècles suivants, s. Grégoire le Grand, Homil. m Evangelia, homil. xxii. n. H, P. /… i. ixxvi, col. 1179 ; Di’iL, I. IV, c. iviii, P. L., t. i.xxvii, col. £25 ; I, , teptem psalmo » ptenitentiales expositio, ps. vi, n. 11, /’. L., t. i.x.xix, col. 640, S. Isidore de Séville, De ecclesicuticia officiis, 1. I, c. xviii, P. L., t. i. xxxiii, col. 755 ; s. Bédé, Epist., ii, ad Egbertwm antistitem, P. L., t. xciv, col. (itiô ; Walafrid Strabon, De rébus ecclesiasticis, c. xx, P. L., t. cxiv, col. 942 ; Rathier de Vérone, Synodica ad presbyteros, n. 10, P. L., t. cxxxvi, col. 562. Il on était encore de même en Orient. Le synode de Dovin (Arménie), tenu en 527, can. 7, décide que les prêtres ne doivent pas, à cause de leur pauvreté, diminuer le calice de la communion, llefele, Histoire des Conciles, trad. Leclercq, t. ii, p. 1077. Au ixe siècle, saint Xicéphore de Constantinople (t829) affirme encore le maintien de la communion sous les deux espèces. Antirrheticus u adversus Constantinum Copronymum, P. G., t. c, col. 337 sq. Parallèlement à cette coutume presque universellement constante, se rencontre aussi un certain usage de communier sous une seule espèce, surtout en dehors des églises. Nous mentionnerons les faits principaux. — a) Communion sous la seule espèce du pain assez fréquemment autorisée dans les maisons privées pendant les premiers siècles. — Aucun document n’atteste cet usage ni au I er siècle ni au commencement du n » . Saint Justin, Apol., I, n. (57, P. G., t. vi, col. 429, dit seulement qu’après le sacrifice eucharistique célébré le dimanche, r, ô : a20<r.ç /.ai r, |i.ET<xta)v| ; i( à-o tgjv E-J/api<TT/ ; -Oivxcov |y.a<jT< ; > Yfvevat v.* toc ; ov — xpoCm Sià tûv £tav. ôvtov nfnTiîTai. Les actes de sainte Eudoxie, martyre au commencement du IIe siècle, tels que les rapportent les hollandistes, c. XII, Acta sanctorum, Paris. lSti.">, t. i martii, p. 19, d’après un ancien manuscrit datant peut-être du VIe ou du vif siècle, ne paraissent point garantir la conclusion déduite par Corblet, Histoire du sacrement de l’eucharistie, 1. XII, c. i, Paris, 1885, t. I, p. 518, que les fidèles gardaient dès lors dans leurs demeures la sainte eucharistie pour s’en nourrir les jours où ils ne pouvaient se rendre à l’église. Les actes ne parlent point d’une demeure privée, mais d’un édifice sacré où Eudoxie entra pour y prendre la sainte eucharistie. Accurrit in sacram œdem, rcseralaque illic aivula in qua divinum donwn reliquiarum sancti corporis Christi servabatur, inde particulam acceptam sinu recondidit. Cet édifice sacré est apparemment donné comme dépendant de Vasceterium des vierges dont la direction est attribuée a Eudoxie. Y avait-il dés le commencement du il’siècle eu Phénicie un asceterium de ce genre, surtout très voisin d’un cœnobium de moines vivant en communauté sous l’autorité d’un et -tique, comme le rappor tent ces mêmes actes, <. ix, p. 10 ? Rien en dehors < ! ce manuscrit d’une époque bien postérieure ne donne lieu de le supposer. D’ailleurs, comment concilier une

telle assertion avec le (kit hictoriquemei que

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lure que i point. i

nt -m’plusii un autres, d unautorité au :

douteuse.

