Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 3.djvu/265

Cette page n’a pas encore été corrigée

COMMUNION EUCHARISTIQUE DOCTRINE GÉNÉRALE

, 6

et | <l. f.ini de confeiweiii

mou préalable, de r au plat t"t H ne peut

itteadre l’époque où il habituellement,

Dentinger, n. 110, ni le Jour de la première m

, p, , i, -. |, bri ra enauite, maia il doil se cou plus tôt, c’eatA-dire, de l’avU oommua, dam le délai de trois jours, il c l « t même se confesser plus tôt, il en Bvail La possibilité auparavant et prévoyait qn’U ne pourra plus le faire dans le délai prescrit. Si l im| bilité de se confesser dure plus longtemps que trois jours, il est exempt de tonte faute en ne se confessant pas, maia il ne peut pas célébrer a moins qu’une nouvelle nécessité < ! < le Dure ne se présente. Celui qui ayant oublié un péché dans sa confession précédente,

, célébré sans se confesser à nouveau est-il tenu, après

avoir célébré, de se confesser an plus té, t’.'.Non, dit s. Alphonse, 1. VI. n.’lt~, cur il n’avait pas conscience d’être en état de péché mortel ; le précepte du concile de Trente ne le concerne donc pas. Quant au pi qui, en état de péohé mortel, aurait célébré sans nécessité ou sans confession préalable, alors qu’elle lui était possible, le précepte du concile ne le vise pas non plus. On en donne cette raison qu’ayant célébré sacrilègement, en violant le droit divin, il ne serait guère retenu par la crainte d’enfreindre une loi purement ecclésiastique. Néanmoins, d’après de Lugo, disp. XIV. n. 150, si ce même prêtre venait ensuite à être dans la nécessité de célébrer et dans l’impossibilité de se confesser préalablement, il retomberait sous la loi conciliaire.

Vil. EFFETS. — 1° Synthèse des effets de la sainte communion. — 1. Comme l’explique saint Thomas, Su m. theol., Ill a, q. i. xxix. a. 1, la sainte eucharistie peut être considérée sous de multiples aspects qui aident à comprendre la nature et l’étendue de son efficacité. D’abord, ce sacrement contient Jésus-Christ qui, venu en ce monde pour apporter aux hommes la vie de la grâce, opère en eux cette même vie en se donnant à eux dans l’eucharistie. Ensuite, ce sacrement représente au vif la passion de Jésus-Christ ; par conséquent, il possède pour produire les effets, en vue desquels il a été institué, la même efficacité que la passion de Jésus-Christ elle-même. Or, l’eucharistie est administrée sous forme de nourriture et de breuvage ; c’est pourquoi ce sacrement opère q uant à la vie spirituelle les mêmes ellets que la nourriture matérielle produit quant à la vie corporelle ; il la soutient, la développe ; il répare les pertes de l’homme et lui est une source de plaisir. Enfin, le pain et le vin qui sont les symboles eucharistiques sont formés tous deux d’une multitude de grains réunis en une seule masse : l’eucharistie est donc le signe de l’unité catholique et le lien de charité qui unit les fidèles entre eux.

2. Le concile de Florence, Décret, ad Armenos, Denzinger, n. 594, a ordonné logiquement les considérations précédentes. L’effet que produit l’eucharistie dignement reçue est, dit-il, d’unir l’homme à Jésus-Christ. Or, c’est par la grâce que l’bomme est incorporé au Christ et à ses membres ; par conséquent, ce sacrement augmente la grâce dans ceux qui le reçoivent dignement et il produit sur la vie spirituelle tous les effets que la nourriture matérielle produit sur la vie corporelle : il la soutient, L’augmente, répare pertes et la délecte. Urbain IV. const. Transitants. Ce sacrement nous rappelle l’agréable Bouvenir de notre Sauveur, il nous écarte du mal. nous fortifie dans le bien, nous fait croître en grâces et en mérites. In des termes un peu différents, le concile de Trente, sess. XIII, c. ii, enseigne la même doctrine. Jésus-Christ, dit-il, a voulu que l’on recul ce sacrement comme un aliment spirituel qui nourrirait 1 homme et le transformerait au point de vivre de la vie de celui qui a dit : Celui qui me mange vivra éternellement :

