Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 3.2.djvu/483

Cette page n’a pas encore été corrigée
2233
2234
CREDIBILITE


proposition est vivement repris de sa bévue par Patuzzi, 0. P., T/icologia mot’., tr. IV, c. H, n. 16, p. 8.

Prop. 9’. Voluntas nu » potest efficeve ut assensus fidei in se ipso sit magis flrmus quam mereatur pondus rationum n, i d ithpellentium. — Prop. 10". Hinc potest quis prudenter repudiare assensum quem liabebat supernaturalem.

Ces deux thèses qui constituent la 11e des thèses soutenues à Anvers le 16 avril 1674 par Arnaud Marchant, 0. M., étaient précédées chez cet auteur de la proposition suivante qui les éclaire : Jitdicium credibilitatis, quo judicamus de honestate fidei, ejusque necessilate, voluntati servit ut [irmiter, invicteque assensum imperet, non intellectui, ut certius firmiusque assentiatur. Cf. Yiva, p. 46 sq.

Prop. 21 Assensus fidei supernaturalis et titilis ad salutem Stat cum notifia solum probabili revelationis, immo cum Une, qua quis formidet ne non sit locutus Deus.

La première partie de cette proposition est dans Ripalda, S. J., De ente supern., t. iv. De fide, disp. VI, secl. v, n..">8. 63, 08. Lon, 1616, p. 84 sq. Elle avait été émise déjà par Tolet, //* Sum. theol., ll a Iî æ, q. i. a. 4, concl.."> ; cf. aussi Pontius, Supplementunt in Scoti comment, m Sent., 1. III, dist. XXV, n. 159166 ; mais ces auteurs soutiennent cette première partie de manière à se préserver de la deuxième avec laquelle elle fait corps, seml.le-t il, dans la condamnation. Ripalda recourt, pour cela, à l’intervention de suppléances surnaturelles sur le jugement de crédibilité subjectif, produit par des motifs probables, ibid., n. 7.">, 76 ; cf. Viva, lue. cit., p. 51, ou à l’absence de tout autre motif contrebalançant l’inlluence du motif probable. Ibid.

Prop. 23". Fide » loti : dicta ex testimonio creaturarum simiotivo ad jti m sufficit.

Une conséquence de cette proposition est la distinction de ce que Ton appelle métaphoriquement le témoignage des créatures en faveur de Dieu et du témoignage proprement dit, et donc de la crédibilité improprement dite, qui est suggérée par leꝟ. 6 du l’s. SCI1 : Testimonial tini credibilia factasunt nimis, et de la crédibilité proprement dite, qui résulte de la parole d un témoin. Viva attribue cette proposition, < Véga, à I » . Soto, dans le De natura et gratta, qui l’aurait rétractée (reniait palinodiam. dans -on commentaire sur le 1. IV des Sentences. On l’attribuail aussi a Ripalda qui proteste, h’fuir, sect. xvii, n. "il -. !, contre cette imputation. Il faut passer au m our trouver une deuxième

[uencet pour la crédibilité

loctrines protestantes sur la foi n’ont été en effel explicitement condamnées qu’à cette époque. Encore, d’en nii i elles, t l glise rencontra-t-elle sur sa le traditionalisme.

un trouvera, i. m. col 182483, à l’article Hautain, les - de propositions souscrites pai l’abbé Hautain. Les propositions 2-8 de la première série, "i-’i de

ondi. i de la troisième, expriment l’enseigne ni

mun touchant la force probante des motifs de crédibilité el la possibilité de leur reconnaissance, ’in trouvera de même à l’article Bonetty, t. ii, col. 1020 sq., les prop< iitï< o par Bonetty. Le I’. Dublan valoir la i" n té di la première pour la preuve de la crédibilib par sa confrontation avec l’encyclique du 9 novembre 1846 dont plie i il extraite (lei ueil det allocution iris 1865, p. 173 sq. La

du même document mel en évident l’inhui nce d< ir la rei h< rche d< la i rédibi lité I 1024 i approcher de ces denx

n 1 1 pi opoaition 7* du Syllabu di 1861

l iro ii’nidocument est fourni par le concile pro e. i. /’< /<<I. |.

discrimine, dirigé contre les erreurs d’Hermès, voir ce mot, établit, en se référant à l’encyclique du 9 novembre 1846, la portée et la force_ des motifs de crédibilité, leur capacité d’adaptation, la nécessité de la connaissance certaine du fait du témoignage divin, cf. les propositions condamnées par Innocent XI, l’usage de la raison pour conduire à la foi avec l’aide de la grâce. Cf. Conciliorum colleclio Lacensis, t. v, p. 277-281.