Avec Tertullien, au commencement du mnte le premier document forme], i

tnme d’un mariage éventuel avec un infidèle au cas i.- aurait recouvré sa liberté, Tertullien raisonne ainsi : Non teiet maritus quid tecreto ante >mne i, mu gustes, et s, tciverit este panem non, , esse ipn diciturt Ad uxorem, I. I, c. v, J’. J… t. i, col. 1296. Ce qui ne peut s’entendre quidu pain charistique. Vers le milieu de m siècle, saint Cypi .-n mentionnant les châtiments dont Dieu frappait fois fs lu psi, rapporte le fai ! d’une personne q . i n t d’ouvrir avec des mainindignes anam. » , , , , ], ’, , Domini tanctum fuit, fut éloignée par le feu qui s’en échappait. De lapsis, c. xxvi, /’. i.., t. iv, col. 48(5. Ce fait rapproché du précédent ne peut tendre que de la réserve du pain eucharistique. Pans les deux circonstances tout autorise à conclure qu’il s’agissait d’une coutume universelle a c. tte époque, au moins en Afrique. Au iv rès les persécuti

cet usage subsistait encore a Alexandrii pte,

au t. : de saint Basile : èv’AXgga

A’; --T’.i ixaurtoc mm t&v év).a<2 re).oûvt » v u> ; ir jcXetffTOv ï/i : xotvuvfav i- î.tv* /.j : i-i J ; -,

Ta ;, |uraXa|16£vei ô : ’lauroO. Epist., xem, P. G., t. xxxii, col. 485. Saint Jérôme constate le i.orne

à son époque. Parlant de ceux qui communiaient posf debitum conjugale, il dit : Otuire ad martyres ire non audenf ? quare non ntur ecclesias ? An alius

in publico alius ni donio C/irtsius est : ’Quod in ecclesia non licet née domi licet. Epist., xxviii, n. 15. P. L., t. xxii, col. 506. Saint Jérôme ne blâmant point cet usage, mais seulement son application en cette cir. tance, l’on peut conclure que la permission existait encore. Quand fut-elle ahsolument et universelh i retirée’.' Il est difficile de le déterminer exactement. Aucune défense positive ne fut portée par le canon 3* attribué au concile de Saragosse de 380, ni par le canon lie du concile de Tolède en 400, déclarant excommuniés et sacrilèges ceux qui ne consommaient pas dans l’église l’eucharistie qu’ils y avaient reçue du prêtre. Hefele. Histoire des conciles, trad. Leclercq. Paris. 1908, t. i, p. 987 ; t. n. p. 124. Cette interdiction frappait les priscillianistes qui à l’église ne consommaient ritn du pain eucharistique. Elle n’empêchait point de r ver une partie du pain eucharistique pour la communion à domicile.

En Orient, l’usage s’est maintenu plus longtemps. Il existait encore au viii f siècle au moment de la persécution iconoclaste. Grâce à la permission qui était encore donnée au laïque de se communier lui-même avec le pain eucharistique emporté à domicile, les fidèles pouvaient, sans s’associer aucunement avec les hérétiques, communier comme auparavant. Pargoire, L’Eglise byzantine de 527 à 547, Paris. 1905, p. 339 sq.

L’usage d’emporter et de réserver le pain eucharistique était particulièrement fréquent chez les anachorètes après le milieu du IIP siècle. C’est ce qu’affirme saint lîasile au moins pour les solitaires privés du voisinage d’un prêtre : llâ/Ti ; yàp o : v.i-’x tj ; jxova^ovTE ;, ëv6a fir, îstiv [speuc, xotvuvtoM o"xo : xaTîyovtxç. à ; ’saurûv (i£Ta>a ! H’1âvoj7 ! v. Epist., xciii, P.’'. t. xxxii, col. 485. VHiatoria lausiaca, c. ix. lu. /’. (.’.. t. xxxiv, col. 1027. 1147. rapportant la coutumi beaucoup de solitaires de communier chaque jour à l’heure île none, avant de prendre leur nourriture corporelle, permet de conclure que l’eucharistie était sou-