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MM Whl Ml NTS DE L’ÉGI’Pâques. /

. i. ii. i tir mentionne poin

impn imI dam i xplication qu il donne de la loi

tique du jeûne. Ven la m< mi époque, le B. Canisiui

nima doi U liante, 1555, cite cinq

commandements principaux : célébrer li joui de fête

marqués par l l lisi. i nti ndre dévotement en cet mêmes

jours la Bainte mi ! ji unes aux jours

marqués, comi ; eux * i’carême, des quatre-temps et

il.s veilles de cerfe - fêtes appelées vigiles, conl

luiiles ans ses péchés à -'>n propre prêtre, et rei la sainte eucharistie une fois dans l’année, vers la fêle il, ’Pâques. Le grand catéchisme de Canirius, trad. Peltier, 2’édit., Paris, 1859, t. il, p. 103. Comme Azpicuelta, Ciiupiiis omet le précepte de l’abstinence en tant que distinct du jeûne. Ces cinq préceptes ont été con BéYvés dans les n breux catéchismes allemands qui

dépendent de Cani us. Les éditions, postérieures a 1563 <lu catéchisme allemand du dominicain Jean Cabri cmitenaient l’explication des commandements de) I Voir t. ii, cul. 1914.

Jiien que le concile de Trente, Bess. XXV, ait approuvé sans délibération, le 4 décembre 1563, un décret De delectu ciborum, jejuniis et diebus festis, recommandant l’obéissance aux préceptes de l’Église, cf. A. Theiner, Acla genuina, Agram, t. n. p. 505-506, le catéchisme ail parochos, publié en 1566 par ordre de ce concile, ne parle pas spécialement des commandements de l’Église. Dans leur décret, les Pères de Trente distinguaient l’abstinence, ciborum delectus, des jeûnes de précepte. Dans l’Amérique « lu sud, les conciles de Lima 1582 et de Mexico (1585) ordonnent la publication de catéchismes, qui énoncent cinq commandements de l’Eglise : 1° ouïr la messe le dimanche et observer les fêtes ; confesser une fois l’an en carême, et auparavant si on est en péril de mort, et aussi communier dans cette circonstance ; 3° communier de nécessité puniPâques fleuries ; 4° jeûner quand la sainte mère l’Église le commande ; .")" payer les dimes et les prémices. Dociriua christiana, Lima, 1606, p. 7. La même formule se trouve dans un catéchisme espagnol, avec cette particularité que l’obligation de la confession est étendue au cas où quelqu’un doit donner ou recevoir l’ordre ou un autre sacrement. Cf. [lézard, p. 181. Voir t. ii, col. 1919. Pierre Binsfeld, Enchiridion théologies pasloralis, 1591, explique encore cinq préceptes de l’Église, ttellarmin, Explication de la doctrine chrétienne, 1598, c. vii, indique au>si cinq préceptes : l’obligation d’assister au saint sacrifice de la messe les jours de fête, de jeûner pendant le carême, les quatre-temps, les vigiles et de s’abstenir d’aliments gras le vendredi et le samedi, de se confesser au moins une fois l’an, de communier au moins une fois l’an dans le temps de Pâques et de ne point célébrer le mariage dans les temps prohibés.

Depuis le commencement du XVIIe siècle, la plupart des théologiens suivent rénumération de Bellarmin, du moins pour les quatre premiers préceptes. Ils suppriment le cinquième. Ils conservent cependant le nombre cinq en faisant du jeûne et de l’abstinence deux préceptes distincts. A/.or (-J- 1609), Institutiones murales, 1. VII, Cologne, 1613, p. i :  ! l sq. ; Fagundez (| 1645), Jractatus in qunique Ecclesiæ prsecepta ; Lacroix ( ; - 1714), Theologia moralis, 1. 111, part. II, n. 1258 sq., Paris, 1867, t. ii, p. 394 sq. ; Salmantieenses, CwrSUS théologies moralis, tr. XXIII, proœmium, Venise, 1 TJs. t. v, p. 274 ; Ainort ( ; - 177.")i. Theologia moralis, tr. 111. sect. X. Augsbourg, 1758, t. I. p.. r >10 ; S. Alphonse (le Liguori iy I7871, Theologia moralis, 1. III, n. 1004 ; Ballerini-Palmieri, Opus theologicum nuirait’, 2e édit., Prato, 1892, t. n. p. 786 ; Lehmkuhl, Theologia moralis, i. i, n. 1 : 101 sq. ; Génicot, ’Théologies moralis iustilitliuncs, t. l, n.’ùii. L’omission du précepte de la