< t rasai co mme un remi de « pu délivrerait l’honni* fuites quotidiennes al fa mor telles. En outre, il s voulu que ce sacrement B de notre rature et b ræUe félicité et par vu I symbole de I anité du corps dont il est la chef..

auquel il a voulu que nonftlSeJQBS unis comme autant

de membres par les liens étroits de | a toi, de l’i

et de la charité, l.n résumé, la th ik-Ls

de l’eucharistie repose sur les deux points sunants : a) l’eucharistie unit les (idéles < lésus-ChrisI par

bs liens de la (baril.- ; b} de cet effet principal découle

un ensenrUe complets d’effets particuliers qui ne sont pas tans analogie avec cens produits sur la vie du corps par la awaarritnre matérielle.

J L’eucharistie, sacrement d’union avec Jésus-Christ. — L’efficacité surnaturelle de l’aliment eu ristique résulte de ce que celui qui mange la chair et qui boit le sang du Sauveur demeure en Jésus, et que Jésus demeure en lui. Cette mutuelle inhabitation de Jé-I ans le communiant et du communiant en Jésus se fonde sur la participation à la même vie divine, que le I ils tient du l’ère et qu’il communique à ceux qui le reçoivent dans |, sacrement La communion di r m ment

produit une double union entre le fidèle et J< Christ : 1. l’union sacramentelle par le Uii même de la réception des saii 2. l’union spirituelle

qui est l’effet propre (lu sacrement

1. L’union sacramentelle se réalise au"i bien les pécheurs que chez les justes par la manducation des espèces consacrées, et dure jusqu’à ce que ces espèces soient substantiellement altérées. C’est une simple union de contact, identique à celle qui existe entre les deui esp< ces contenues dans un ciboire et ce ciboire lui-même, de Lugo, dist. XII, n. 109 ; elle : donc pas une union physiologique qui porterait dans les veines du communiant les atomes da corps et du sang divin du Christ et qui le nourrirait ainsi à la façon des alimentai matériels. Ce système, soutenu de nos jours par le P. Leray, Constitution de l’univers, pari. Il en contradiction avec les conditions de l’état sacramentel. Il faut chercher ailleurs que dans une action immédiate et d’ordre physique le fondemeut des relations, dont il sera question plus loin, de la sainte eucharistie avec la résurrection bienheureuse des corps.

2. Lorsque la communion est faite dignement, le sacrement, étant reçu et ne rencontrant pas d’obstacle. produit son effet propre qui est l’union spirituelle. Si quelqu’un mange ma chair, dit Jésus-Christ, il demeure en moi et je demeure en lui. Joa., vi. 07. — ai La présence sacramentelle au sein du communiant ne suffit pas à l’amour de Jésus-Christ pour cette âme ornée de la grâce sanctifiante ; il veut s’unira elle pour y alimenter par une action profonde autant que n rieuse la vie surnaturelle. Ce n est [ as même assez de parler d’union intime, car l’eucharistie a pour but de transformer progressivement l’homme en Jésus-Christ, de telle sorte qu’il vive de la vie même d i ist,

c’est-à-dire que tout en lui, pensées, sentiments, di actions, soient conformes à Jésus-Christ. La réalité de cet ellet est exprimée par les paroles du Sauveur : Celui’lui me mange vivra jiac moi. Joa., vi, 58. Saint Thomas rend parfaitement raison de cette merveille, quand il dit, Sum. theol., III a, q. î.xxtx, a. I, ad 2um, que ce sacrement ne confère pas seulement la grâce habituelle, mais qu’il excite le communiant à agir selon ce qui est écrit : La charité de Jésus-Christ nous

te, c’est-à-dire nous ] -i i répondre à l’amour

le Jésus-Christ par un amour sans cesse crois-Cependant les autres sacrements ne font-ils, aussi, grandir la charité dans l’homme Sans doute, mais l’eucharistie a pour but spécial d’exciter, d’enflammer La charité dans l’homme : c’est à ce but qu’art ordonnée la grâce sacramentelle de la COI union et il