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CLERCS CLICHTOVE

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dite quieta, qui se fail bu Hl6( au lacet, de nombi auteurs i autorisent, ’( ondilion qu’elle n entraîne aucun inconvénient pour la dignité du prêtre, et aucun obstai le à l’aci omplis tentent rdii

Même mr ie point, lesévéquea aont chargi - de pr< ndn les mesures qu’ils estimeront convenables. Souvent ils interdisent toute chasse au fusil ; ils défendent même de porter publiquement des armes, sans raisons urgentes. — 6. Enfin, les clercs séculiers ne peuvent »ublier des livres, traitant même <le Bciences naturelles, Bans avoir consulté leurs ordinaires ; ils ne peuvent ji ; is non plus accepter, Bans ladite autorisation, la direction de journaux ou de feuilles publiques. Const. Officiorum ac munerum du 27 janvier 1897, ii, il, 42.

Philippe de Harveng, De institutions cleHcorum tractât***

sc.r, P. /.., t. ccui, col. 665-1206 ; Bellarmin, Controv., De

bris Ecclesise, l. I, c. i-vi, Opéra, Milan, 1721, t. ii,

col. 207-219 ; Petau, Dogmata théologien, l. iii, De hierarcMa,

ci- VI, Opéra, Paris, 1867, (. iii, p. J’.i- : 53 ; de Marcs, Dis tio de dise) uni, e clericorutn et laicorum eoc jure dit édit. Baluze, Venise, 177n, p. 84-93 ; Ferraris, Prompta bibliotheca. v* Clericue, Mont-Cassin, 18’iô, t. il, p. 297-357 ; Philippe, Du drvtt ecclésiastique, tract. Crouzet, Paris, 1850, t. i, p. 189542 ; Devoti, Institut, canonic., 1. I, lit. i, n.’i -1 2, 5e édit., Paris, 18Ô2, t. I, p. 95-100 ; S’i-lia, Institutiones juris privait eccleeiastici, 2’édit., Paris, s. d., p. 111-121 ; André, Dictionnaire de droit canonique, édit. Wagner. Paris, 18 ! » 4, t. i, p. 417-421,

B. DOLHAGAP.AY.


CLERMONTTONNERRE (Annevntoine-Marie-Jules, duc de), cardinal, né à Paris le 1 er janvier 1711 » , mort à Toulouse le 21 février 1830. Destiné de bonne heure à l’état ecclésiastique, il avait étudié au séminaire de Saint-Sulpice, puis avait été membre de la maison et de la société de Sorbonne et il était grand-vicaire de Besançon et abbé de Montierender, lorsque, en 1782, il fut nommé évêque de Cbàlons-sur-Marne. il succédait à M. de Juigné que Louis XVI appelait à Paris. La même année, il obtenait le titre de docteur en Sorbonne. Devenu l’un des sept pairs ecclésiastiques du royaume, lier de sa naissance, il vécut en évêque ami du faste, en son château de Sarry, jusqu’à la Révolution. Député du clergé aux États-Généraux, où son frère aine, le comte de Clermont-Tonnerre, représenta la noblesse du Dauphiné, il eut la même attitude que ses collègues députés, guidés par Roisgelin. Voir t. ii, col. 942-943. Comme eux, il jura fidélité à la Constitution civique le 4 février 1790 ; toutefois il fut des Il prélats qui protestèrent avec 134 autres députés contre l’acceptation laite par Louis XVI de cette même Constitution revisée après la crise de Varenne, 15 septembre 1791. Comme eux, il défendit les droits de l’Église, refusa le serment à la Constitution civile, le 4 janvier 1791, et finalement émigra. Son siège épiscopal étail d’ailleurs supprimé. Deux écrits de lui firent alors quelque bruit : une Lettre pastorale du 14 janvier 1791, sur la situation faite au clergé, que l’on trouve dans la Collection ecclésiastique, année 1191-1193, de l’abbé Barruel, li in-8°, t. ix, p. 240-241, et une Instruction pastorale sur la Constitution civile, 1791, attribuée par quelques-uns à l’abbé de Roulogne, alors vicaire-général de Châlons. Émigré, l’évoque de Châlona vécut en Belgique, puis en Hollande, enfin en Allemagne ; son diocèse était administré par l’abbé Dubois de Crancé, Le P. A. Tbeiner, Documents inédits relatifs aux affaires religieuses de la France. {790 à 1800, 2 in-8°, Home. 1857-1858, t. ii, p. 72, a publié les lettres quèce prélat avait adressées de Hollande à Rome. En 1797, il autorisa ses prêtres à prêter le fameux serment « de soumission et d’obéissance aux lois politiques de la République » , exigé par le décret du II prairial an 111 et par la loi du 7 vendémiaire an IV. En 1798, il signa avec un certain nombre de prélats émigrés, Vlnstruc I

