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COMMUNION EUCHARISTIQUE DOCTRINE GÉNÉRALE

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i il.- i i iii,, . ollea subsistent même en partie dam les pensionnat* catholiques, quoique, eomn dit Gasparri, t H, n. 1168 iblissements, il

pini tellement des situations par ticulières où li préïri pourrait user du droit qu’il a, istant toute dis| ntr tire de la i< gislation

. d’adrai ttre un i nfanl à la communion pi a ci ujet, il est à noter’i" i □ vertu de I usage existant en France, l’admission à la première communion

u, . dire que tout enfant doit faire

cette communion dans sa paroisse, Bauf permission du curé.

2. Communion des aliénât, etc. — a) De l’avis de plusieurs théologiens, les aliénés de naissance qui ont été baptisés sont capables de percevoir les fruits de l’eucharistie, lie I.ugo, ilisp. XIII, n. 23. Sous ce rapport, ils sont assimilables aux enfants privés de raison : en tout cas. il est interdit, Rit. rom., loc. cit., n. 10, de donner, en quelque circonstance que ce s, , jt, la sainte communion, à ceux qui sont atteints d’aliénation complète. — b) La même prohibition s’étend à ceux qui, à l’âge adulte, ont été frappés d’aliénation complète. Le rituel romain ne les distingue pas d, -s précédents, mais saint Thomas pense qu’on peut leur donner le viatique si. tandis qu’ils jouissaient de leur raison, ils ont montré’de la dévotion envers l’eucharistie. Sum. theol., 111’. q. î.xxx, a. 9. < » n peut certainement leur donner la communion en cette circonstance, mais il est mieux de ne pas le faire, à cause du danger d’irrévérence envers le sacrement. — c) Si l’aliénation est intermittente, on peut, dit le rituel, donner la communion pendant les intervalles de lucidité’, pourvu que le sujet montre quelque dévotion et sauf danger de manque de respect envers le sacrement. En dehors des intervalles de lucidité, il ne peut être question que de la communion en viatique : la réponse est la même que dans le cas précédent. — d) Quant aux sujets dont la raison demeurée ou retombée en enfance autorise des doutes sérieux sur leur capacité de communier, saint Alphonse, 1. VI. n. 303, et avec lui la plupart des théologiens pensent que la communion ne peut leur être donnée qu’à Pâques et à l’article de la mort. D’autres laissent à l’appréciation du prêtre le plus ou le moins grand nombre de communions à accorder selon la capacité- et le désir du sujet. Cf. Génicot, Theologix moralis instiluliones, t. ii, n. 1907. — e) Les mêmes principes doivent être suivis pour l’admission à la communion des sourds, sourdsmuets, muets, aveugles de naissance, qui n’ont pas reçu l’éducation spéciale qu’on donne aujourd’hui à ces disgraciés de la nature.

Cassien, Collât., vii, n. 29, HO, P. G., t. xi.ix, col. 708-710, interroge’" par Germain sur la question de savoir si les possédés du démon devaient être privés toute leur vie de la communion, répondit que les anciens ne la leur interdisaient jamais ; quin immo, si possibile esset, eliani quotidie cis impartir) ea » i debere censebant. La parole de l’Evangile : Nolite sauctum dare canibus, Matlh., vii, (i, ne va pas ad rem. La communion n’est pas donnée ad escam dærnonis, mais plutôt ad purgationem et tutelam corporis animteque. De nombreux exemples montrent qu’elle délivre les possédés.

Circonstances diverses.

a) Il est interdit aux

fidèles de communier deux fois le même jour. Celle régie n’a pas toujours existé ; les canoniales la déduisent des c. m -x ii. De célébrations misBarum, 1. III Décrétai. , où il est défendu au prêtre de communier trois fois le jour de Noël à moins qu’il ne célèbre trois messes. Il y a deux exceptions, toutes deux fondées sur le droit divin. La première se vérifie dans le cas où il faudrait soustraire le sacrement à la profanation, la seconde, dans le cas où une personne, qui aurait communié le

matin, tomberai) le même jour en danger oV devrai ! recevoir le viatique. Mali ce dernier poin conti ir Vi itiqi e. — e) Le i ; eu » islie défend de la donner, même l’article d mort a. aux malades atteints de vomissements fréqu’.. Menai, t. xxin.

