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CYRILLE D’ALEXANDRIE (SAINT


trapxtx&ç (l) ; evuitiç tp-jaix/, (lll)j ^ ta ""v Aôvo-j sàpl (xi) ; tôv Adyov 7ta8dvT « <rapy. : (xii). On lit dans le texte de Cyrille un certain nombre de citations patristiques, empruntées à Pierre d’Alexandrie, Athanase, Amphilochius d’Iconium (i), à Atticus de Conslantinople, pseudoJules (Apollinaire), pseudo-Félix (Apollinaire) (iv) ; pseudo-Athanase (Apollinaire) (vin), à Athanase (xi), à Grégoire de Nysse, Basile, Athanase (xii). On y trouve aussi quelques citations de Nestorius ; on en a compté neuf. P. G., t. lxxvi, col. 320, 328, 336, 345, 349, 365, 373. Cf. Loofs, Nestoriana, p. 30-31, n. 80-88, qui donne les références à l'édition Pusey. Cyrille fait mention de cet ouvrage ainsi que du suivant dans trois de ses lettres. Epist., xliii-xlv, P. G., t. Lxxviij col. 224, 228, 237. Voir J. Mahé, Les anathématismes de saint Cyrille d’Alexandrie et les évêques orientaux du patriarcat d’Antioche, dans la Revue d’histoire ecclésiastU/ue, Louvain, juillet 1906, p. 505-542.

8. Apologelicus contra Theodoretum. Ilpb ; tï)v Ttzpà 0E'/ô(op7}TOU xaxà t<5v SuSsxa xesaXafhtv àvT£ppr)aiv. P. (i., t. lxxvi, col. 385-452 ; Pusey, p. 382-498. Dans nos éditions, cet Apologelicus est précédé de deux lettres : une de Théodoret à Jean d’Antioche, P. G., t. lxxvi, col. 389-392 ; Pusey, p. 382-384, dans laquelle l'évéque de Cyr annonce à son patriarche l’envoi de la réfutation demandée ; et une de Cyrille à Evoptius, P. G., t. lxxvi, col. 385-388 ; Pusey, p. 384-388, dans laquille l'évéque d’Alexandrie remercie son correspondant de lui avoir envoyé le factum de Théodoret et lui fait savoir qu’il y répond. Dans cette réponse, la méthode est là même que pour Y Apologelicus contra Orientales : d’abord le texte de l’anathématisme, puis la crilique, et enfin la justification. Théodoret avait multiplié contre Cyrille les accusations d’apollinarisme ; il découvrait cette hérésie sous les expressions : (jôpxoc YS-j-oyéts t’ov 0eôv Av/v/ (i) ; sveoert ; xaÔ ' fatéaraoïv (il) ; fvioæc z.-ji : v.r t (m) ; oâpij (xi) ; tcaBsîv ixç, -/.' : (xii). Il avait essayé de défendre la légitimité de awâ^sta (ni) ; d’avOp’iiTio ; Osoiopo ; (v). Cyrille s’applique à montrer le bien fondé de sa terminologie ; les termes incriminés ne sont pas apollinaristes, mais ils ont l’avantage de forte nt exprimer l’unité du Verbe incarné. Les expres siona préconisées par l'évéque de Cyr ont au contraire le grave inconvénient de faire du Christ un homme semblable aux prophètes et de favoriser l’hérésie nes loriei Nestorius est cité trois fois, P. G., t. lxxvi,

col. '121. ', :  ;  :  ;. 144. Cf. Loofs, p. 31, n. 89-91 (avec références à Pusey). Il n’y a pas de citations patristiques ; Cyrille Ne contente d'écrire en terminant : yaXenbv Si ovâàv r, v /-/ -u. ; rtôv kyitù'i 7ra~ép<ov -xpa’ji'.vxi ^prjaEic, col. 452.

9. Ea plicatioduodecim capilum. 'EnfXuan t&v It&ôvna xefo) ix èv 'Eçéijtp. /'. G., lxxvi, col. 293-312 ; Pusey, p. 240-260. — Cetie Explication des anathématismes fut rédigée pendant la captivité de Cyrille à Êphèse, M.uisi. t. iv, col. 1419 ; elle est par conséquent postérieure aux deux autres, l Ile semble faite pour éclairer des amis plutôt que pour convaincre des adversaires li ton n’est pas celui de la polémique. Il est possible, dit l’auteur dans sa préface, que quelque ! personnes, trompées par les hérétiques, ne comprennent pas comment et de quelle fai on les anathématismes ont été faits, ~i j’ai pensé qu’il était bon de les expliquer brièvement et d’en montrer la vraie portée.

