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1977

COUR ROMAINE

1978

cappellani intimi ad honorem in urbe. — Leur cos-tume est celui des chapelains secrets, et, comme eux, ils ont le titre de monseigneur. A leur sujet, la S. C. de la Cérémoniale a publié, par l’entremise du majordome, des instructions officielles dont on trouvera la traduction française dans Y Annuaire pontifical de Ms 1 Battandier, 1900, p. 437 sq.

Le nombre des chapelains honoraires in urbe est variable. Dans ces dernières années, il s’élevait à la centaine. Leur nomination se fait par billet du majordome, et leur charge cesse à la mort du pontife.

3. Les chapelains secrets honoraires extra urbem. — Cette catégorie répond à celle des camériers honoraires extra urbem. Si le pape quittait Rome, il trouverait, dans les principales villes, des ecclésiastiques décorés du titre de chapelains honoraires extra urbem, et qui pourraient exercer auprès de lui les fonctions que les chapelains secrets remplissent auprès de sa personne, dans le palais du Vatican. Ils ont le titre de monseigneur et le même costume que les chapelains honoraires in urbe ; mais ils ne peuvent le porter qu’en dehors de Rome. Leur nombre est variable, et il dépasse actuellement la centaine. Nommés par billet du majordome, ils perdent leur charge à la mort du pontife.

Les clercs secrets.

Leurs fonctions spéciales

embrassent tout ce qui concerne le service de la chapelle privée du souverain pontife. Ils préparent l’autel pour sa messe et pour celle d’action de grâces que le chapelain secret célèbre après lui. Ils ont aussi le titre de monseigneur et le costume des camériers secrets. I, in Domination est faite par billet du majordome, et leur charge cesse à la mort du pontife. Cf. Moroni, Dizionario, v° Chierici délia cappella ponlificia, t. xi. p. 192-195. Actuellement, ils ne sont que deux.

Les chapelains communs.

Auparavant, ils ne se

distinguaient pas des chapelains secrets. C’est sous Clément VII 1592-1605) qu’ils commencèrent à former une catégorie à pari ; etc’estsous Alexandre VII (1655-1667) qu ils reçurent le nom sous lequel ils sont, depuis lors, connus. Ce pape leur accorda aussi le privilège d’exercer les fonctions d’acolytes et de céroféraires dans les chapelles pontificales, Ils revêtent alors la cotla sur la soutane violette. Depuis Pie IX. ils ont droit au titre < 1 « » monseigneur. D’après une concession d’Alexandre Vil, .n date du 10 juin l(i.~>7. ils sont nommés par bref, et ilconservent leur charge, toute leur vie durant, à la différence des chapelains secrets, dont la charge expire à la rnort du pontife.

Leur fonction est d’assurer les différents services soit dans la chapelle privée du pape, soit dans les chapelles intérieures du palais.

chapelains communs se divisent en deu

I. Let chapelains communs di numéro, le service

ont habituellement au nombre de six, et

un i leste traitement. Le premier d’entre

ti i > pontifical, ou sotto1 pelair communs surnumé bi.1 nne douzaine, aident les

chapelain) ; communs rfi numéro dans les diffén

i prennent ensuite leur place, -e produi leurs

le ! < famille pontificale. I

1 I. Moroni, fettore délia famiglia ponlificia,

t. xvi, p. 113

i Depuis Paul IV

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du C n " P

a cet hoin

mais, depuis Benoit XIV, ces fonctions furent attribuées exclusivement aux capucins. Cf. Moroni, v° Cappella ponlificia, § 9, a. 2, t. viii, p. 236-241 ; v° Predicatore apostolico, t. lvii, p. 74-81.

Le sous-sacriste des palais apostoliques.

Voir

ce que nous avons dit, col. 1960, du sacriste.

Les maîtres de cérémonies pontificales.

Leurs

fonctions sont considérées comme des plus importantes au palais apostolique, car elles s’étendent à tout ce qui a rapport à la pratique de la liturgie. Leur costume est le même que celui des camériers secrets ; mais, pendant les cérémonies, ils mettent la colla sur le rochet. Ils ont le titre de monseigneur. Après l’élection d’un nouveau pontife, ils remplissent auprès de lui les charges de camériers secrets et de maître de chambre, jusqu’à ce qu’il ait nommé lui-même les titulaires qui doivent composer sa noble antichambre.

Ils se divisent en deux classes.

Les maîtres de cérémonies de ces deux classes sont nommés par billet de la secrétairerie d’État, mais à la suite d’un concours qui a lieu en présence du cardinal préfet de la S. C. des Rites et du cardinal préfet de la S. C. de la Cérémoniale. Parmi les juges, siègent également les prélats secrétaires de ces deux Congrégations et divers aulres dignitaires.

1. Les maîtres de cérémonies di numéro reçoivent un traitement du palais. Ils sont actuellement cinq. Cf. Annuaire pontifical, 1907, p. 572. Leurs privilèges sont très nombreux. Leur préfet est protonotaire ad instar. Cf. Moroni, Dizionario, v » Mæstro délie cérémonie /innii/icie, t. xli, p. 163-181. — 2. Les maîtres de cérémonies surnuméraires ne reçoivent pas de traitement lixe, et n’ont droit qu’à des gratifications à l’occasion d< s services extraordinaires, qu’ils sont appelés à rendre. Mais ils sont admis dans la classe de maîtres de cérémonies di numéro, à mesure que des vacances se produisent dans la première classe. Leur nombre est variable. Il y en a, en ce moment, cinq. Cf. Annuaire pontifical, 1907, loc. cit.

Collège des chantres pontificaux.

Communément

on les désigne sous le nom de chantres de la chapelle Sixtine. Beaucoup de privilèges leur ont été concédés par les papes. Chanoines de la Sixtine, ils ont la soutane violette avec le collare de la même couleur, ceinture violette, boutons et boutonnières de soie rouge. Dans chapelles, ils prennent, en outre, la cotta ; mais, ailleurs, au-dessus de la soutane violette, ils mettent le manteau de soie noire. Ceux qui appartiennent à un ordre religieux conservent, néanmoins, le costume de leur ordre.

En raison de leurs fatigues, ils sont dispensés des - et abstinences de l’Église. Le Vatican leur fournil un traitement fixe, et ils ont droit, en outre, gratifications spéciales, ou à un casuel, à l’occasion de certaines cérémonies.

l’ui origim est très ancienne. Elle remonte à saint lire i-’Grand, qui fui leur organisateur et leur i’i i din i leur. La schola cantorum formait un établissement i part, une -mie.le séminaire qui se trouvait |ires du Latran, On élevait les aspirants au sacer-populaire <’n l’appelait aussi Vorphanotrophium, l’orphelinat. Les chantres étaient tonsu* i ratait régulièrement parmi eux. h. le collège de- <ii.i ni n s pont i lic.uix n’a

plucessé d’exister, quoiqu’il ail passé’par des phases bien différentes, le long des siècles < i Moroni, Diziontifi

  • .’.i. vin. p. 27-V2.

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