paru dans la Rivista slorica calabrese, dans le Bessarione, dans le Giornale Arcadico, dans les Sludïe documenta di storiae di diritto, dans la Palestra del clero, etc. La multiplicité de ses productions littéraires ne lui a pas toujours permis de soigner parfaitement les textes qu’il éditait, ou de se livrer à leur sujet à des recherches plus approfondies. Au point de vue critique, ses travaux laissent souvent à désirer ; on ne saurait, néanmoins, méconnaître son érudition et sa rare connaissance de la paléographie grecque. Il organisa à Grottafcrrata une typographie qui a imprimé plusieurs ouvrages importants. De la longue liste de ses écrits, nous ne citerons que les suivants : 1° De imntaculalx Deiparæ conceptionc hymnologia Grse--corum ex editis et manuscriptis codicibus Cryptoferrabus lalina et italica interpretalione et adnotationibus illustrata, en collaboration avec le P. Toscani, Rome, 1862 ; 2° Sacrorum Bibliorum vetustissima fragmenta græca et latina ex palimpsestis codicibus it/iecæ Cryploferratensis eruta atque édita, 1867 ; 3° De corporea assumptione Deiparæ testimonia liturgica Greecorum, Rome, 1869 ; 4° S. Ireneo, Sludi, suW autorita del romano ponlefice, Rome, 1870 ; 5° De romani ponti/icis auctoritale doctrinali testimonia lilurgica Grsecorum, Rome, 1870 ; 6° De romani pontifias auctorilate disciplinari testimoniis Ecclesise grœca : comprobata, Rome, 1870 ; 7° Ei ; tov ôryiov BeviStxTov fl(tvoi roû o7’Vj NefXou, Rome, 1873 ; 8° Bibliothecæ Patrum novae ab Angelo Main collectai, t. viii, contenant : 1. les lettres et des fragments de saint Théodore Studite ; 2. les 1. I et II de l’histoire dogmatique du diacre Georges Metochite ; 3. les sermons de saint Siméon Stylite et la lettre de saint Isaac le Syrien, Rome, 1871 ; 9° Daniel secundum Scptuaginta interprètes unico codice chisiano, Grottaferrala, IS77 ; 10 Ihjmnologia Grœcorum in S. Ambrosium Mediolanensem, Rome, 1879 ; 11° Délie c/iiavi di S. Pietro, Rome, 1877 ; 12° Bibliorum codex græcus vaticanus collatis similis C. Vercellone, L. Cozza, II. Fabiani, G vol., Home, 1868 1881, édition phototypique du codex valu-anus 1209 ; 12" Historiée sancti Benedicti a summit pontificibus romanis Gregorio J descripla, et aria grsece reddita nunc primum c codicibus h viii, ambrosiano, et crypterai vaticano édita’iin, Grottaferrata, 1880 ; 13° Nova Pabibliothecee, t.ix, contenant la Petite etla Grande ruions de s.iini Théodore Studite, ainsi que l’histoire et les sermons de saint Pierre <TÀr’.s. Pietro, aples, 15 » Sul naufragio dell’aposlolo S. V . 1890 ; 16 Hisloria et laudes SS. Sabm ri Ma Sicilia auctorc Oreste patria
t latine, Rome, 1893 ; 17 I
lell’infanzia <h N. s. Gesu < : > <^i>>,
94 ; 18 / ponte fici rom a lilurgia
1897 ; 19 Nova Patrum bibliolheem,
prenant des écrits inédits, oratoires, litur giquea ou bibliqui s, I : 1906.
/’" m in fototi 706 ; i. i, p. 743cryptoferratensi 1H93, p. 228-230 ; Corni ly, ///
i >*zr roue ii Giuseppe <’.//.>> nl.l ri, , ,
I
lin 1906, n. 17, i
d*a* p. x.w - n.
