Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 3.djvu/169

Cette page n’a pas encore été corrigée

31 !

C G | i ; SACRÉ DE JÉSUS DÉVOTION A’316

Cœui

sur i du ""’, :

commi i I """" in ~"

image des cinq plaii concentre. poui ainsi dans la repr. entation du cœur percé de troia clous

Gri ard d.’" « S’ïïî

Paris, i’’" P’’"’"'’unsi ijésuites répandaient, pour leur part, par le

livi tparl’iii culte duSa. } l *JZ ?ït

paraient eu » -, i’"'

conHei un jour. Mai » rien n’indique quilsen aienteu

consciem….,

, nl Lee intuitions d.

1 ri ide Sales et des visitandines.

Saint François de Sales n’a, que je sache, rien dexplicite sur le Sacré-Cœur dans — traités ascétiques. Mais il avait grande dévotion au divin Cœur, et nous en avons dans — lettres maint témoignage exquis. Voir Nilles, 1. 1. part. I, c. i. S % V- 1(i ^ l jarl 1M > C -’» p. 137. Mais en cela il n’a rien qui lui soit personnel, sauf sa manière et son style. _ <

Il suffit donede citer quelquestignes.il écrita sainte Chantai, vers Noël : « Vous êtes bien… aupr. crèche sacrer… Sun petiteceur pentelant damourpour nous devroit bien enilammer le nostre. Mais voyez combien amoureusement il a esc.it votre nom dans le fond de son divin cœur, qui palpite la sur la paille pour la passion affectueuse qu’il a de voire avancement : e ne elte pas un seul soupir devant son Père, auqu. 1 vous n’ayez part, ni un seul trait d’esprit que pour vostre bonheur. L’aymant attire le fer, l’ambre attire la paille et le foin : ou que nous soyons fer par dureté, ou que nous soyons paille par imbécilité, nous nous devons Joindre à ce souverain petit poupon qui est un vrai tire-cœur. » Épistres spirituelles, 1. VII, épistre y, . Œuvres, Paris, 1637, t. i, p. 631. Et la veille de Sainte-Catherine de Sienne : « Que ne nous arrive-t-il connue à ceste bénite saincte… que le Sauveur nous ostast notre cœur et mist le sien en lieu du nostre. -Mais n’aara-t-il pas plus tost fait de rendre le nostre tout sien’0 ! qu’il le fasse, ce doux Jésus, je l’en conjure par le sien propre, et par l’amour qu’il y enferme, qui est l’amour des amours, » , etc. Luc. cit., épistre LXH,

p. 662…

Là ou il a une place à part, c’est en ce qui regarde la mission et l’esprit de la Visitation. On dirait qu il a vu d’avance les relations de la congrégation avec le Sacré-Cœur. M’J r Bougaud a recueilli (il est vrai, en les arrangeant un peu) nombre de textes intéressants a ce sujet B « Ne voulez-vous pas, disait-il à ses religieuses, être filles adoratrices et servantes du Cœur amoureux de ce divin Sauveur ? » Abrégé de l’esprit intérieur des religieuses de la Visitation, recueilli par M » ’de Maupas, Rouen, 1644, c. VI, p. 34. Cf. Bougaud, c. VIII, p. 181. El une autre fois : « Les religieuses de la Visitation qui seront si heureuses que de bien observer leurs règles pourront véritablement porter le nom de filles evangéliques, établies en ce dernier siècle pour être les imitatrices du Cœur de Jésus dans la douceur et humilité, base et fondement de leur ordre, qui leur donnera a grâce incomparable de porter le nom de iilles du Sacré-Cœur de Jésus. » Cité par les contemporaines, Vie el.erres, t. i, p. 229 ; 2- éd.t.., p. 208. Enhn voici ce qu’il écrivait à sainte Chantai le lOjum 1611, C’était le vendredi après l’octave du Saint-Sacrement, jour destiné à la future fête du Sacré-Cœur, k Dieu m’a donné ceste nuict la pensée que nostre maison de la Visitation est par sa grâce assez noble et assez considérable pour avoir ses armes, son blason, sa devise el son cri.larmes. J’ai donc pense, ma chère Mère, si vous en estes d’accord, qu’il nous laut prendre pour armes, un unique cœur percé de deux Qèches, enferme dans une couronne d’épines ; ce pauvre cour servani

dan, i en. lavure i on. "" v M"’1’" M, r ""


qui me sont venw

petite congrégation est un ouvrage du Cœur d. de Marie. Le Sauveur mourant nousa entantes par l’on ture d’'"’’c, , I’"' 1 ; °" p. 181.

