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S ; s. / nivet su vero qurn

lit, Deua prûvidi ntia

sua tuetur atque gubernat,

i ns a fine usque ad

fin m fortiter et disponens

omnia suaviter. Omnia enitn

nuda et aperta sunt oculis

ejus, ea etiam qu.r libéra

irarutn actione futura

sunt.

i. 11. DE REVELATIO t

S 1. Eadem saiieta mater Ecclesia tenet et docet, Denin, rerum omnium principium et finem.naturali)mmanæ rationis laminee rébus creatis certo cognosci passe ; invisibilia enim ipsius a creatura mundi per ea qux facta sunt intellecta conspiciuntur ; attamen placuisseejus sapientise et bonitati, alla eaque supernaturali via se Ipsum ac seterna voluntatis sua ; décréta humano generi revelare.

S 2. Huic divinse révélation ! tribuendum qtiidem est, ut ea quai in rébus divinis humante rationi per se impervia non sunt, in pressenti quuque generis humani conditions ab omnibus expedite, firma certitudine et nulto admixto errore cognosci possunt. ..

C. III. DE FIDE

S 1. Quum homo a Dco tanquam creatore et Domino suo lotus dependeat et ratio errata increatse Veritali /><nitus subjecta sit, plénum revelanti Deo intellectus et voluntatis obsequium fide prsestare tenetur…

    1. CANONES##


CANONES. I. DE DEO OMNIUM CREATORE

1. Si quis unum verum Denin visibilium et invisibilium creatorem ac Dominum negaverit, anatliema sit.

2. Si quis prseter materiani nihil esse affirmare non erubuerit, a. s.

t. Si quis dixerit unam

eamdemque esse Dei et rerum omnium substantiam vel essentiam, a. s.

4. a. Si quis dixerit rcs /initas, tum corporeas tum spirituales, aut saltem spirituales, e divina substantia émanasse ; b. aat divina m essentiam sai manifestalione vel crolutione fiai omnia. C. aut denique Ueum esseens universale seu iudrfinitum, quod Kr.sidi’lerininaado constituât rrrum univcisilalrm m gênera, species et indiviilua distiuclum, a. s.

5. a. Si quis non confiteainr mundum resque omnes, qux in eo continental-, et

CREATION

simultanée a la nature de l’esprit et du corps.

Tout ce qu’il a produit, Dieu par sa providence le garde et le gouverne, atteignant avec force d’une extrémité à l’autre et disposant tout avec suavité. Toutes choses en effet sont à nu et à décou Perl devant ses yeux, même celles que doit produire dans l’avenir l’action libre des créatures.

C. II. DE LA RÉVÉLATION

La même sainte Église, notre mère, tient et enseigne que Dieu, principe et fin, de toutes choses, peut, au moyen des choses créées, être connu avec certitude par les lumières naturelles de la raison, car depuis la création du monde [VJ ses perfections invisibles se laissent connaître dans ses œuvres qui les manifestent : que cependant il lui a plu dans sa sagesse et sa bonté de se révéler au Renie humain par une voie différente et celle-là surnaturelle, lui et les décrets éternels de sa volonté.

Il faut attribuer à cette divine révélation que les vérités concernant Dieu qui ne sont pas d’elles-mêmes inaccessibles à la raison de l’homme, dans la condition présente du genre humain, puissent aussi être connues de tous sans difficulté, avec une ferme certitude et sans mélange aucun d’erreur.

r. ;  ;  ;. de la foi

Puisque l’homme dépend tout entier de Dieu comme de son créateur et Seiyneur, et que la raison créée est absolument sujette de la Vérité incréée, nous sommes tenus de témoigner par la foi à Dieu qui révèle une pleine obéissance d’intelligence et de volonté.

canons, i. de dilt créateur

DE TŒTES CHOSES

1. Si quelqu’un nie le seul vrai Dieu, créateur et Seigneur des choses visibles et invisibles. qu’il soit anathème.

2. Si quelqu’un ne rouyitpas d’affirmer qu’il n’existe rien en dehors de la matière, a.

3. Si quelqu’un ditque Dieu et toutes chosesn’ont qu’une seule et même substance ou essence, a.

4. a. Si quelqu’un dit que les èlres Unis tant corporels que spirituels ou du moins les spi rituels sont une émanation de la substance divine : b. ou que l’essence divine en se manifestant ou en évoluant devient toutes choses ; e. ou enfin que Dieu est l’être universel ou indétini, qui constitue ou se déterminant l’universalité des êtres on genres, espèces ci individus distincts, .i

~>. a. si quelqu’un ne confesse pas que le monde et i u1 ce qu’il renferme, esprit ou ma spirituales et materiales, secundum totam suam substantiam a In., , iiihtlo esse productas ; b. aut Deum dixerit non voluntate ab a, , , m necessitate libéra, sed tara necessario créasse, quam necessario amat seipeum c. aut mundum ad Dei : /l<>riam conditum essenegaverit, a. 8.

