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CYDONIUS

CYPAR188IOTES

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vor, (j.âTtov ()r l’7'x, jç, h ; -apà -<o àvSpî. A son jugement, il n’y a aucun dogme, si ardu qu’il soit, que saint Thomas n’ait éclairci par la profondeur de sa spéculation. Ses arguments réfutent les objections des adversaires de manière à réduire ceux-ci au silence. La vigueur philosophique de ses raisonnements et l’abondance des textes scripluraires qu’il apporte pour démontrer les vérités chrétiennes, donnent un cachet d’originalité à ses écrits théologiques, que Cydonius juge très utiles pour apprendre la vraie science de Dieu. Ar.jj.rjTpî’ou toû KuScûvt), Œpi ttjç (jlsXétkiç roi-/ 6eo).ovf/.côv xoO âyi’o-j 00>[j.â toO i’A/.ouivoj, Franco, op. cit., p. 7-8. Les codices vat. gr., 609, 701, 1924 et 1925 (ces deux derniers du XVIIe siècle avec une préface d’Horace Giustiniani sur Démétrius Cydonius, traducteur grec de saint Thomas) contiennent la première partie de la version de la Somme théologique ; le cod. 433, la Ia-IIæ avec ce titre : ’Ey.).oyf) Tr, ç TupaiTY-, ; tùiv’RBtxûv to-j iroçcoTitov Qwyâ toC ï’Axoutvou, toO âp16|AOÛ xal tt, ; -ràiUto, ttliv Çr, Tiq(X£XTa>v nef uXafliévtpv ; inss. M et 612, la IIa-IIæ ; la III a ne se trouve pas dans les codices vaticani. La Summa contra gentiles est contenue tout entière dans le ms. 613, et en partie dans les inss. 610, 614, 615, 616 et 1222. Le ms. 616 se termine par la notice suivante : Istum librum translulit de latino in græcum Demelrius de Tessalonica servus Jesu Chris ti et laboravit autem per tôt uni annum et fuit completus anno 1355 indiclione octava, XXI V mensis decembris, ora post meridiem tertia. Hoc autem diclum est non solum proistis duobus libris, tertio scilicet et quarto, sed pro lola Summa contra génies, g use totafuit translata. Franco suppose que cette notice a été écrite par Cydonius de sa propre main. On trouve les mêmes Misions dans les mss. 1235, 1236. 1237 de la Bibliothèque nationale de Paris, Oinont, t. i, p. 263, et dans le ms. CCLV1 de la Bibliothèque impériale de Vienne. Lambecius, Bibliotheca csesarca Vindobonensis, Vienne, 1672, t. v, p. 173. On attribue aussi à Démétrius Cydonius la version grecque du Liber ad Canlorem Anliochenum, ToO Maxapfou ©top. 3 xeipàXaca oé/.a ~ob ; ïva i|mxXtt)v’Avnoyj. i’x ; [i.-.-vn/hïi-x a-’i Tr, ; r<5v TraXcôv yXioTT^î £ ?c Tr, v’EXXdtôa -apa Ai)|*v)Tpt’ou toO KuScôvt). Cùd. rat. gr.,

1093, 1122. Cf. !.. 1er, p. xx. Fabricius cite comme

étant de lui un Liber de rita, doclrina et miraculis Thomas Aguinatis. Bibliotheca grseca, t. xi, p. 404.

Démétrius Cydonius est aussi le traducteur de saini Augustin, MovoXdyta Îjtoi Eu/ai irôvv BeoXoYtxaf, KaxavuxTtxa xaV irpb< Belov ïpwra BgcopqTixaf. Codices Mlmn., 25a r >, 2890, ’(iMIO. Lambros, Catalogue of the greek manuscripts on mount Athos, Cambridge, 1895, t. i, p. 219, 259 ; 1900. t. iii, p. 43 1. Ces prières ont paru dans V.-, .-.’, >i.r t àx tcôv îrpoç7]T0tvaxto6ct61Ttx(5v 4>aXp.ù>v, « itiv61(T(xo( Biasôptov Karavuxtixtôv ev^ûv, srgptpov Ta ; ( j : v’i', ".’« ; /.* 71pb< Ssïov’porta Œuprrrixàc toO tepoO A’jyouvrfvov Eitt<rx41tov’Initcôvo ;, par Nicodème Ilaghiorites, Constantinopli. 1799.Vrétos, Nioz/ //, /.//, piXo/’, j. t. i. ii. 357, p. 132. Le codex 131 de la bibliothèque Valliceiliana contient la version grecque de

quelques ser n de sain) Augustin, du Liber de

oognitione, De fide ad Petrum, Martini, Catalogo dei >$crilti greci esistenti nette biblioleche Ualiane, Milan, 1902, i. n. p. 202.

Le cod. vat. gr. 1115 contient la version par Cydonius <l « - <l< u OUI ragl - <|. ! * uni Anse ! I I, ,, .i-, ., ., _

. - ; -/(’, ..- : ’-, /’, -, . KavTOVapfo( ~ ; pl tî, ; lxiToptV(rfb>(

1 1 1 tvp v--… | l -, v.y, ) / rjvi 71-, ; ’Av<r(Xp.ou itcoxrfnou Kavtouap/ « < ni pi à !

raXÎ oxotcov. CI Lu « t. p. xx.

