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CLICHTOVE - CLÔTURE

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i m’ss ^ An^ Ml "’’">"’o, 1609, p. 38 ; Panier, Annales typograph p. oc. etc. ; Renouard, Annale » de l’imprimerie d< 1831 | irraphte’"'’" (1873), t. ii, p. L’.-l Soucli.-t. Histoire du diocèse et de la villede Chartres (1889), t. m ;, „i, . Valère, Bibliotteca Belgica, p. 590*92 ; Vande m u l, m Bibliographie tfi i Œuvres de Jom Gandi

, i, De Jiwta < CHcMoori eiM’' oper « >M*i 1>ans’1895 ; Registres d | - «  « ’"'" "’" /’" "" '-’théologie,

i ;, n : ’-l :, :  ;  :  ;. dans les Xoliccs et extraite des manuscrits, t. xxxvi, I" partie.

A. Clervai..


CLINGE Conrad, no à Xordhausen en Tliuringe. entra chez les mineurs conventuels d’Erfurth, dont il fut supérieur. Il v prit ses grades en théologie 1 1590) et ne cessa de combattre les protestants qui se vengèrent en l’insultant, et pendant une maladie qui le forçait au repos, en répandant le bruit de sa défection de la religion catholique. Durant trente-six ans il prêcha sans’relâche, ramena beaucoup d’hérétiques et sauvegarda de nombreux catholiques, (’.linge mourut en 1556, laissant plusieurs ouvrages qui furent publiés après sa mort : Loci communes theologici pro Ecclesia catholica, in-8°, Cologne, 1559 ; ex ipsius auctoris monumentis dupla accessione supra priorem editionem locupletati et in libros quinque digesti, in-8°, Cologne, 1562, 1565 ; Paris, 1567, 1574 ; Catechismus catholicus summam cltnstianæ institutionis IV libris complectens, item ejusdem auctoris… Summa theologica hoc est epitome seu compendium doctrinal christianse calholicx, in-fol., Cologne, 156-2, 1570 ; De securilate conscientise catholicorum in rébus fidei et de periculo atque errore sectariorum hujussæculi, libri duo…, item confutatio mendaciorum a lutherania adversus librum Imperd seu Intérim editorum cum acri defensione confessionis catholiese fidei, in-fol., Cologne, 1563. Ces ouvrages, dont la doctrine n’était pas assez sûre, furent insérés dans VAppendix librorum prohibitorum, donee corrigantur ; ils ont été effacés de l’édition de 1900.

Wadding, Scriptores ord. minorum, Rome, 1650 ; Sbaralea, Supplementum et castigatio ad scriptores ord. min., Rome, 1806 ; Kirchenlexikon, Fribourg-en-Brisgau, 1884, t. iii, col. 551 : Hurter, Nomenclator, t. iv, col. 1219.

P. Edouard d’Alençon.


CLINIQUES (BAPTÊME DES). Voir Baptême, t. ii, col. 209-211.


CLIQUET Joseph, théologien espagnol né à Madrid en 1673. Dès son jeune âge, il entra dans l’ordre de Saint-Augustin, et pendant de longues années enseigna la théologie morale. Il mourut en 1760. On a de lui : La flor del moral o recopilacion légal, firme y opulenta lie la masflorido y selecto, que se halle en et jardin amena, y dilatado campo de la theologia moral, cou un facily claro estilo para la resolucion de los casas, Madrid. 1733-1734 ; la 12° édition de cet ouvrage parut à Madrid en 1791 ; Tflvpendix i la flor de moral, 10" êdit., Madrid. 1796 ; 3° Tyrocinio mural alphabetico, Madrid, 1745 ; i Opusculo moral. Explicacion de lus casosreàérvados en los Obispados del Reyno de GaUU olros adhérentes, Astorga, Léon y Toledo, cou catorie quszsitos morales que hi : o uu discipulo a su mæstro. Madrid. 1787.

Hurter, Nomenclator literarius, t. u.col. L552.

