Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 3.djvu/109

Cette page n’a pas encore été corrigée

r.i.f.Ml.vi D’ALEXANDRIE

-105

.. pour l’eucharistie, voir piui loin. U fanl tenir compte âui i de quelque » praliq "" '

L en pa sanl : telle » sont tel trou >

, ,, . i certain » t h PH* « de » . he » ^

h rie, Sir., VII, c. vii, P. G..t.u, col. » .™ I 'J

rélati tUBa K edM P rem ^ïf ! ^bïlS ;

nmede prier i ' « ""' " s '"'"'" -"'""" "

Sf à te lumière divine « lève pour d » « perl

Sbres, ibid., col. 161 ; te. Jeûnes de la quatrième e h » 17 « ixème fériés, naguère consacrées à Mercure et à

Vénus Se" nJLnt d’ailleurs l’abstinence des

actions vicieuses, suivanl la Loi, et des mauvaises pensées suivant l'Évangile. Ibid., col.504.

eévek^pements.Voirl mmaire, col. 453 Re-narquer

en particulier : comment la prière moralise l homme e ?r„„i à ^ieu ; quand il se met en contact immédiat avec te toute putesante activité, quan ** « *~* k devenir pneumatique, par l’amour infini, il s unit a Eprit, ibid., col. 164 ; comment par suite de cette union, il pratique toutes les vertus. Ibid., col. *oo.

Le Nuurrv, Dissertât s. P. G., ta, col. 1199-1255, le en tiaue et ses vertus, sa charité, etc. ; W inter, op. et., p. "']-'

Sexes ; Hort, op. cit., p. xcii-ci. toute l’analyse du 1. MI

50 Sacrements. - Voir col. 167, la hiérarchie ecclésiastique col. 181, le mariage ; col. 181-185 ^t t confirmation et la pénitence. - 1. L ' « ^*?fflrileî doctrine de Clément sur la présence ree te est difficile a Sr. Les historiens non catholiques tels £? B*g *p. c i/ p 107 ; llarnack, Dogmengeschvchte, 6' edit 18.U, p 436 pensent en général qu’il a méconnu ce dogme Tps catholiques, au contraire, ont généralement soutenu^rthoTrie de Clément. Déjà en 1826, Do mger, Lie Lehre der Eucharistie in don entendre* Jahrhundertil Mayence, p. 42 sq., défendait or hodo » e de Clément et faisait remarquer a sa décharge que les Etes plus importants, du moins les plus sujets a dïeuss ion, se trouvent dans le Pédagogue, ouvrage dont fe bTest moral et pratique plutôt que dogmatique. Citons encore Moehler, Patrologie, Ratisbonne, 18.0, p 698 ; HiUen, démentis Alexandrini de SS euchaS.S doctrinà, Warendorpii, 1861, p. 4 sq. ; Nirschl, Lehrbuch der Patrologie und Patrislik Mayence, 1881, i p 223, note ; Schanz, Lehre von denheiligen SacramentZ, Fribourg-en-Brisgau, 1893 P- 336 sq. ; Renz, Ontercharakter der Eucharistie, Paderhorn, 1892, ?Ë50 ?H TGeschichte des Messopferbegrifles, FreiLg 1901, t i, p. 196-198 ; Probst, Die Lehre des Cte :  ; S ronvle.randna uber die Eucharistie alsSacranent und Opfer, dans Theol. Quartalschrift, 1868, r".7 sq. Vraisemblablement aussi la discipline du isecret nous aiderait à comprendre la position de Clément, son but pratique d’une part, la loi du secret d au re °, l’autorisaient et même le forçaient a se contenter 5e rapides et brèves allusions, et pour de plus ongs Séveteppements, à user du mode d’exposition allégorique, son procédé favori d’ailleurs. I en resuite un ensemble de textes très laborieux a déchiffrer. 1 s viennent d'être scrupuleusement étudies par A. S.ruckmann, lt Gegenwart Christi in der hl. Eucharistie nach den LfSichen Quellender vornizânischen ZeU, Menne, 1905, dont voici les textes, les remarques et les conclusions 1rs plus importantes.

a Pœdl 1. I. c V, P. G., t. vin. col. 267, court passage OÙ la vigne est prise connue symbole du A£ T oç Comme le vin est breuvage du corps, le sang du Chris ! est breuvage de l'àme, à^oOv toûxov x « i vr.icio* Xaov t, .. >6 V, .. Jtpo « 8TiB «  « 5v ôEpnsXov KXfciYopeï. elpet yap < » vov i|

ta, <* xluA "'

i |, . rement m ;