A. l’un
- CRABBE pierre##
CRABBE pierre, religieux franciscain, né à Malines
en 1470 ou 1471 et mort le 30 août 1554 à l’âge de
83 ans. Après avoir fait des recherches dans près de
cinq cents bibliothèques, il publia une collection de
conciles : Concilia omnia tant generalia quam particularia
ab aposlolorum temporibus in hune usque
diem a SS. Patribus celebrata et quorum acla literis
mandata ex vetustissimis diversarum regionum bibliolhecis
liaberi potuere, 2 in-fol., Cologne, 1538 ;
2e édit. augmentée d’un tome il, 1551, pour laquelle il
fut aidé de Graës ; augmentée plus tard encore d’un
tome iv, Cologne, 1567, par Surius. Son édition des conciles
mérite la première le nom d’édition : les documents
sont rangés chronologiquement ; ils sont précédés d’une
notice des papes qui les ont promulgués, accompagnés
de variantes et suivis de notes historiques et critiques.
Surius a plutôt altéré que corrigé les documents,
publiés par Crabbe.
Salmon, Traite de l’étude des conciles, Paris, 1726, p. 291 sq., 728-740 ; Hurter, Nomenclator, 3- édit., lnspruck, 1906, t. H, col. 1532-1533 ; Hefele, Histoire des conciles, nouv. trad. franc., Paris, 1907, t. la, p. 98-101.
E. Mangenot.
- CRAIG Jean##
CRAIG Jean, protestant, réformateur écossais, né en
1512, mort le 12 décembre 1600. Il fit ses études à
Saint-André et entra dans l’ordre des dominicains.
Accusé d’hérésie, il fut emprisonné et dès qu’il fut
rendu à la liberté, il vint à Rome. Les dominicains de
Bologne l’accueillirent et il fut maître des novices de
leur couvent. La lecture des ouvrages de Calvin l’amena
au protestantisme. Jeté en prison en 1559, il en fut
délivré par la mort de Paul IV. Alors il s’enfuit à
Vienne où il prêcha les nouvelles doctrines. En 1560,
il revint en Ecosse et trois ans plus tard il fut désigné
comme coadjuteur de Knox. Il fut chapelain de
Lacques VI et prit une large part à toutes les affaires
de l’Église d’Ecosse. Il est l’auteur de la confession de
foi publiée dans le National convenant, ou Association
pour rejeter toute hiérarchie épiscopale et s’opposer par
tous les moyens aux efforts et aux progrès des catholiques.
Il eut part également à la rédaction du Second
book of discipline, adopté en 1578 par l’assemblée
générale de 1 l’glise d’Ecosse. En 1581, il publia un
ouvrage intitulé : Sliorl Summe of tlic whole catéchisme,
qui en 1883 fui réimprimé en fac-similé à
Edimbourg par les soins et avec une introduction de
T. G. Law.
Chamber’s Encyclopxdia, 10 in-8° 1901, t. iii, p. 641.
II. 11m rtebize.
- CRAINTE##
CRAINTE. — I. Généralités. II. Psychologie de la
n de crainte. III. Influence sur la responsabilité.
iv. Moralisation de la crainte. V. La crainte en Dieu,
dans le Christ, au ciel, chez les damnés. VI. Le don de
ci ainte de Dieu.
I. Généralités.
1° Dans le langage théologique, la crainte, en hébreu fahad ou fallasouth, ee « lit en
ou’.iv.ix. en latin metus et limor. Ces termes sont employés indifféremment. Il y a cependant une nuance, asseï bien rendue par les mois français crainte et peur, le premier désignant de préférence le phénotnène psychologique pur et simple, tandis que l< cond éveille la pensée d’un d règlement moral. D’où,
tnier termi rvé pour exprimer la ci
n bonne pari < i [Yench, Synonymes <i « Nouveau ment, trad, Iranç., Bruxelles, Paris, 1869, p.3< tant donnée l’importance très relative des questions que loulève en th<.. nous nous borneront i n donnei un exposé lubstantiel, d’aprèa saint Thomas d’Aquin pris comme centra de perspective, en indiquant seulement > ch( ment de - ipo é, >i lillnirs tn - compli
qu’aux quest nnexei Poui Dieu.