On sait qu’ainsi fui fait. La Visitation était co :

d avance au Sacré-Co or.

Il semble que les mitandines eussent cons. leur mission longtemps avant Marguerite-Mari [j vre dit d. Petite » méditations, souvent attrib sainte Chantai, la Mère L’Huillier, qui en est laul c. Letierce, t. i p. 27, écrivait ce qui suit : Notre.i Sauveur… nous oblige spécialement nous autres d Visitation par le don et faveur qu’il a fait à nostre oi de SOU Cour ou. pour mieux dire, d dent puisqu’il a fondé nostre très aymable institul ces deux principes : Apprenez de moi que je suif

et I ble de cœur. C’est le partage qui nous estescheu

de tous ses thrésors… Si que nous pouvons avoir cette satisfaction, si nous apprenons et pratiquons bien la leçon que cet amoureux Sauveur nous donne, que nous aurons I honneur de porter le titre de Iilles du Cœur de lésus i Suit ce cri de reconnaissance : « Cela est bien doux ù ma chère âme, que ce débonnaire Jésus nous ait choisies pour nous faire les Iilles de son Cœur. Pourquoi 6 mon Sauveur, n’en avez-vous point tai quelqu’autre en vostre Église ? Qu’avons-nous tait a vostre bonté de nous avoir destin. : - ce tl.resor de toute éternité en ces derniers siècles. » Exercices spirituel* pour les dix jours de la solitude, selon l’esprit d François de Sales, tirés pour la plupart de ses es, s d n 1 nu » méditation, De l’amour que Jesus-CHrut nous porte, considération 4 « . Ct. Bougaud, op. cit., c. vili, p. 188, qui d’ailleurs se trompe sur 1 attribution, n 187’. La Mère L’Huillier mourut en 1CÔ5.

On relève dans les Annales de la Visitation le nom de plusieurs religieuses favorisées de grâces insignes du Sacré-Cœur. Voir Bougaud, op. cit., c. mm, p. 190sq. ; Leti. t i p 28 s, ..Mais il a plus que cela. La Mère Anne-Mai. rite Clément, morte à Melun, le 3janvier 1661, eut comme sainte Catherine de Sienne, l’impression que J. sus lui otait son cœur et mettait le sien a la place. Ravie en extase elle vit… saint François de Salesfaire son séjour dans le Sacré-Cour de Jésus, et y recevoir l’inspiration de dresser un ordre qui n’aurait qu’un but honorer le divin Cœur de Jésus. Vie de la Vénérai Marguerite Clément, Paris, 1686, I » partie, c UV, n 226 cité par les contemporaines, dans l te et œuvres, toc. cit. Cf. Lelievce, Le Sacré-Cœur p 9t>-|.’-. De tous côtés rayonnait le Sacré-Cœur. Pendant que les ascètes en parlaient, les mystiques en recevaient les communications intimes. Ln Espagne, ces ! Manne d’Escohar († 1633), qui voit « à travers la poitrine entr ouverte le Cœur (de Jésus) embrasé d’amour pour créatures » . Elle ajoute :. Les clartés resplendissantes de ses divines llammes me disaient les ardeurs dont il est embrasé. Celait comme s’il m’avait dit :: , , „ ; « ’, l’amour, voilà le cœur que / « pour toi. Lt bientôt il nie communiqua une étincelle de cet amour, et i’en étais embrasée, i Voir Letierce, Etude, t. i, p. Ne croirait-on pas lire une page de la B. Marguerite-Marie ? A Vannes, meurt en 1671 une pauvre servante, vénérée encore aujourd’hui sous le nom de i la bonne Amélie » . Elle vivait dans des relations intimes avec le Sacre-Cœur, y allant et venant comme chez elle, disant , se8 amis : t Si vous voulez me trouver, ne me cherehez pas ailleurs, , ue dans le cour de mon d.un amour »

Letierte, £tude, 1 t. i, p. 74-77. En il671, mourai tanC* nada une religieuse ursuline, laV.Mane de 1 Incarnation, BoSSUet la nommée la Thérèse du Nouu-au-Monde.