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CYRILLE D’ALEXANDRIE SAINT
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y.ai vo>)Toî< xai xotç ûrckp vovv tôv avÔpwnivov xsxpif)U, évo( -7’.')p.aTiv, Pusey, t. iii, p. 283, sur I Cor., xi, 4 sq. (ce texte ne se trouve pas dans Migne) ; cf. /’. G., t. i.xxiv, col. 910 ; car de toutes les créatures, il est vrai de dire qu’elles ont des corps. TnJoa., xiv, 11, P. G., t. i.xxiv, col. 221 ; Pusey, t. ii, p. 136. Les anges ont pour mission de louer et d’adorer Dieu et d’exécuter ses ordres auprès des autres créatures. Uomil. pasc, xvii, /’. G., t. lxxvii, col. 776 ; cf. t. lxxiii, col. 105 ; t. i.xxvi, col. 1345. Ils sont chargés du soin des différentes parties de la terre, P. G., t. lxix, col. 1077, des diverses Églises, P. (’., t. lxxiii, col. 1021 ; t. lxxiv, col. 884 ; de chaque individu. P. G., t. LXIX, col. 888, 1224. Les bons anges aiment le bien et leur volonté est fixée dans la vertu ; ils connaissent aussi le mal, mais pas par expérience et pour y avoir succombé. P. G., t. lxxvi, col. 641. Le mystère de l’incarnation ne leur fut pas manifesté à tous, mais à ceux-là seulement qui y furent employés, comme Gabriel. P. G., t. lxix, col. 845, 1169. Le Christ n’est pas mort pour eux en victime expiatoire ; puisqu’ils n’avaient pas péché, ils n’avaient pas besoin de victime expiatoire, P. G., t. lxxii, col. 805 ; cependant c’est par le sang du Christ que les anges et les archanges ont été sanctifiés. P. tr., t.Lxviii, col.625 ; t. lxix, col. 549. Les démons sont des anges rebelles qui se sont révoltés par orgueil contre leur créateur ; Satan est à leur tête. P. G., t. lxxvii, col. 676 ; t. lxxvi, col. 688 ; t. lxix, col. 21. Ils ont trompé les hommes et se sont fait adorer comme des dieux. P. G., t. lxix, col. 1077 ; t. lxxvi, col. 685. Ils ne cessent de nous tendre des embûches et de nous pousser au mal, P. G., t. lxix, col. 784 ; leur but est de multiplier le nombre des méchants qui sont leurs auxiliaires sur la terre. P. G., t. lxxvi, col. 484. Mais les âmes pures sont à l’abri de leurs assauts. Leur puissance a commencé de décroître à l’arrivée du Sauveur. P. G., t. lxxiii, col. 893.

Après avoir préparé le domaine où il voulait le placer, Dieu créa l’homme, le chef-d’œuvre de tout ce qui se voit dans l’univers. P. G., t. lxix, col. 20 ; t. lxxv, col. 281 ; t. lxviii, col. 148. Il lui donna un corps matériel et une âme spirituelle. P. G., t. lxviii, col. 876 ; t. lxxiii, col. 160, 744. Il le fit raisonnable, pour qu’il fût capable de comprendre la beauté du monde et de connaître son créateur. P. G., t. lxix, col. 20 ; t. lxxvi, col. 636. Il le fit libre et maître de sa volonté, afin qu’il pût mériter et se rendre digne de récompense. /’.’;., t. lxix, col. 24 ; t. lxviii, col. 145. Il le créa parfait, heureux, sans concupiscence, connaissant tout sans avoir besoin de l’apprendre peu à peu. P. G., t. lxxvi, col. 636, 641. Il le créa à son image et à sa ressemblance, intelligent, vertueux, maître de l’univers ; et il le dota de privilèges surnaturels. P. (’, ., t. lxix, col. 20 ; t. lxxvi, col. 1081 sq. ; t. lxxiii, col. 204. Par nature, l’homme, comme toute créature, était corruptible, mais il reçut l’Esprit divin qui le vivifia et lui donna l’incorruptibilité. P. G., t. lxix, col. 20 ; t. lxxvi, col. 637 ; t. lxxiii, col. 160. L’âme est incomparablementsupérieure au corps, P. G., t. lxxvii, col. 804 ; elle n’est pas le sou file divin qui fut insufflé à l’homme au premier jour, lequel n’est autre que le Saint-Esprit lui-même, P. G., t. lxviii, col. 148 ; t. lxxiv, col. 277 ; elle n’est pas engendrée comme le corps, mais unie par Dieu au corps que la mère a engendré, P. G., t. lxxvii, col. 22 ; elle n’a pas préexisté dans le ciel, comme le voulait Origène, /’. G., t. lxxiii, col. 132-145 ; t. lxxvii, col. 373 ; t. lxxiv, col. 796 ; elle n’a pas péché avant d’être unie au corps. P. < !., t. lxxiii, col. 956.