Il Serniom — I. Sur l’Annonciation : ce sermon explique la chute d’Adam et d’i n et la oéi esaité de la rédemption Les irgumenta sont lires de la III*

de l.i Soi de sinl i bornai i / snsulté

pai Combi (I i ontient la n mai qui Ov (itjv -’<r ; a ; àvayivoxTy.ôy.svoç oia tô -r, f.i§<ù.v/.r l’ExxXqo’fa à-oîoy.’.jj.airOv/ai, qui prouve l’aversion des Grecs pour Cydonius, aversion fondée sur ses sympathies pour les Latins. Cf. P. G., t. cliv, col. 959-960. 2. Sur saint Laurent ; 3. sur les deux natures dans le Christ ; 4. sur la Pentecôte. Cod. Paris., 1213 ; Cod. barocc, 90. 12° Le codex barocc, 90 contient deux opuscules sur l’incarnation du Christ, dont le second est intitulé : Aôyoi St’wv Soxeï oiixvjTOat 6-i |jly) itpo<r>, xov V <7ap/.a)6r, vat tov 9sôv. Coxe, p. 154-155. Mais il est bien douteux qu’ils soient de Cydonius. 13° rsveaXoyta rou K-jp : o-j’ItjctoC XpiTto-j à.Tib’A8â[j., Millet, Catalogue des manuscrits grecs de VEscurial, Paris, 1858, p. 53 ; 14° Liber contra Eunomium de divinitate Filii, cité par Fabricius, comme faisant autrefois partie des manuscrits de l’Escurial, t. XI, p. 404 ; 15° rviopuxct, Cod. urb. gr., 133 ; 16°’A7toff7ràff[*.aTa, Cod. Athon., 4058. Lambros, t. ii, p. 137. La liste des versions grecques de Cydonius se trouve dans le cod. 143 de la Vallicellane. Martini, t. il, p. 204.

Cave, Scriptorum ecclesiasticorum historia litteraria, Cologne, 1720, t. ii, p. 56 ; Fabricius, Bibliotheca grseca, t. x, p. 267, 308 ; t. XI, p. 398-405 ; Oudin, Commentarius de scriptoribus Ecclesix cmtiquis, Leipzig, 1722, t. iii, col. 996-1C05 ; Stein, Studien iXber die Hesychaslen des xiv Iahrhunderts, dans Œsterreichische Yierleljahrschrift fur katholische Théologie, Vienne, 1873, t. xii, p. 552-554 ; Kirchenlexikon, t. iii, col. 1502-1503 ; Satbas, Documents inédits relatifs à l’histoire de la Grèce au moyen âge, Paris, 1883, t. iv, p. xxxii-.xxxiv : Knimbacher. Geschichte der byxantimschen Litteratur, Munich, 1897. p. 1U2-103, 487-489 ; Realencyklopàdic fur protestant ische Théologie, Leipzig, 1901, t. XI, p. 190-191 ; Lambros, ’A, * V fa= » i

i’.-i.. NixoXÂQ’J K’/C’/T-.’/.a xttt AT)|AY]TÇtOU Ku&ôvi), h T'"> -v.s’.V’/.Y xûotxi

1213, Néo « ’E ;  :, ., , « ; »  » , , ;, „, Athènes. 1905, t. il, p. 299-323.

A. Palmieri.


CYPARISSiOTES Jean, théologien byzantin du xiv siècle. On ne sait presque rien sur sa personne. Ses œuvres attestent qu’il fut un des adversaires les plus acharnés de Grégoire Palamas : 1° Ila/a^iTixai na.ç>-j.ëy.<71<. :, quatre discours dont deux seulement, le premier et le quatrième, sont insérés dans la P. Gf., t. clii, col. 663-738 ; en s’appuyant sur l’Écriture sainte, et en citant largement les œuvres de Palamas, Jean Cyparissiotes réfute les théories de celui-ci sur la lumière du Thabor, sur la nature divine, et ses calomnies contre l’enseignement de l’Église ; 2° Expositio materiaria corum quse de Deo a theologis dicuntur, /’. G, , t. clii, col. 937-796. Migne n’a publié que la version laline, faite par le jésuite Tori’es. C’est le premier essai d’une dogmatique d’après les méthodes scolastiques de l’Occident. Il est divisé en 10 sections (décades), subdi--. isées en chapitres. Cyparissiotes explique avec précision le^ notions abstraites de la théologie, et il cite sou venl les Pères. Il a en grande estime le pseudo-Aréopagite. huis le i « sermon de ses [laXa|uxal icapa6£<reic il mentionne son ouvrage en cinq livres contre Nil Cabasilas. trouvi dans le codex 1246 de la Bibliothèque nationale de Paris idversui Nilum Thessalonicetueni anlin <ra libri V. Omont, Inventaire

sommaire des montiacritt grecs, i. i. p, 276 Le même manuscrit cou tient les autres écrits inédits de Cyj dotes contre Palamas : l Adversus Palamse tomum ejusq (idem libri 17//.-2 De lumine increato

fahtimim hbri VIII, ’’titra I o l.imita rum ap<islasiam.

Scriptorum litteraria,

i, .. 1720, i. n nmentariue de scrlptoribus

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0, 1 m p 607-613 ; stein, Sti

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. i. m. p, 800-808. KniD

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