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1915

CORYDALEE

COSMAS INDICOPLEUSTÈS

1916

ne pas exciter la déliance des Grecs ; 4° SuYX a P’T1 ^P t0< êitioToX’n 7tpb< tôv 1 Ixffi ïapx T) v KvptXXov rbv Aoûxapiv, inséré dans son ouvrage : IIejù EntfffoXtxûv runuv, Londres, 1624.

Dosilhée (patriarche), rit} ! tûv iv’lEpovoX0pot< tttttfiKfyivaircm,

jassy, 171">, p. 1171-1172 ; Papadopoli, Hisloria gymnasii pata-Padoue, 1720, t. ii, p. 298-299 : Corydalée y est appelé par i Nicéphore ; Aymon, Monuments authentiques de lu religion des Grecs, La Haye, 1708, p. 72 ; Schelstnite, Acta orientalis Ecclesise contra I.utheri hæresim, Rome, 1739, p. 106 ; Mélétios, ’ExxXqsiwmxii’loTopîa, Vienne, 1784, t. iii, p. 451 ; Fabricius, Bibliotheca grxcu, I. xi, p. 597 ; Jôcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon, t. i, col. 2129 ; Sathas, NtoiXXigvtxî ; eiXoXoïia, Athènes. 1868, p. 250-254 ; Démétracopoulo, ’OpOôMo ; ’BXXà ;, Leipzig, 1871, p. 157-158 ; Id., UW)V, w. xaï $iop6ô<rct ;, etc., Leipzig, 1871, p. 39 ; Vrétos. NeotXXtivixi) jiXiXoyîei, Athènes, 1854, t. i. p. 07 ; Athènes, 1857, t. ii, p. 285 ; Procope, Ihv. X&yîwv IV/ * :, -, , dansSalhas, Me<r « iuvixi] pigXioOijx » !, Venise, 1872, t. III, p. 484 : Katrami, *iXoX<>Y : x8t &v « Xexr « Z « xijv60u, p. 125 ; Gédéon, Xpovixâ tijç ncrep M/ : >’<, -.’Ax « 5r, nî « ;, Constantinople, 1883, p. 74-86 ; Lebedev. Istoria greco-voslotchnoi tzerkvi pod vlastiu Turok, Saint-Pétersbourg, 1901, p. 671-675 ; Pichler, Gescliichte der Protestantismus in der orientalischen Kirche im il lahrhundert, Munich, 1862, p. 47-48 ; Gédéon, Ta £sipoYp « o « to3 K-, puS « Xlo>5, dans’AvaroXixô « ’Airtiiꝟ. 1881, p. 264 ; Id., eioeiXou to5 KoouSaXéo ; hctRoXai &vlxScroi, dans Kd » |ios (Constantinople), 1° année, p. 473-474 ; Kyriakos, Gescliichte der orientalischen Kirchen, trad. Rausch, Leipzig, 1902, p. 147 ; Constantios, Espace ÉXàiirovéç, Constantinople, 1806, p. 147-148 ; Uangabé, Histoire littéraire de la Grèce moderne, Paris, 1877, t. i, p. 43 ; Pékios, n-, *.jj.v.v.v.r, B.Tcotyn t/ ;  ; Toupxoxpeccou| « v>iç’EXX&$o ;, Constantinople, 1880, p. 84-85 ; Chassiotis, L’instruction publique chez les Grecs, Paris, 1881, p. 27, 36, 92 ; Zaviras, N 5 a’EXXiç, Athènes, 1872, p. 312-315 ; Lâmmer, Scriptorum Grxcix orthodoxes bibliotlieca selecta, Fribourg, 1864, t. I, p. 9 ; Meyer, Die theologische Litteratur der griechischen Kirche im sechzehnten Jahrhundert, Leipzig, 1899, p. 9-12 ; Papadoponlo-Keramevs,

<, j
.-/-/ UpoffoXujiiTixîiç Stï/vj’, ' » - ;  ; » . ;, Saint-Pétersbourg, 1894,

t. ii, p. 74$1-$252 ; un ancien élève du collège grec de Saint-Athanase, André Stavrinos de Chio, publia une broîhure contre le luthéranisme de Corydalée : rhoi ^vemaimm^ xœta KopoSaXoS rot) KaXStvoXttTçou, Aôyoi S ; -, , Rome, 1640 ; Legrand, Bibliographie hellénique du xviie siècle, Paris, 189’i, t. I, p. 406-407.