A. Pai.mif.ri.


CLORIVIÈRE (Pierre-Joseph Picot de). in) Halo, le 20 juin 1735, attira au viciai le M « oui l T r> : t. âpre* la suppri wion de la Com d 1773, il di riol coi

supérieur du collège de Dinan. La Révolution ayant partout détruit la de religieuse, il l’eflbrça de la i renaître et fonda, au milieu de péril n. -té di i prétrea du Sacré-Cœur de dlles du Cœur Immaculé de Mari’-. C est i’cesdeui sociétés qu’il publia en 1809 un ou vrage déjà composé en 1778, intitulé : Contidérali sur l’exercice de la

marquante par la clarté et la solidité dune doch toute pratique et vécue, a été plusieurs i police impériale prit ombrage de ces fondations et le P. de Clorivière dans la prison du Temple, en 180L Cette captivité- dura cinq ans, durant lesquels il une Explication des Épitres de taini Pierre, -i in-12, 1809 ; en outre, des Commentaires sur le Cantique des cantiques, restés inédits. Lorsq 1814, la Compagnie de Jésus, conservée en Uu ressuscita en France, le P. de Clorivière fut le prin< artisan de cette restauration et le premier supéi provincial de la Société. Il mourut à Paris, le 9 jan 1820, tandis qu’il était prosterné en adoration au ; du tabernacle.

Ami de la religion. H2’t. t. xi.n, p 57 ; P. Jacques Terrien. toire du fi. P. de Clorivière, Paris, 1891 ; Sommervogel, / thèque de la ut, t. ii, col. 12W ; Guiddé, S. J.. Notices

historiques, t. i, p. 231.

H. DiTorci ET.


CLÔTURE.
I. Notions générales. II. Clôture des religieux. III. Clôture des religieuses.

1. Notions générales. —

1° Prise en sa signification objective, la clôture est l’enceinte fermée, interdisant aux personnes du dehors l’entrée d un monastère. Le mot « cléture » , inscrit sur les murs, indique fréquemment aux étrangers les limites qu’ils ne sauraient franchir, sans s’exposer aux sanctions ecclésiastiques. Au point de vue juridique, la clôture comprend l’ensemble des dispositions concernant l’établissement de la clôture et les violations des régies qui garantissent cette institution. Toutefois, dans la violation de la clôture, nous ne voulons pas comprendre la sortie définitive du monastère ; ce fait constitue l’apostasie religieuse ; voir L i, col. 1602 ; nous ne nous occuperons que des infractions momentanées a l’obligation de demeurer dans le cloître.

2° Sous une forme ou sous une autre, dans des conditions plus ou moins strictes, les réguliers ont toujours pratiqué les lois de la clôture. Le c. vin des I’dont le titre est significatif, l’indique clairement : Secundum etymologiam nominis, solitariam citant ducant monachi. Eucène IV explique ce principe : Nullu » nachorum, pro lucro terreno de monasterio exire ncfandissimo ausu prxsumat…, sit claustro suo coiitentusquia sicut piscis sine aqua caret cita, ita sine monasterio mouachus. Scdcat itaque solitanus et laceat quia mundo nwrtuus est ; Deo autem vtvtl. C Placuit, c. xvi. 2. K Toutefois la défense de sortir du monastère n’est pas absolue. Les religieux peuvent faire des absences, avec l’autorisation de leur légitime supérieur. De liccnlia legitimi prwlati exiii supponunt omnes régulas religiosorum, ctjuscom, non répugnât, communisque consuetudo Çonfirnial. Suarez, De religione, tr. VIII, 1. I, c. v.. n. 4. Mais les moralistes enseignent communément que, d ordinaire, le congé du supérieur est requis sons peine de plus ou moins grave, selon les circonstances. Ainsi, ne serait pas répréhensible le religieux qui sortira, ! en toute hate, un moment, pour porter secours a que qu un qui se trouverait en danger, ou a fin de donner 1 absolution à un mourant, etc. Voir plus loin. 30 Les canonistes ont voulu explorer la source même.