Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 3.2.djvu/325

Cette page n’a pas encore été corrigée
1917
1918
COSMAS INDICOrLEUSTÈS — COSOÏ


et ecclésiastiques, Paris, 1748, t. xvi, p. 336-346 ; 2e édit. t. xt, p. 186-191 ; H. Gelzer, Kosmas dey Indien fahrer, dans Jahrbïteher fur protestantische Tlieologie, 1883, t. ix, p. 104-141 ; J. Deramey, dans la Revue de l’histoire des religions, 1891, t. xxiv, p. 316-365 ; Bardenhewer, Patrologie, 1’édit., Fribourg-en-Brisgau, 1901, p. 489-490 ; Kirchenlexikon-, t. iii, col. 1152-1153 ; Ilurter, Komenclatm ; 3’édit., Inspruck, 1903, t. i, col. 494-405. Sur les idées cosniogi-aplii<iiies de Cosmas, voir la littérature citée par Krumbacher, Geschichte der byzantinis-Chen Litteratur, 2 édit., Munich, 1897, p. 412-414. Cf. Ul. Chevalier, Répertoire. Bio-bibliographie, 2e édit., Paris. 1904 -1057.

E. Mangenot. COSME DE VILLIERSou DE SAINT ETIENNE carme Français, né le 8 septembre 1683 à Saint-Denis. Après de solides études de philosophie et de tlieologie, il enseigna successivement ces deux sciences de 1709 à 17-27. Il passa la plus grande partie de sa vie à Orléans, où il s’acquit une grande réputation comme prédicateur. Outre des biographies détachées, Cosme de Villin "- a édité une Bibliolheca cavmelitana notis crilicis ci dit /bus illuslrala, 2 in-fol., Orléans, 1732, vaste nomenclature des auteurs carmes et de leurs ouvrages. Quelques redites et d’assez nombreuses >rs dans l’orthographe des noms propres semblent accuser une certaine hâte dans la publication de ce travail. De même des réserves sont à faire sur la valeur de ses nolis critù is et dissertationibus, d’où la saine critique est trop souvent bannie. Mais l’ouvrage est Bincère dans son ensemble, et il n’en reste pas moins, en même temps qu’une source précieuse de renseignements, un té ignage irrécusable de l’activité’que

l’ordre du Carmel déploya dans tous les domaines.

i ne de Viiiiei-. Bibliotheca carmelitana, Orléans 1752. t. 1, cl. 353 : Richard et Giraud, Bibliothèque sacrée, Paris, i. viii, p. 304.

P. Servais. COSOI Théodose, célèbre hérétique russe du wi siècle, connu sous le seul nom de Cosoï, quoique ce ne soit pas son nom de famille ; ce n’est qu’un surnom qui signifie en russe louche, et qui fait allusion au strabisme de Théodose. Goloubinsky, Histoire il’- l’Église . t. il, p. 825. Sur sa vie, nous en sommes réduits aui vagues indications fournies par Zinovii, moine d< l’ermitage d’Otnia, a.50 verstesde Novgorod, rpii a réfuté longuement’ond libertin i a p’utnyi brodia Ce jugement parall exagéré. Cosoï, dont mu i norel’an 1 1 icr d’un boyard de lion, il i emplissait chez son maître

