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COUR ROMAINE


de l’État pontifical, ibid., p. 243-211. Comme ces patrimoines de l’Église romaine lui étaient souvent ravis ou contestés, il fallut constituer au IXe siècle une milice pour défendre ces colonies agricoles.

Au temps de Charlemagne, les prêtres cardinaux sont encore attachés à leurs églises ; ils forment le conseil officiel du pape, sa couronne dans les cérémonies. Ce sont les sept diacres, qui sont les assistants permanents et les ministres ordinaires du pape. Ils rési lent an Latran, et chacun d’eux exerce sa compétence spéciale dans les limites de sa région. Toutes les questions de personnel, tous les services charitables, pi ! sqne tout ce qui concernait le temporel rentraient dans l’administration diaconale. Le gouvernement du palais était dirigé par le vice dominus (vidame), auprès ou à la place de qui apparaît, dès la fin du viire siècle, le superista. Ou vidame relevaient les cubicularii (chambellans), les cellerarii (celleriers), les stratores (écuyers), etc. Le nomenclator est le grand maître des cérémonies ; le vestararius ou prior vestiarii est le gardien du trésor, des réserves de mobilier précieux, etc. Les employés de la chancellerie se nommaient notarii ou scrinarii. Les sept notaires régionnaires formaient parmi eux un groupe qualifié. Les deux premiers, le primicerins et le secundicerius étaient au nombre des ods dignitaires de l’Église. « Le primicier des notaires figurait, avec l’archiprêtre et l’archidiacre, dans le triuipivii.it auquel, .i la mort du pape ou en cas d’absence, revenait de droit la direction de l’Église romaine. Ce haut fonctionnaire étail aussi dépositaire des archives gérant de la bibliothèque. » Cependant les fonctions de bibliothécaire commencent à cette époque à se détacher du notariat. Il n’est pas encore question du primiscriniun ou protoscriniut, qui succédera plus tard au primicier comme le chef réel de la chancellerie. L’administration financière est dirigée par l’arcæn chef, et par le saccellarins, payeur rai. Il y avait aussi un corps de défenseurs, chardes rapports avec les tribunaux et notamment de I <-écution des sentences ecclésiastiques. C’était un ici d’avouerii ( de police. A lenr tête se trouvaient nnaires, dont le chef étail nommé primicier. Quelques-unes de ces fonctions se laïcisèrent dès le d lies’pii demeurèrent aux mains des tiques formèrent bientôt une catégorie spéciale qualifiée, les sept juges palatins : le / et 1 otaires, Varcarha, i.

< aU On parli aussi du contiliariut i i, |, I >ni.il un laïque tantôt un clerc ; ses fonctions paraissent.unir él Importante ! Elles disparurent après le m siècle li - de l ordinalor M i Dni hesne, / et prêtai pontifical, dans la Revue, d’hiti 396 t. i. p, 239 or pontificale occupait en outre un grand nombre mployés di, nan.

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t. vin. ei reproduit /, xre an’"- Romi. 1765, p ; commei, , , ri, ’la seconde moitié du XIIIe siècle, au début du pontificat de Nicolas III (1277). Il donne le nom et indique, avec leurs titres, les fonctions de tous ceux qui, au nombre de plusieurs centaines, avaient « bouche à la cour » , ou parte di palazzo, c’est-à-dire qui étaient logés, nourris et entretenus au palais apostolique, avec le droit d’user des équipages et des chevaux appartenant au pape. Ce manuscrit est d’autant plus précieux que les documents analogues pour cette époque reculée font presque totalement défaut, la plupart ayant péri dans (incendie qui ravagea les archives pontificales, lors du sac de Rome par le connétable de Bourbon, en 1527, sous Clément VIL Cf. Gætano Mariai, préfet de la bibliothèque et des archives du Vatican, Archiatri pontificii, 2 in-fol., Rome, 1825, t. n. p. 17.

Voici les en-têtes de quelques-unes des suhdivisions de cette statistique officielle. Après l’indication du camerlingue et de quelques autres dignitaires, viennent les camerarii ; cappelani : cubiculares ; hosliarii majorée ; Iwstiarii minores ; officiâtes, domicelli (pages, cf. Ducange, Glossarium medix et infimse latinilalis, t. ii, p. 905 sq.) ; servientes nigri ; servienles albi ; canceUaria ; elemosyna ; coquina magna et parva ; marestalla (écurie, cf. Ducange, Glossarium, t. iv, p. 292) alla ; marestalla nigra ; cursorcs, etc. Ces divers titres se répétaient dans les quatre parties ou chapitres dont se compose ce rôle, et qui indiquentle traitement en nature pour chaque fonctionnaire de la cour. La première énumère les portions provenant de la cuisine : Primo de coquina. En tête de ligne figure le camerlingue avec douze parts pour lui et ses serviteurs, de coquina dominus camerarius recipil duodecim viandas. Cf. Ducange. Glossarium, t. vi, p. 801. Après lui sont marqués cinq maîtres de chambre recevant chacun deux portions. Le dernier de ceux-ci est l’auditeur de la chambre apostolique, magister GuiUeknus audit, , r camere (sic). Le nombre de portions de la cuisine ainsi distribuées quotidiennement par le maître d’hôtel étail de trois cent quarante et une : Expliciuntur mande quæ daniur pcr supercoqum quoquine domina pape quæ su, il m utuverso CCCXU. La seconde partie du Pôle note les portions provenant de la boulangerie, et les employés qui j ont droit. Le mot boulangerie n’est ibsolument exact, car le terme panataria a tue signification plus étendue, et peut s’entendre également de pâtisseries, fruits etdesserts de tout genre. Cf. Ducangi Glottarium medimel infimm Uxtiniialis, t. v, p. 5u sq. Le titre de cette seconde partie est ainsi libellé : ffii incipU affieziaviandarum panatarie âomini /’. /’. iVy/II. Le nombre des portions de cette seconde rie est inférieur i celui de la précédente. Uy en

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suivant : Expliciuntur viande quæ dantur de panataria, i, ., iii, , , papmqumeunt m univerto c< lui. Le troisième chapitre est pour les portions de vin : 11, , ,, ., affiszia viandarum vinibotellarie damini /’. P, < ; r. Du cange, Glouarium, t. i, p. Tin. Le n lu. di ces distributions est sensiblement le mè que celui de la’onde cit affltùa i iamdarum ii, , t<-l "’""" papa, , , , , qua tunt m

Enfin, le quatrième chapitre contient la liste de ceui

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