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COSTER — COTELIER


vrage, particulièrement François Gomar, dans VAnli-Coslerus, Anvers, en 1599 (cf. ISaillet, Des satyres personnelles, t. i, p. 124 sq.) ; Philippe Marbach, dans les Disputaliones theologicœ…, Strasbourg, 1606 ; Osiander, dans VEnchiridion contra ponti/icios, Francfort, 1606 ; Allj Grauwert, dans les Disputaliones Anti-Comse, léna, 161 i, etc. La polémique convenait excellemment à un homme si bien armé et si habile à se servir de ses avantages. Il réduisit d’abord au silence un calviniste de Grenoble, André Caille, qui l’avait pris directement à partie au sujet du sacrement de l’eucharistie, par une verte réplique : Ad anahjticam assertioneni Andréa ; Calliee calvinistes Grationopolitani brevis responsio. Hiere23 Kolile audire verba prophelarum, qui prophetant vobis, et decipiunt vos. Visionem cordis sui loquentur, non de ore Domini, Cologne, 1596. Puis, eu réponse à un libelle d’un prédicant de Rotterdam, Gaspar Grevinchoven, il publia en flamand une Apologie catholique, Anvers, 1598, traduite en latin sous ce titre : Apolngia catholica : id est, catliolica responsio, historiarum de huius sœculi kserelicorum moribus plena, cul libellant Gasparis Grevinchovii hærelici Roterodamensis, Cologne. 1609 ; Lyon, 1609. De monstrueuses et grotesques calomnies, répandues par les hérétiques des Pays-Bas, représentaient les jésuites comme les instigateurs de la tentative d’assassinat commise par Pierre Panne sur le comte Maurice de Nassau, en 1598. On répandait à foison des pamphlets dans le g< nre de celui-ci : Conspiration faite par les /’. res Jésuites < ! < Douay, pour assassiner le prince Maurice d’Orandc, comte de Sassau ; avec le portrait mrcy du Cousteau « quatre tranchons, de l’invention jésuitique. Il fallut que François Coster démontr. it le ridicule de celle invention dans un opuscule ilamand, aussitôt traduit en français : Respance à la sentence donnée en Hollande contre Pierre Panne, Douay, 1598 ; ii.ul. latine, Anvers, 1599. Viennent ensuite, de 1599 a 1603, des apologies, dialogues, lettres i"i langue flamande à l’a’dresse de Grevinchoven et de I t mçois Gomar. In 1604, commence la publication d’une série d’imints mih i âges apologétiques : Apologia : Pro primo parte Enchiridii sui, contra Franciscum Gomarum, profi Uam in schola Leidensi, Cologne,

I601 ; Lyon, I 1 " ! Apologia tpro secundo parte bni in, i. ibid., 1604 ; Lyon, 1604 ;

édit. flamand) lia pi i tertio parte

Em I’bid., 1604 ; et divers écrits

flamands contre li cah l k, auquel il dédie ce

i du De> téronome, i rVon coques hadum in i I < spi ii du temps B’égnyail à ces jeux de ni" 1 - ni le jovial P. Coster ne faisait que rendre i monnaie, la menue monnaie de leur pi ivaient d’aucun trait morquelle qu’en fui la pro enance. A VEnchiridion d’Osiandei Fi ivail opposé nne i /

i atholicaru. Col ndei ripo>la par une Solida r tatio viru 1 ~. nu il insér. ii ecl anapar lui ^ ii r hnom de I’Costi i i i répliq ii> -r lit 1 i sur l>- même ton : indri, ha lut’Val l le O


flamands d( i publi n I6IO et traduits en alh tiiri

til TMl "i’vTlloi.

Evangelium reformatum, Munster, 1617. Fr. Coster s’est acquis en Allemagne, par toutes ces œuvres, et garde encore aujourd’hui la réputation d’un controversiste et d’un polémiste de premier ordre.

