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CYRILLE D’ALEXANDRIE (SAINT 1


catrice. P. Cf., t. lxxvi, col. 1073 ; Pusey, t. iii, p. C05.

L’eucharistie est un sacrilice, un sacrilice pur et non sanglant, où le Christ est immolé. P. G., t. i.xxii, col. 297, 905. Ce sacrilice ne doit être offert que dans les églises orthodoxes ; les hérétiques n’ont pas le droit de l’offrir. P. G., t. lxix, col. 552 ; t. i.xxvi. col. 1097 ; Pusey, t. m. p. 595. On l’offre tous les jours, et il ne cessera jamais d’être offert jusqu’à la fin des temps. /’. Cf., t. lxviii, col. 708. Et tous les huit jours, en souvenir de l’apparition de Xotre-Seigneur aux apôtres le huitième jour, tous les fidèles ont une réunion solennelle pour le sacrifice, P. G., t. i.xxiv, col. 725 ; Pusey, t. iii, p. 6 sq., et ils communient en mangeant le corps du Christ qu’ils reçoivent dans leurs mains.

La vie chrétienne.

Cf. les Homélies pascales,

P. G., t. i.xwii, col. 401-981 ; et le De adoratione, t. lxviii, col. 133-1125. La perfection de la vie chrétienne est de joindre à une foi droite et pure les mérites des honnes œuvres. P. G., t. i.xxvi, col. 1201 ; t. lxxii, col. 77(5. La foi dans les œuvres est morte et ne suffit pas au salut. P. G., t. lxxiv, col. 125 ; Pusey, t. il. p. 355. Pour vivre d’une manière digne du Christ, il faut servir Dieu avec énergie et amour, mortifier ses passions, éviter le péché ou s’en purifier dés qu’on l’a commis. P. G., t. lxxii, col. 801 sq. Dieu nous a fait lihres, afin de nous permettre de mériter par nos honnes actions ; la vertu est au pouvoir de notre volonté. /’. G., t. lxxiv, col. 129 ; Pusey, t. ii, p. 358 ; /’. G., t. i.xxvi, col. 744. Nous devons toujours nous rappeler que pour bien vivre, nous aons besoin de faire des efforts généreux, mais que, sans le secours (Je la grâce divine, nous ne pouvons rien. P. G., t. LXXII, col. 770 ; Smith, t. ii, p. 102 ; /’. < :., I. LXXIV, col. 524 ; Pusey, l. ii, p. 703 ; P. G., t. i.xx, col. 1040. A ceux qui ont été sanctifiés, le Christ donne une grâce invincible de force spirituelle. /’. G., t. LXX, col. 1216. Ce n’est pas seulement par des paroles et des inspirations intérieures que Dieu nous pousse à éviter le péché, il nous aide eurore par un secours efficace. /’. G., t. LXVIII, col. 173.


. le salut éternel ; / i prédestination et la vu fdtvrb. - Dieu veut sauver tous les hommes.

/’. G., I. LXXVI, COl. 1845. Se. Il appel s’adresse à tout le

monde sans aucune exception : Dieu ne rejette et n’aveugle personne. /’’'.. t. lxxii, col. 792 ; i. i.xxiv, col. 97 : i ; Pusey, t. n. p. 328. Cet appel est gratuit ;

une ne peui se Daller d’avoir rien i.ni | our le mériter. /’. '>'., l. i. xxiii, col. 961. Pusey, i. n. p. 155 sq. Il est pressant, mais il ne force personne. /’. G., t. lxxii, cwl. 792 ; t. i xxiii. col. 553 ; Pusey, t. i. p. 507. Dieu resta liberté de ses créatures. /’. G., t. i.xxiv. col. 128 ; Pusey, t. n. p. 357. El voilà pourquoi tous ne répondent pas : i l’appel. /’. G.. i i x i v. col. 828 ; Pusey, t. iii, p. 220.

Dieu a pré* u de toute éternité l’usage que I I ne ferait

de eetie liberté pour le bien et pour le mal. /’. Cf., t. i xxiv, col. 128. C’est parce qu’il < prévu que Jacob serait heu. qu’il l’a aimé ci favorisé ; parce qu’il a

i qu’Ésaù sérail méchant, qu’il l’a haï. L’élection

gratuite, r> xai toujours pagnée

par la presi n -. / Cf., t. i sxiv, col

Pusey, i. m. p. 227. /’. G., t. i i. col. 281. Cette prescienci m icun dommage a notie libei I

nous laisse toute no isabilité. P. G., i. LXXiv,

521 ; Pusey, t. n. p. 7<>l sq, Lien que Pieu eûl

i la chute d’Adam, Ada i coupable de la faute

qu’il a commise librement, /’.’'., t. lxxiv, col. 128. Bien que le Christ eûl pn dil la trahison de Judas et le