II. DE REVELATIONS

1. Si quis dixerit Deum unum et verum creatorem et Dominum nostrum, per ea qux facta sunt, naturali rationis humanse lumihe certo cognosci non posse, a. s.

III. DE EIDE

. Si quis dixerit rationern humanam ita independentem esse ut fides ei a Deo imperari non possit, a. s.

4. Siquis dixerit miracula nulla fieriposse, a. s.

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luila totalité substai pn>duit par

Dieu’lu mant : b. ou -’il dit que Dieu a créé non par une volonté exempte de toi.

maiau-i ment qu’il -aine ment lui-même : e. que le monde ait été lait | our Dieu, a.

I. DE LA REVELATION

1. Si quelqu’un dit que le Dieu unique et véritable,

ni-, ne peut

mnu avec certitude, au

moyen des. et par

ni. ienaturelles de la

raison humaine, a.

;  ;. DE LA FOI

1 -i quelqu’un dit que la i. 1 homme est point indépendant ne peut lui command croire, a.

4. Si quelqu’un dit qu’a miracle n’est possible…, a.

II. VALEUR ET PORTÉE RESPECTIVE DE* CHAPITRES El

DES CANONS, — 1° Les chapitres. — Le texte des chapitres au premier abord ne semble pas à regarder comme une définition dogmatique. Puisque les anathèmes sont réservés aux canons, les chapitres ne seraient-ils pas un pur exposé préliminaire aux définitions ? Un examen plus attentif établit le contrain 1. Les formules qui introduisent les chapitres ne laissent aucun doute sur l’intention des Pères, c. I, S. Ecclesia crédit et confitetur ; c. II, Ecclesia tenet et docet ; c. iii, Ecclesia profitetur ; c. iv, Ecclesix consensus tenuit et tenet. —’2. Le prologue de la constitution témoigne d’une volonté expresse non seulement de condamner, mais d’enseigner : le pape, pour justifier son dessein, en appelle au double devoir de la mission apostolique, docereac tueri, Christi doctrinam j>/’"fiteri et declarare… erroribus notatis. — 3. Les paroles de l’approbation pontificale couvrent les chapitres et les canons, illa [décréta] et illos [canones]. — 4. L’histoire du concile confirme cette manière de voir. Dans la XLVe congrégation générale, e pour réfuter de manière plus expresse l’erreur de ceux [et nommément de benzinger ] qui prétendaient que seul devait être tenu pour délini dans les chapitres ce qui avait son correspondant dans les canons annexés, » Acla et décréta SS. conciliorum recentiorum, Collectio Lacensis, Fribourg-en-Brisgau, 1890, t. vii, p. 221, un Père proposa d’ajouter au préambule une formule plus explicite. Le rapporteur du concile s’opposa au changement, la pensée étant déjà exprimée suffisamment, non guident expressis verbis sed vere tamen. Le texte, disait-il. faisait assez comprendre qu’entre la doctrine des chapitres et celle des canons il n’y avait qu’une dill’érence d’aspect, positif dans les premiers, négatif dans les seconds, prima [doctrina] edicit quid sit de fide leuendum. altéra vero quid sit de fide oitandum et damnandum. Acta, p. iit. Nulle distinction à établir par conséquent entre les uns et les autres. Cependant comme les chapitres sont d’une rédaction plus large, il y a lieu de distinguer avec soin ce qui est directement affirmé des raisons invoquées ou des idées accessoirement consignées dans le texte. Ni les unes ni les autres, à la différence de tout ce qui est parole formelle de l’Église, n’ont la garantie d’infaillibilité’, inserta non asserta.

Quant aux titres dechapitres, puisque « ils ont été promulgués avec la constitution, et qu’ils font corps