Les œuvres ascétiques ne sont pas moins considérables ; mais, publiées pour la plupart en langue flamande, elles sont beaucoup moins connues. Il convient de citer, parmi les ouvrages latins : De vita et laudibus Dei parie Mariæ Yirginis, medilaliones quinquaginla, Anvers, 1587 ; Venise. 1588 ; Ingolstadt, 1588, 1597 ; Anvers, 1600, etc. ; De cantico Salée Regina septem meditaliones, Anvers, 1587, 1588, 1589 ; Venise, 1588 ; De quatuor novissimis vitse liumanæ, Anvers, 1587 ; Cracovie, 1603, 1605 ; Paderborn, 1613, etc. ; De universa liistoria Bominicx passionis medilaliones quinquaginta, Anvers, 1587. 1588 ; Dillingen, 1588 ; Anvers, 1600 ; Cologne, 1000, etc. ; In hymnum Ave maris slella medilaliones, Anvers, 1589 ; Homo. 1590 ; Lyon, 1503 ; Cologne, 1600, etc. ; Exercilium christianm pielatis, Louvain, 1007. On se demande comment lo P, Coster, tour à tour provincial de Relgique et de la province rhénane, recteur de plusieurs collèges, pouvait trouver assez de loisirs pour composer et publier tous ces doctes travaux, se livrer à d’incessantes prédications, car il a laissé plusieurs recueils de sermons, et diriger dans les voies du salut tant d’âmrs qu’il avait ramenées à la foi. Ce saint et savant homme mourut à Bruxelles le 6 décembre 1619, âgé de qualreingt-huil ans.

Cordara, Historim Societatis Jesu pars serin. 1. IV, p. 1T8 ; Sotwel, Bibliotheca scriptorum Soc. Jesu, p. 221 ; Reiffenberg, Histoi ia j>r, vincis Bhi ni infer., p. 41, 157 ; d’Outreman, bleaux des personnages signalez, p. 3° : î ; Hartzheim, Bibliotheca Coloniensis, p. 81 ; de Backer ot Sommervogel, Bibliothèque de la C" de Jésus, t. ii, col. 1510-153’i ; Hurler, Nomenclator, 1892, t. i, p. I62-163 ; Kirchenlexikon, t. iii, col. 1156-1 1Ô7.

l Bernard. COTCHÉTOV SÉMÉNOVITCH Joachim, théologien russe, professeur d’histoire à l’Académie ecclésias tique do Saint-Pétersbourg, morl ou 1854. Il a publié un ouvrage intitulé : Les traits </< l’enseignement pratique de la foi, <>a petit manuel de théologie moral, chrétienne, rédigé dans l’esprit <ie l’Église ori/iogréco russe, Saint-Pétersbourg, 1824, plusieurs i"iréédité Cel ouvrage est divisé en deux parties dans la première, l’auteur discute les questions générales do la morale chrétienne, el dans la seconde, il parle des d< roii de l’homme a l’égard de hou. de -"i i l i glise oi de la société. Cette seconde parti* lui éditée.i part sous ce titre : Esquisse des devoirs , 1a chrétien d’après l’enseignement’le l’Église ortho5ainl i’lersbourg, 1827. Phi ai sur In littéral siastique russe,

Saint i idk » , l., i théologie mo’01, p. 75-81,

Palhieri.

    1. COTELIER Jean-Baptiste##


COTELIER Jean-Baptiste, né’à Nim. mbre

Hi-27. do Jean Cotelier, ancien professeur protestant

rli au catholicisme, < i de M. Deyronie, Celle ri

ml. lit do la vieille famille des Gros à laquelle

avait appartenu le pape Clé ni IV. Il fui bapli

Beaucaire. Instruit par ion péri qui possédail à fond hlatin, hgrec ci l’hébreu, il iii dans i es langui ibli s. ainsi que dans tous l< a

littérature. A l’âge de si pi.no-, il o posa on vers un

orius raies, el l< O 1 juin 1634 i ompli fiuu ais Henri <e Bourbon Condé, Le Il novembre de la no noarmée, il récita di i v< i - de sa composition > Charles Schomberg, due de Halluin, 1 1 N’ai bonnaisi. celui ci en loi ^i louché que, le 15 février 1635, il conduisit Cotelier â AvI aupri s do cardinal de Rii belieu qui rendait : i l. i i’i 1636, Coi, loi recul la ton

lll - ci