col. i K. ou de tons continuelle ou de tonte autre lion analogue qui empêcherait la déglutition ou voquerail le rejet d Rit. rom

communions infirmoruni, n.’.~, . -’il y a doute, il faudrait consulter le médecin, ou dan faire un casai préalable avec une hostie non ou s’abstenir de donner le sacrement ; l>. dans les I infâmes et en g< néral dans tous les endroits mal fat c. a t., us ceux qui sont privés de li m « ns dans ne nedu péché ou après une vie manifestement daleuse. Le sjnode de Tribur "’>’< décidait tou que si quelqu’un, blessé au moment ou il commettait un o ! ou un autre méfait, se confi sa faute, il

rait la communion. Can. 31, Hansi, t. xviii, col. 1318.

VI. Dispositions.

Elles concernent le corps ou l’âme. — I. dispositions corpoiellbs. — Elles consistent dans l’observation du jeune eucharistiqi dois une certaine pureté- et modestie corporelL [o Jeûne eucharistique. — I. Histoire. — Jé-sus-i. ayant institué l’eucharistie après le re| de la

Pâque, il était naturel que l’usage de consacrer les aainia mystères et de communier après un repas pris en commun s’introduisit parmi <- premiers fidèles. Rien, cependant, ne prouve que cette coutume ait été ad. partout dans la primitive Eglise ; on sait seulei quille a existé à Jérusalem, Act.. ii, . 16 ; à Cou.’1 Cor., xi : à Smyrne, S. Ignace, Ad Smyrn., n. 8. /’. G., t. v. col. 711. et sans doute dans quelque autre K.ulise particulière. A la vérité, Tertullicn mentionne encore l’agape ou repas commun des chrétiens, - ; loget., c. VII sq.. P. L., t. I, col. 300 sq.. mais dans la description qu’il en donne, il n’est pas question de l’eucharistie. C’est que, sans doute, l’eucharistie était se] de l’agape et se célébrait le matin. De corona, c. m. P. L., t. ii, col. 79 ; S. Cyprien, Epist., i.xiii. n. 16, P. L., t. iv, col. 386. Cf. Dictionnaire d’archéologie chrétienne de dorn Cahrol, t. i, col. 779 sq. Du reste. Tertullicn témoigne clairement qu’à domicile on prenait l’eucharistie avant toute autre nourriture. Aduxorem, c. il. 5, P. L., t. i, col. 1296. Origène, In Gen., homil. x. P. G., t. xii, col. 288, recommandait le jeûne coi, une préparation au céleste repas. En tous cas. si. sur ce point, comme sur tant d’autres concernant la communion, les usages ont pu différer à l’origine. constant qu’au iv siècle, le jeune eucharistique était observé partout. Les Canons d Hippolyte. can. 205, et li Constitution ecclésiastique égyptienne imposent rigoureusement le jeûne avant la réception de l’eucharistie. Achelis, Die Canones Hippohjli, dans Texte und l’ntersuchungen, Leipzig, 1891, t. vi, p. 110. Saint Au) tin, Epist. ad Januar., P. L., t. xxxiii, col. 203, i même qu’un tel accord n’avait pu s’établir qu ? par l’inspiration du Saint-Esprit. Lue exception cependant encore en Egypte, car. Socrate. II. A".. 1.. c. XXII, P. G., t. lxvii. col. 636, rapporte qu’à Alexandrie i’t en Thébaïde l’agape, suivie de la célébration saints mystères et de la communion, avait lieu tous samedis au soir. Une autre exception, niais qui coufirme la règle, était admise en Afrique, i Epist., i.iv. ad Januar., P. L., t. xxxiii. col. S concile d’Hippone (393), can. 28 ; III’concile de I thage (397), cm. 29, Mansi, t. m. col. 885. et dans (étules : le jeudi-saint on devait prendre un n i avant de participer à l’eucharistie. A la fin du iv siècle, il en était encore ainsi dans les Gaules, comme on le voit par le concile de Mâcon tenu en 585, M.msi, t ix