Le quatrième document qui clôt la genèse doctrinale de la crédibilité est constitué par la constitution I re du concile du Vatican, éclairée par les schemata de ses formes successives et les déclarations des rapporteurs de la commission touchant les corrections à faire aux premières rédactions.

La première rédaction consacrait un chapitre spécial à la nécessité des motifs de crédibilité. Il y est dit que, nonobstant l’obscurité intrinsèque de l’objet de foi, l’assentiment que nous lui donnons n’en est pas moins raisonnable, parce que Dieu a rendu très croyables, credibilia nimis, ses assertions. Neque euim talem inslituit suse revelationis ordinem, quo (tontines interno instruclu ad /idem perducerentur, sed cum in ternis Spiritus Sancli au.riliis, externa credibililalis motiva, velttt enta revelationis divinæ argumenta, prœsto esse voluit. La preuve de l’autorité de cette méthode est fournie par l’Évangile et la prédication des apôtres desquels il appert : notas aliquas ad dignoscendam divinam revelationem a Deo ipso esse dispositas, atijue ad lias notas juxta ordinem a Deo inslitutum pertinere fada divina, quie externa sint et hominibus eliam ante fuient susceptam cognoscibilia tanquam signa divinse locutionis. Un conclut que la raison, pour éviter toute erreur, doit s’efforcer de reconnaître avec certitude que Dieu a réellement parlé : alors seulement, elle engagera son obéissance à la divine vérité. Suit une première rédaction du canon qui est aujourd’hui le 3e de la ni c section de la constitution De fide catholica. Colleclio Lacensis, n. 16, col. 510.

Dans les annotations de ce premier schéma, il est déclaré quelles sont les erreurs visées dans ce chapitre et les précédentes décisions canoniques auxquelles se réfèrent les motifs de la définition. Les erreurs sont d’abord celles des protestants qui attribuent le pouvoir de discerner le t’ait de la révélation à l’expérience interne, au sens religieux, au té ignage de l’esprit, à

l’immédiate certification de la foi. Calvin, Instit., I. I, c. vii, n. I, 5. Voir Calvinisme, t. ii, col. 1399 sq. Ils nient ainsi, disent les annotationes, la nécessité des motifs de crédibilité ou "> les admettent qu à titre auxiliaire, en supposant déjà la foi existante Ce sont ensuite entimentalistes modernes, comme Schleiermacher, Doctr. fidei, § 11, qui prêtent au sens religieux naturel, à l’indigence de l’âme religieuse le même pouvoir de discernement. Quant aux faits surnaturels envi c motifs >e crédibilité, ils sont, d’après

eux, inintelligibles, si l’on n’a pas la foi, et par conséquent on ne peut avoir une pi rsuasion certaine de la vérité du fail de la révélation sans la foi. (’.(. Denzinger, Vier Bûcher der religiôsen Erkennll. I, 2, cité -oule nom de De cognitione religiota, i n. p. 906 sq., par la Colleclio Lacensis, n. 16,

Les décisions canoniques antérieun s, auxqùelli réfèrent les annotations, sont la 21’des propositions

condamnées par Inn ni XI, les thèses appro

p. ir le saint-siège et souscrites par Bautain en 1840, le i r 1 1..t.’l’encyclique du 9- novembre 1846. Ibid., rot 528

l ni di i déci ioni pi isi -’qui. - ml( - eut’n extrinsèques, nullui <, , t modut cerlui

, i, , , - rtendi revelaliont m vei ani u (iclitia i i intérieur, le témoignage du Saint i spril -ont, on i des illusions, < l’est, <<- plu-, la porta ouvi