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COUR ROMAINE


p. 590 ; Martène, Thésaurus novus anecdotorum, 5 in-fol., Paris, 1717, t. IV, col. 1520 ; Mabillon, Musœum italicam, 2 in-4°, Paris, 1724, t. il, p. 476, 487, 528, 541 ; Alberti di Villanova, Nuovo dizionario composta sui dizionarii deW Accademia délia Crusca, 2 in-fol., Milan, 1835, t. ii, p. 993. A la première catégorie de ce rôle de Pie II appartenaient soixante-trois personnages, ayant chacun plusieurs familiers. On y trouvait un employé du chiffre, Johannes ciferator ; mais ce n’est pas la première fois que ce fonctionnaire apparaît dans les listes pontificales : le chiffre, pour la correspondance secrète de la cour romaine, était déjà en usage au siècle précédent. La seconde catégorie, plus nombreuse encore, comprenait les employés subalternes. Celte énumération se termine par celle des moulins (15) el des fours de boulangeries (9) nécessaires pour cuire le pain quotidien de tous ces employés.

Les registres de la maison pontificale sous les successeurs de Clément VII, Paul III (1534-1550), .Iules III (1550-1555), Marcel II, qui ne régna que vingt-deux jours i 1555), ^auf quelques fragments de ceux de Iules III. manquent entièrement dans les archives. Ils disparurent probablement à la suite des invasions des troupes françaises, à la fin du XVIIIe siècle, quand les archives furent entassées précipitamment, sans ordre et sans triage, dans plus de douze mille caisses, et envoyées à Paris. Cf. le marquis de Laborde, Les archives de France, in-8°, Paris. 1867.

La collection des registres de la maison pontificale est complète, à partir de l’élection de Paul IV (1555), jusqu’à nos jours. Elle renseigne exactement sur l’étal du personnel de la cour romaine pendant ces trois derniersiècles. Le traitement, les bénéfices ecclésiastiques, dignités, litres, préséances, costumes, insignes, fonctions de tonceux qui en faisaient partie, ainsi que les variations qu’a subies, a diverses fois, la composition de ses nombreux organismes, sonl notés.

Le plus ancien de ces rôles remonte au commencement du pontificat de Paul IV. Suivant les indications même du titre, il fui dressé et signé en présence du pape, an palais de Saint-Marc, à Rome, le 10 juillet 1555 : Rotulo o délia fameglia i sic) délia Santità di Nostro ire Paolo /’. /’. IV, (allôe firmalu in presensa <ii Sun Beatitudine » sanlo Marco, nel mesc di luglio 1555.

itæitro di ca « Vaggiordoi nionsig le Ce i. alli lu del luglio 1555. On v voil nommés i abord douze prélats, parmi lesquels le majordome, le tledataire ; puis Bix secrétaires ; le président de la chambre apostolique, le confesseur, le maître du palais le maître de ci rémonies, le maître di nbre ; quinze camériers de ranj supérieur ; douze inf droit à deux do stiques chat-deux autres camériers ayanl chacun on serviteur et appartenant à la noblesse ; cinq adjudants de chambre, ou aides de chambre aiutanti di cam

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Ci in tu Catlellana ; vingt-cinq chapelains - deux emple d’apposi i la |

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que i tiei (ientale), imprimeurs, courriers, etc. ; cinquante paledeuj matin s-portiers de bft tondes huis

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à-dire était nourri, enlretenu, vêtu, aux frais du très., r papal. Une vaste administration avait été créée pour lui procurer, chaque jour, les objets nécessaires à la vie : pain, viandes, viii, vinaigre, huile comestible, luminaire, bois, charbon, chevaux, carrosses, tissus de soie et de velours aux couleurs variées pour les habits de gala ou les livrées des domestiques. Une liste détaillée fixait la quantité et la qualité d’étoffes : velours, soie, ou drap, que chacun devait recevoir, suivant son grade el sa dignité. Ces rétributions de divers genres étaient ce qu’on appelait les parti di palazzo. Elles constituaient comme une sorte de traitement en nature. Plus tard, elles furent modifiées et transformées la plupart en une somme d’argent équivalente.

Dans ce rôle de Paul IV, il est fait mention du pain d’honneur accordé à des prélats qui, n’ayant pas un droit strict à être entretenus par l’administration du palais apostolique, étaient cependant admis par le pape à en recevoir leur subsistance. A cette catégorie appartenaient un certain nombre de prélats domestiques, de référendaires, et d’officiers de la cour. etc. On y voit figurer le patriarche de Jérusalem, l’archevêque d’Avignon, l’évêque de Toulouse, ceux de Macéra ta, de Pesaro, etc. Dans ce rôle également une large part est faite aux aumônes : Elemusine a tulto vilto, aumônes à nourriture complète. L’intendant du Campo santo, ou cimetière, recevait de quoi nourrir une vingtaine de pauvres ; d’autres employés avaient des ressources de ce genre, sans parler des aumônes secrètes, ou non fi à l’avance.

Vingt ans auparavant, près de la basilique valicane, avait été bâti par ordre de Paul III, en 1537. pour les employés du palais pontifical, ou les membres de leur famille, un hôpital dédié à sainte Marthe, l’hospitalière du Christ, albergalrice cd ospifaliera di Gesu Cristo. Cf. Alveri, Ronia in ogni slato, in-4°, Rome, 1661, p. 220 sq. Pour la commodité des malades et des convalescents, ainsi que pour les fonctionnaires de la cour pontificale, qui, retenus près de la personne du pontife, ne pourraient facilement visiter les basiliques de Ro

apes successivement enrichirent I église de Sainte-Marthe des indulgences les plus précieuses, comme celles qui son ! attachées à la visiie de la basilique de Saini.le. m-de-l.atraii, (le la Scula santa, de Saint-Jacques de Compostelle, etc. Cf. Alveri, loc. cit. Toujours dans le même but, cet hôpital de la cour romaine fut considérablement agrandi, en 1580, par Grégoire Mil. Cf. M.Mlei. Annali di Gregorio Mil. i. n. p. W9j Piazza, Opère pie <H Roma, in-V, Rome, 1699, p. 137, , ">i ;  : i ; Renazzi, Notiiie isloriche de’moderni prefelti del $agro pain lolico, in-fol.. Rome, 1803,

p. 130 sq.

i i cour romaine suivait les papes dans leurs déplacements, Ainsi, par exemple, quand Pie IV se rendit de Rome à Pérouse, au mois de septembre 1565, bien

que la distance ne soit |. < — très grande, il fui m

île dix cardinaux, ayant chacun à leur si i ici une vingtaine d’ecclésiastiques ou de laïques, ce qui faisait déjà plus de deux cents personni - l n outre, il avaii près de lui les ambassadeurs d’Autriche, de Frai île Portugal, ’l Espagne, chacun d’eux.iv.mt amené sa maison au complet, ce qui constituail un autre groupe d’une centaine de personnes. Venaient ensuite un gi ind

nombre de prélatfl le lu.i j( n ib une. le ilal.iire. !

criste, les si crétaires, les i an imé

i honneur.iv.mt chacun cinq ou si personn h m n rvice ; li - adjudants de i hambre, li - i li n d 1 1 chambre apostolique, les chapelains, une multitude d’employi - de loul ordre, une cinquantaine de pale t ila garde noble, i., garde suisse, etc. Le loul

formait un nsemble d’un millier de personnes, Celle statistique les détails qu’elle comporte, pro v ii ni il un m. m < intitulé