ment de Pierre, ludat et Pierre ion) coupables, qu’il » pouvaient ne pat p cher. P Cf., t. lxxiv, col. 521. t. lxxii, col

nmes faits pour une autre vie ; sur celle lerre non

j P. G., t. lxix, col. 409. La vie d’ici-bas est pour nous le temps de l’épreuve et des bonnes œuvres ; après la mort, c’est le temps du repos ; on ne mérite plus. P. G., t. lxxiii, col. 960 ; Pusey, t. ii, p. 152 sq. Quand les âmes des justes quittent leurs corps, elles ne restent pas à errer autour des tombeaux, comme prétend la superstition païenne ; elles ne descendent plus aux enfers, comme autrefois ; mais elles sont reçues par le Dieu de toute bonté et entrent dans les demeures célestes. Les âmes des pécheurs sont précipitées dans le lieu des supplices. P. G., t. lxxiv, col. 009 ; Pusey, t. ni. p. 96 ; P. Cf., t. lxxvii, col. 405. Il convient de prier pour les morts et d’offrir pour eux le sacrilice mystique, afin de leur rendre Dieu propice. P. G., t. i.xxvi, col. 1424 ; Pusey, t. iii, p. 541 sq. Un jour, au second avènement du Christ, nous ressusciterons tous dans la même chair dans laquelle nous avons vécu. P. C, . t t. lxxiv, col. 904. Les corps des disciples du Christ, sanctifiés par le Saint-Esprit et l’eucharistie, ressusciteront les premiers. P. G., t. lxxiv, col. 901 ; t. LXXIII col. 696. Mais les infidèles ressusciteront aussi. /’. ( ;., t. lxxiii, col. 285. Pour les bons, la résurrection scia glorieuse ; pour les méchants, elle sera ignominieuse. /’. G., t. lxxiv, col. 913 ; t. lxxiii, col. 1032. Tous paraîtront devant le tribunal du souverain juge, P. G., t. lxxii, col. 248 ; chacun sera jugé selon ses œuvres. Ibid., col. 729. Ceux qui auront fait le mal seront punis pendant l’éternité dans les flammes de l’enfer ; ceux qui auront pratiqué la vertu, seront heureux pour l’éternité dans le ciel. P. G., t. lxxiii, col. 285, 385.

Quelques auteurs ont affirmé que Cyrille retardait la récompense des justes jusqu’après la résurrection générale. Cf. Schwane, Dogmengeschichte, t. ii, p, 586. Ils basent ce jugement sur un texte du traité Adversus anthropomorphitas, /’. Cf., t. i.xxvi, col. 1104 ; Pusey, 1. iii, p. 564, reproduit dans le commentaire sur saint Luc. P. G., t. lxxii, col. 820. S’il fallait accepter cette interprétation, Cyrille se serait mis en contradiction avec lui-même ; car il affirme clairement ailleurs, nous venons de le voir, que les âmes justes entrent dans la gloire céleste aussitôt après la mort. Mais une autre i xplication semble plus vraie : dans le passage en question, Cyrille veut dire que la parabole du pauvre Lazare et du mauvais riche ne doit pas être prise à la lettre, puisqu’elle nous représente Lazare heureux en corps et en âme dans le sein d’Abraham ; cette récompense totale, du corps et de l’âme, ne sera accordée qu’après la résurrection et le jugement général qui n’ont pas encore eu lieu.

Sur lu théologie de saint Cyrille en général : Petau, Dogmata theologica, |ùis-im d’après les tables, i l yrillus ndrinus ; Tbomassin, Dogmata theologica, passim ii.n nach ( chichte, 8° édll

tout t. ii, p. 822445 : Der nestorianische Streit, Seel

Leipzig, 1895, t. I, p. 205 sq., 212 s.|. 221 s.| : i.miK Leit/aden zum Studium der Dogmengeschichte, V eilii., Halle. 1906, p. 289-299 ; Schwane, ii, des dogmes rt, t i, surtout i irmel, His toire de la théologie i„>siiir, < juequ P

.ssini, surleiil p.

I trine Allatlus, Vindicite synodie » ci sancti Cyrilli Alexandrini, Rome, 1081 ; Lequien, Disxerla Spiritus Sancti, i’i. ool. 198 s, |. ; Hergenrœther, Photius, t. i, p. 684 sq. de Régnon, Études de Ihéologi positif) sui la smiih’Trini as volume

i il sud, Saint Basile de < tint Cyt tlle d’A U

h, m trinitaire, dent la Revue internationale, /< théoi

su, iginel

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ure >, ligleuses, mal-ju

Su, i.’M. Advi

l. lxxxvi, ( [., 1007, 1029 sq : Adversus

, Hopsuet U 1037 » q., 11