dilue i-l due le J » 1 1 J -. w, l|Mlll COU tumi u a de pi >

Quand le précepfa

t. n. ci. 1485, n

commandement ! de i Égli* i

ce préceptee t parfois mentionné bous la l

nie d’obligation « I nlretenir

iques. Sabetti, Compend 1 1 dit., 1897, p. 232 ; Gi nii ot, / ititutionee, t. i. n. Y. ; ’, . Noldin, Sirnima thei ralie, n. 602, ’, - édit., Inspruck, 1 * « » i. i 11, p. I

Quelques auteurs ajoutent I interdii lion du mai dans ci rlaines ciicunManc anglais. Sabetti, loc. cit. Ainsi Y Abrégé de la chrétienne pour l’usage du d Lille,

l<>7.>. contient, p. i :  ;, un septième précepU mule :

Hors le l - ras,

paieras les aeot.

D’autres comptent six pn en dédoublant

comme Canisius le précepte de la sanctification iétes et le précepte d’j entendre la messe, c’est ce que lii Bossue ! dans son catéchisme de Meaux. Depuis le xviisiècle, les catéchismes approuvés par , ’éques suivent assez universellement la classification de Bellarmin, en omettant presque toujours I diction de la solennité du mariage, en ajoutai. le précepte d’entretenir les pasteurs ecclésiastiqm en dédoublant habituellement les préceptes du jc-ù de l’abstinence.

Le catéchisme composé par Bossuet et tons chismes de France comptent six comrnandemenls.deux pour l’assistance à la rm — les dimanches pour la sanctification des fêtes, deux pour met

la communion annuelles, deux pour le jeûne et l’abstinence. Le catéchisme, prescrit par le III » concile plénier de Baltimore en 1886 pour les États-Unis d’A rique, compte six commandements : l’assistance à la messe aux dimanches et i tes, le jeune et l’ab>tinence aux jours marqués, la conft s>iou annuelle, la communion pendant le temps pascal, aider à l’entretien convenable des pasteurs ecclésiastiques, et s’abstenir de la célébration du mariage dans les circonstances où elle est défendue par l’Église. Sabetti. lue. cit. Plusieurs conciles particuliers reproduisent le m gnemenL

Quelques auteurs ajoutent assez arbiti plu sieurs autres préceptes. Xoldin ajoute l’interdiction de brûler les corps des défunts et rela tivement à la prohibition des livres. Berardi mentionne encore l’obligation de dénoncer le confesseur sollicitant et celle de dénoncer les hérétiques et les chefs si sectes interdites, l’interdiction de contracter mai malgré un empêchement ecclésiastique dirimant ou prohibant, l’obligation du jeune naturel et de la COnfeaî sacramentelle avant la communion, l’interdiction spectacles en carême, l’interdiction de recueillir intentions de messe destinées au commerce de livr i l’obligation de donner à l’ordinaire les intentions qui n’auraient point été acquittées pendant l’année.

L’Église universelle n’a officiellement adopté aucu ::e classification. Cf. Reçue du clergé français, lOOi. t. xi i. p. 561-562 ; Villien, Histoire des commandement* de l’Église, Paris, 1909, p. 1-19.

(luire les traités théotogiques sur la loi i particulièrement consulter : s. Antonio de Florence. Summa : logica, part. I. lit. xvii, p. xii, Vérone, 1740, t. i. c Martin d’Azpicuelta ou Navarrus, Enchiridion sive manuat ? tssariorum et pemitentium, c. xi. n. 1. Rome, 1588, |. : Canisius, Le grand catéchisme, trad. Pallier, 2e édit.. 1859, Paris, t. u. p. 103 sq. : Aior, Institution* » moratrn, I. Vin, Cologne, 1613, p. 4, il s, ]. ; Bellarmin, Explication de lu doc ; chrétienne, c vii ; Lacroix, Theologia moratie, i. lu

u. i’StS sq.. l’aiis, lNjT. t. ii, p. 3*Ji sq. ; SsiluiaflUcensc