l’offli lier. Un jour, il vola un cheval, cl

quittant l uriale, il demanda l’hospitalité

ro. Ceux-ci, ne sachant qu il l’ii serf, le r pi lui donnèrent l’habil

et adopta

qu’un juif lithuanien,

i mla seconde moitié du

I n 1655, il l’iin. dans un

On n’a ils i lalifs

idanl, d’après une d< scription des

hives des tzars a Mo

i qui r<-iu mie.. I époque d’Ivan le Terrible

nnivence di ippi i de sa pi Il continua

m I. jusqu

I ne le ii 1 1..n n. ! i

dans

1 l inde pai ii

de contact avec celles de Mathieu Bakchine. Voir 1. ii, col. 6-8. On a même soupçonné que celui-ci les lui avait enseignées. Goloubinsky, t. ii, p. 826. Voici un résumé de son enseignement : 1° Les sources de la révélation sont les livres de Moïse (Cosoï les appelle fondamentaux, stolpovyia) ; les autres livres de l’Ancien et du Nouveau Testament sont entachés d’erreur et de mensonge, et il convient d’en défendre la lecture aux personnes simples et ignorantes. Cosoï rejette en particulier l’authenticité de l’Épître aux Hébreux. 2° La tradition et les écrits des Pères ne doivent pas être acceptés intégralement. Les derniers surtout contiennent parfois les errements de la raison humaine. Les canons de l’Eglise ne sont pas non plus l’expression de la loi de Dieu : ils ont été inventés par les hommes. 3° Le monothéisme mosaïque, selon Cosoï, exclut le dogme de la Trinité’. Le Verbe de Dieu n’est pas une personne divine : comme le verbe humain il se dissipe dans l’air. La naissance du Fils de Dieu est impossible, à inoins de dire que Dieu a eu besoin d’une femme pour l’engendrer. 4° Cosoï rejette aussi le mystère de l’incarnation. Le Christ prêché par les apôtres est un homme créé par Dieu. La foi en Jésus ne conduit donc pas an salut éternel. 5° L’incarnation est inutile. Dieu est toutpuissant, et si l’homme en réalité avait eu besoin d’un secours surnaturel, Dieu aurait pu choisir un instrument de ses desseins, ou même renouveler dans l’homme son image divine, par sa parole qui créa le monde, ou par sa main qui donna à Adam l’être et la vie. 6° Cosoï nie la chute originelle et la nécessité de la rédemption. lésus-Christ n’a pas apporté le moindre changement dans les conditions de l’humanité. On nail et on meurt comme dans le temps qui précède son avènement. La mort de Jésus ne nous a donc pas rétablisdans un meilleur état ; Jésus n’a pas l’ail cesseï souffrances, ni rendu à l’homme sa ressemblance avec Dieu. 7°L’Église orthodoxe ne mérite pas celle épithète’Ile est tombée dans plusieurs erreurs sur le culte des >ainls, des reliques, des images et de la croix clu Sauveur. 8° Cosoï répudie énergiquement le culte des saints. Il le condamne par l’exemple de saint Pierre qui défend au ceniurion Corneille de se prosterner à Ses pieds, et par un texte de l’Apocalypse. Il est inutile de s’ad mx saints, parce qu’ils ne peuvent nous

donner aucun Becours. La parabole de Lazare et du mauvais riche l’atteste clairement, lie plus, le culte des sainis est nuisible à l’homme : en les vénérant, nu se détourne de Dieu et on m poir dans les créa tures. Ce culte met l’homme sur les autels à côté de Dieu ci favorise le superstition et l’idolâtrie

aussi le culte des reliques en s’appinanl sur un

texte de saini Matthieu, wiii, 29, et sur les s, , i-, iis.ini

canons de Nie.’phure. patriarche de (’.onslailtinople, qui

ordonnent d’ent corps des saints etinterdisent

de leur témoigner une vénération spéciale, h’liai- i, s judaïsants, Ces, , , considère le culte des u comme une véritable idolâtrie, que n’autorise pas le Nouveau Testament et que l’Ancien Testament a formellement les miracles qu’on prétend avoir par les sainis. dont "ii vénère les icônes, s. mi faux, et peut-, . i, e faudrait-il les attribuer à Satan. Ce culte e-’nseillail donc la traction’f’que l’ancienni m. 1 1 don) : remonte pas au delà du l concile

nique. Il II u.uf Mail pis le culte de la

un culte désagréable < Dieu, parce que la croix aurait été l’instrument de supplice de son divin Fils. La h de Dieu pour la ix qui la vén< rent.

le culte d adoration i défend qu’il

-il un temple des idoles, 13 I a liti i uihle de ! Intel’|ue, la prii