ui.CBTJTE de l’bomme ; pécbé originel. — Cf. spécialement In Joa., i, 32-33, P. G., t. lxxiii, col. 205 ; Pusey, t. i, p. 182 sq. ; In Rom., v, 12 sq., P. G., t. i.xxiv, col. 784 ; Pusey, t. iii, p. 182 sq. Pour bien montrer à l’homme qu’il n’était pas indépendant et qu’il

devait obéissance â son créateur, Dieu lui avait imposé un commandement. /’. G., t. lxix, col. 20 ; t. lxviii, col. 148. Mais Adam, dont la nature n’était pas encore fixée dans le bien, P. G., . lxxv, col. 336, se laissa tromper par le tentateur, abusa de.sa liberté et transgressa l’ordre qu’il avait reçu. P. (’, ., t. i.xxiv. col. 275, 908, Aussitôt le péché détruisit en lui l’image de Dieu ; le Saint-Esprit s’en alla, et avec lui disparurent les vertus et les privilèges gracieusement accordés par le créateur. P. G., t. lxxiii, col. 205 ; t. lxviii, col. 1 19, 21 i La mort et la corruption Grent leur entrée dans le monde. P. G., t. lxxiv, col. 813 ; t. lxxvii, col. 209. Le règne du démon et du péché commença. /’. »., t. i.xxiv. col. 329 ; t. lxxvii, col. 448, 888. Par suite de la faute du premier homme, tous ses descendants furent pécheurs, /’. G., t. i.xxiv, col. 656, et dominés par la concupiscente, lbid., col. 789. Saint Cyrille distingue toujours : ny/ l’i’Aoàu. Ttapâéaotv (péché originel) et : rv /j.-.x roiv-wv y ( |j.(ov rupavvrjaaaav àu-ap-riav (la concupiscence qui en est la suite). P. G., t. lxviii, col. 657, 672. 908, etc. Cependant notre nature n’a pas été viciée dans ses parties essentielles. P. G., t. LXXV, col. 67li. La liberté particulièrement, malgré la force des passions, n’a pas été supprimée. P. G., t. lxxiv, col. 808 ; t. lxxiii, col. 632. Comment expliquer que nous sovons devenus pécheurs par la faute d’Adam ? Il semble qu’on ne doive être responsable que de ses propres péchés’.' Cyrille répond : « Lorsqu’Adam fut tombésous l’empire du péché et eut été soumis à la corruption, aussitôt les passions impures s’emparèrent de la nature de la chair… Notre nature devint malade delà maladie du péché par la désobéissance d’un seul, c’est-à-dire d’Adam. Et ainsi plusieurs ont été constitués pécheurs, non pas qu’ils aient péché avec Adam, puisqu’ils n’existaient pas encore, mais parce qu’ils ont cette même nature qui est soumise à la loi du pécii P. G., t. lxxiv, col. 788. Cf. Adversus anlkropomorph., t. lxxvi, col. 1092 ; Pusey, t. iii, p. 560.

IV. Li.xcvit.XATio.x. — Aussitôt après la chute du premier homme, Dieu, dans sa miséricorde infinie, décida de restaurer sa créature dans son état primitif, P. G., t. lxxiii, col. 205 ; t. lxxiv, col. 280 ; ou plutôt, Dieu, qui avait prévu de toute éternité la faute d’Adam, avait de toute éternité résolu de le sauver. /’. (’., t. lxxv, col. 292, 296 ; t. lxix, col. 28. Ce plan de restauration, annoncé à l’avance par les prophètes, P. G., t. lxx, col. 937, fut exécuté quand le monde sentit bien sa misère et son impuissance. P. G., t. LXIX, col. 156 ; t. lxxiv, col. 789, 817. C’était là de la part de Dieu une faveur toute gratuite ; rien ne l’obligeait à la faire, sinon sa bonté infinie. P. G., t. lxxvi. col. 925 sq. ; t. lxxii, col. 908. Pour restaurer l’homme, pour le rétablir dans son état primitif xvaxou.foai "i’/.iv -/.où àvaXaêeïv si : otteo /, / èv *’'/ ?, ~y- ~y>Z « vdu, oiov èxftSTCTioxâ-ca té’/.o ;), P. G., t. LXXIV, col. 273. pour expier le péché, P. G., t. lxxvi, col. 21, 1292, et pour réconcilier le monde avec Dieu, P. G., t. LXXIV, col. 925, il ne suffisait pas de la mort d’un homme ordinaire, P. G., t. lxxvi, col. 1292, même de la mort des apôtres, P. G., t. lxxiv, col. 585 ; t. LXXV, col. 1057 ; il fallait l’incarnation et la mort du Eils de Dieu. P. G., t. lxxv, col. 1352 ; t. LXXVI, col. 1292. Par ce moyen, par ce moyen seul, la nature humaine pouvait retrouver son état naturel primitif et la possession du Saint-Esprit. P. G., t. lxxiv, col. 273, 160. Sans le péché, il n’y aurait pas eu d’incarnation : i u.r, yàp r, u.ipTOu.£v, oùx ii yèyove xa8’T)|JLâç’xaie : u.r, yÉyovE x.a8’r, u.âç, où8’km uTté|xecve tôv o-xaupôv. P. G., t. LXXV, col. 968 ; cf. col. 289, 296.

Le symbole que nous avons cité plus haut, à propos de la Trinité, résume ainsi la doctrine de Cyrille sur l’Incarnation. De recta fuie ad reginas I, /’. G., t. LXXVI, col. 1205 ; Pusey, p. 157.