enfin, mi 1801, a la première demand ll,

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1830, archevêque de Toulouse, la- 2 ; Pie VII bcréait cardinal. L’un des 36 pn latsquecoi la congrégation vers 1830, il lut un défenseur trilnit îles droits de i Église. I » .- Rome, ou l’avait a ; l.- conclave qui.lut Léon XII. il [ml, lia. le 13 oefc 1823, une Lettre pastorale sur les intt tir la religion ri, France, ou il réclamait m. indépendance pour les ministres de i. religion, l titution des registres de l’état civil à l’Église, la supj sion il.s articles organiques, etc. I..- ministère Villéle traduisit cette lettre pour abus au Conseil d’État ; elle lut blâmée et déclarée supprimée, janvier 1824 I condamnation fut elle-même attaquée, particulier, n dans deux brochures intitulées, l’une : Des api&ts

ne d’abus de l’abbé Clauselde Montais, futur é-.de Chartres, l’autre : Examen impartial de l’avu Conseil d’État de l’abbé Fayet, futur évêque d’Or ! Le ministre de l’intérieur, Corbière, pour calmer. nion, ayant ensuite invité les évéques à faire ensei. les doctrines gallicanes et notamment les quatre arti de 1682, Clermont-Tonnerre, dans une lettre publique adressée à quelques-uns de ses collègues, les invita a ne pas obéira une circulaire i inutile, inconven ridicule… La Quotidienne, qui reproduisit cette 1. eut un procès ; le cardinal ne fut pas inquiété. Survinrent les ordonnances de juin 1828. Un certain non d’évêques se réunirent à Paris, et de cette réunion sortit un mémoire de protestation adressé au roi. soixante-treize évéques. et qui parut dans les journaux catholiques, sous la signature du cardinal de Clermont-Tonnerre. Une lettre du cardinal secrétaire d’État lit rnetti, sollicitée parle ministère, réduisit les évêqni silence ; mais, dans une lettre fameuse, Clermont-Tonnerre refusa de fournir au ministre des al ! ecclésiastiques, Feutrier. les informations prescrites par les ordonnances, li janvier l^J. H lui fut défendu de paraître à la cour. Sur ces entrefaites mourait Léon XII, li février. Malgré son grand âge, Clermont-Tonii reprit le chemin de Rome. Kn roule, il fut victime d’un accident dont il ne se remit pas. Il n’entra au conclave que vers la liii, le 28 mars. Ce jour-là, l’ambassadeur de Charles X, Chateaubriand, le chargeait « de donner l’exclusive à M. le cardinal Albani » . trop favorable à l’Autriche. Mais il ne fut pas question d’Albani. et Clermont-Tonnerre n’eut pas à s’acquitter de sa tache. Au retour de ce conclave, il publia le 1 er octobre 1829. un mandement sur le jubilé. Il mourut, le 21 février i

Chateaubriand, Mémoires d’outre-totnbe, édit. Biré. Paris. 1898, t. ii, v ; tlayre. Histoire des évêque » et archevêqw -Toulouse, in-8 Toulouse, ls7 ; t. p. 524-536 ; Sicard. L’ancien clergé./e France, 3 in-8°. Paris. 1894-1908 ; Debidour, Histoire des rapports de l’Église et de CÉtat ci. France de 1’tSHO, in-s. Paris, 1898 ; A. Jean, Le » évêque* et les a

s de France depuis t688 jusqu’à i~ S 321 ;

les Histoires de lu Restauration.

C. Constantin.


CLICHTOVE Josse, appelé aussi Clichtoue ou Clithoue (1472-1513), fut l’un des plus fameux docteurs de Sorbonne de la première moitié du xvr siècle. Disciple et ami de Le Fèvre d’Étaples dans sa jeunesse, précepteur de Guillaume Briçonnet, il fut de ceux qui accueillirent d’abord avec faveur et propagèrent par leurs écrits la renaissance des lettres antiques et la réforme de la philosophie et de la théologie scolastique.