. précieux, en dépil d.- ses ob Uques abusaientde I Cor., iii, 2, soutenant que le lait, aliment des orthodoxes, était la noun inférieure i celle des parfaits gnostiques. Contre eux. Clément montre qu’il % a équivalence entre lait, n riture, sang - d’abord par des considérations d toire naturelle - ensuite parce que le lait < ' du Verbe, pain des anges, venu du ciel ; le P. re aimant , ., bienfaisant envoie du ciel le Av.-. ; comme une nourelle manne, aliment spirituel des âmes justes. O miracle mystérieux ! « -^b ; rto tpo ?i Ataup.mpuntxov ! L'Église nourrit ses en a, lait le Verbe lui-même, le Verbe enfant… telle est la nourriture d’un peuple nouveau, enfant.- par le Seigneur lui-même dans sa douloureuse passion, et con loppé de son précieux sang : saint enfantemenl saintes langes ! Le Verbe est tout pour l’enfant, père sa mère, son guide, son nourricier. Manger, dit-il nia chair, et buvez mon sang. Voilà les aliments appropriés que nous donne le Seigneur : il nous livre sa chair, il nous verse son sang et rien ne manque aux enfants pour qu’ils grandissent : 6 l'étonnant myt rv [SC.V -rv veoXotfov] « 'Jtôç ÊxV « à xif.Oï a.v.v. xtx* v owtÔî i< « ra P T<xv « o « v ô x-Jpto { « î|taTi « jiljf «  tôv' à-icav).o-/eu|WTt*v ! J> tùv à T tû.v mtapTavwvl ô ">voxh itavra t<S vT) « fa), xai iraTr.p xal itr.tïip, x « l iwir Bxy « yô « , * « ' « tpoçeOç. l-à-'e^É |tou, çr.fft, tt.v aapiMt xai Kie<rté u.ou to ai". » - t**i- «  « *iP- îv oix£ia ; ïP » ? « d xii l yo ? r ; ver xa cic Z a ôpé Y Et xai a ! u.a Èx/ev x « l o-ce «  « ÇTiaiv toî ; wiKoif âv8eiJ> toO napa6 « ou pvimjpiow ! P. G., t. viii, col. 300, 301.

Évidemment dans ce passage il est question de la nourriture eucharistique. Suit une autre explication que Clémentqualifie plus accessible et plus commune, xotvirepov " avec la chair il faut entendre l’esprit, qui en est I artisan ; avec le sang il faut entendre le Ao-.-o :. verse dans notre vie comme un sang généreux. L’union des deux est le Seigneur, la nourriture des enfants, oropxa « ||U » vt nvevucc -h âyiov iX^yopel xat ykp &w" rivoî Bsfirijuowpr-% : r crap ;. a !  ; j.a r, u.îv tôv //>ov « ivtrteTBi- -/.a ! W" ! aTpA wXoJffiov ô).ôvo ; Imxéxutai r^ P’V. t 1.*? 5 " ! 5 ^J

àllOOÎV ô xûpiOÇ, r. TOOJr, IÙV vr-^v. IÔUÏ., COl. o » M.

L’ensemble de ces deux passages prouve la foi Clément à la présence réelle. Le Christ y est représente comme notre nourriture spirituelle, ce dernier adjectif servant à exclure le sens capharnaite ; 1 Eglise nourrit ses enfants de son lait, le Ao-.o ;. petit enfant ; les etlets produits par la réception de cet aliment consistent surtout dans la répression de la concupiscence. ^ xatapr^oas-, vrfi ropxôç r.aiv ta -pr, ; les expressions d admiration : S, 8Bv5| « xto « p. « <rrixo3, <o « epoMIoij [iwirri » sont inexplicables, s’il s’agit d’un pur symbolisme et non de la présence réelle. Cf. Struckmann. op. cit.. p. llî> 126

c) Pmd., 1. II, c. n. P. C tVU1, col. 409 sq.. a propos de l’usage du vin et de l’eau dans les repas, après l’entrée dans la terre promise, la sainte vigne a porte la -rappe prophétique. Tel est le symbole, mpsiov, pour ceux que le divin pédagogue conduit de l’erreur au repos, la grappe par excellence, pir* « ?'-.---' Ie Ao "  » foulé au pressoir pour nous. Il a voulu que ce sang de la vigne fût mêlé a l’eau, de même que son su, mêlé au salut, i^-i r, Spxtta *| *T* «  « v B41 tt « tov K po » tl « xiV toCto av ; u£iov to :  ; £ :  ; « v «  « (W « W ex t^ ; r : > iv*)ç wwaiSaYio-pipivoiç, 6 pir « C ^'?-- ° Ao T^ ° inép ^, ii, ov 6Xt6 « lç, roO xîp « TO « rîjî <rta ? v)^ utetixtjn i

£(j£/.'r>avTo ; WÛ X&T< » « . û < xï ' 1 TÎ> a ' : ' JX " WW a( ° T ^ : xtevaxac. Voir Probst. toc. cit., P- 215.

La su, te de ce texte est fort obscure ; pourtant on y trouve suffisamment reoonnaissables et intelligible* le