/' '.'., t. lxxvi, col. 296. A propos di chaque anathé malitnie, il c mence par exposer avec précision et

clarté le sens de Ba formule ; et il achève en disant quelle erreur, quelli paroli de Nestorius l’a provoquée. Puisque Ni itoi lu ins détruisent folle ment la vertu de i m] 1ère, dit-il i propos du xichapitn ton qui cet analhématisme a été

fait, i n mblable termine chacun d

di reloppement

10. Apologelicus ad Theodosium. Aoyo ; àmoXoY » )Ttxbç rcpb ; -ib' E-leTEÔc’oraxov f$a<nXéa ©eooôtiov. P. G., t. lxxvi, col. 453-488 ; Pusey, p. 425-456. — Cyrille écrivit cette Apologie quelque temps après son retour en Egypte, à la fin de 431 ou au début de 432. Il voulait apaiser Théodose et se justifier des accusations portées contre lui, col. 456. En écrivant au début des controverses à l’empereur et aux impératrices, explique-t-il, il obéissait à son devoir d'évêque et ne songeait nullement à semer la discorde à la cour, col. 456. S’il a dénoncé et poursuivi Nestorius, c’est dans l’intérêt de l’Eglise et pour défendre la foi ; d’ailleurs, il a conscience d’avoir agi sans passion et avec autant de modération qu’il a pu, col. 460 sq., 477. Puis, pour montrer qu'à Éphèse, les torts n'étaient pas de son côté, il raconte ce qui s’y est passé, col. 465 sq. : la condamnation de Nestorius, les agissements de Jean d’Antioche, etc. Enfin il prie l’empereur de vouloir bien constater que sa doctrine est orthodoxe, col. 481 ; et il le remercie de l’avoir laissé rentrer à Alexandrie, col. 485.

11. Ad ver sus nolentes confiteri sanctam Virginem esse Deiparam. Ao- ; o : v.x-'y. -(, >/, u.r, povXo|iiv<>v 4(ioXoysïv ©sotôxov tt|V àyioev LTapSévov. P. G., t. LXXVI, col. 259292.— Ce traité a été édité pour la première fois par le cardinal Mai dans sa Bibliollt. nova Patrum, t. M, p. 75 sq., et dans sa Scriptorum velerum nova colleclio, t. vin b, p. 108-131. Il est cité deux fois par.lustinien dans son Contra monophysitas, P. G., t. i.xxxvi. col. 1132 (=P. G., t. lxxvi, col. 269-272), et une fois par Eulogius d’Alexandrie, P. G., t. ciii, col. 1049 (= P. G., t. lxxvi, col. 272). Le but de Cyrille es : de montrer qu’on ne peut rejeter le Oïotôxo ; sans aller contre l’Ecriture. Les écrits évangéliques et apostoliques, par exemple Joa., i, li ; lleb., ii, 14, ne connaissent qu’un seul Fils et pas deux ; celui que la sainte Vierge a enfanté est vraiment Dieu, et pas si u lement un homme uni à Dieu à la façon des prophètes ; donc elle est Beotéxoç. Les textes scripturaires dont abusaient les hérétiques sont expliqués : I Tim., ii, 5, col. 269 ; Joa., viii, 40, col. 273 ; Ad., il, 22, col. 277. Jésus-Christ est homme sans doute, comme le disent ces textes, mais en même temps il est Dieu ; et sa mère est Osotôxoc si l’Ecriture n’emploie pas expressément ce mot. elle a l'équivalent : > : r t -r, o toû Kupfou, Luc., I, ili ; II. ii, 12 ; Act., X, 36. roi. 284 Sq. Apres cela, de nouveaux témoignages scripturaires sont invoqués pour montrer que Dieu le Verbe s’est vraiment fait homme et qu’il est né de Marie. Conclusion : donc Marie est 8eot<5xoç, col. 285-288. Cyrille, dans une lettre qui nous est parvenue en latin Seulement, écrit : Libruni

brevem scripsi de incarnations unigeniti, ai in tribus capitulis rédigent omnemdefide sermonenuEtprimum

quittent est, quod sa, tria Yirga sil De) ijrnilrt.i. s, citadin) !, quia mttts est Christuset non duo ; 1er Hum vero, quia vianens impatsibilis Dei Serma pertulii propria carne pro nobis. /'. '.'., t. i xxvii, col, 330. Notre traité t i< rsus n., t.-, ites confiteri… Deiparam est il le premier chapitre de ce travail sur l’incarnation ? Mans ce

i aurait été écrit entre 13."> el lin. au mo nt où

les Orientaux récalcitrants suscitaient toutes sortes de difficultés à ceux qui axaient accepté la paix de 133. Mais Aile Ehrhard pense que cet écrit Dr incarnatione unigeniti avec ses trois chapitres n’est autre que le dialof Xpiarrfc, que nous allons examiner.

ci ii, ., , !. QuartaUchrift, 1888, p. 185, note 2.

12. /.e dialogue P. G., t. i. col. 1253 1362 ; Pusey, p. 394 i-'-> la Buite du com ment leai Pusey, p édité d< a fragments d’une homélie Quod unui est Chritlus, dis lincte du diali I ' cité pai i ulo( lus d’Alexandrie, P. 6., t. ciii, col. 10U /' <. t lxxv, col. 7 ;. 5 ei par Léonce de Byzance, '.ail. nui. Bibl. vet, Patr., t. mi. p. 653, 673 | G., t, i w. col. 760,