A. Palmieri.

    1. COSMAS##


1. COSMAS, prêtre bulgare, vécut au xie siècle. Il a laissé un ouvrage, où il expose et réfute l’hérésie des bogomiles.

Goloubinsky, Essai d’histoire des Églises orthodoxes bulgare, serbe et roumaine, Moscou, 1871, p. 109 ; Philarète, A

sur la littérature ecclésiastique russe, Saint-Pétersbourg, 1884, p. 7 ; Hermogène, Essai d’histoire des Églises slaves, Saint-Pétersbourg, 1899, p. 168-169.

A. Palmieri.

    1. COSMAS D’ALEXANDRIE##


2. COSMAS D’ALEXANDRIE, théologien grec du xviie -xvine siècle, né à Scutari de Bithynie. Élevé d’abord au siège métropolitain de Claudiopolis, ensuite au siège archiépiscopal du mont Sinaï, il devint patriarche d’Alexandrie en 1705, en 1714 patriarche de Constantinople ; il fut élu de nouveau patriarche d’Alexandrie en 1723. Deux ans après, il renonça à son siège et se retira au couvent grec du mont Sinaï. Il mourut au Caire en 1736. On a de lui un ouvrage contre la primant ! ’du pape : ’Ef^eipÉStov nsp rûv Ttpwxet’tov to0 Ilârca cm p.r, T£ oî zavôvEç xwv vôjj.wv, jj-tÎts 6).oyapia <7U.’oç to0 Sc’Sec va ïyr t xaOtoç xpctTOÛdtv ot Pwu.âvot.

Matvieevsky, Otcherk istorii Aleksandriiskoi tzerkvi so vremeni Khalkidonskago sobora, dans Khristianskoe Tchtenie, 1856, t. î, p. 243-244 ; Démétracopoulo, ’OpSoSofo’EXXà « , Leipzig, 1872, p. 176-177 : Gédéon, n « tpi « p/.ixoî nîvaxii, Constantinople, 1890, p. 021-022 : Papadopoulo-Keramevs, ’iEpoffoXuiw-tm Saint-Pétersbourg, 1899, t. IV, p. 346, Codex 373 de la Bibliothèque du Metochion du Saint-Sépulchre à Constantinople ; ld.,

iwascç ~i’; tôv T : ’/Tv.’/pyoj’AXe£av5peicc< Eap.oui}X KaroevoûXi}, dans lù.-.iv, tor. « s ! S8v. traipi « <, Athènes, 1891, t. iii, p. 511 Matha, K « - : à).oy'> ; urioptxb{ twv RpÛTuv lltivxôituv xtti xSv natpiapxûv t ;, ; KuyaravTivotiKÔXtu ;, Athènes, 1884, p. 144-145 Procope, i.--.t ;. f||>., ’- " ; ", * !  ; tSv /, .., . rpaixiïv ; s 1., « <), Venise, 1872, t. m. p, 494 ; Zaviras’EXXà ;, Athènes, 1872, p. 408-410 ; Chrys. Papadopoulo, Depî tôt

KXauStouicôXeo{ Sityatou, KovoTecvTtvovieôXfuç, ’AXfliav&pcia ; K09114E, dans Nt « Et, ; -, , Jérusalem, 1905, t. ii, p. 894-899.

A. Palmieri.

    1. COSMAS INDICOPLEUSTÈS##


3. COSMAS INDICOPLEUSTÈS, 6 IvSixoirW tï)î, dont le surnom signifie : « navigaleur dans l’Inde, » étail un négociant d’Alexandrie, qui, ver- 520 de notre ère, entreprit pour son commerce de lointains voyages, en Arabie, dans l’Ethiopie et jusque dans l’Inde. Ilretour en Egypte, il se relira des affaires, mena la vie érérnitique et composa plusieurs ouvrages. Trois qu’il mentionne dans sa Topographie chrétienne sont pi rdus : 1° une Cosmographie, dans laquelle il décrivait la terre entière et les pays situés des deux côtés de l’Océan, prol. i, P. G., t. i.xxxviii. col. 53 ; 2° des tables astronomiques, ibid., I. VII, col. 340 ; 3° un commentaire du Cantique des cantiques. 1. VIII, col. 388. Quelques fragments de lui sur les Psaumes ont été conservés dans les Chaînes bibliques. Fabricius, Bibliotheca grseca, t. iv, p. 261-262. D’autres sont manuscrits. Le seul ouvrage de Cosmas, qui nous soit parvenu à peu près en entier, est sa XpiotiavtxTi Toiroypaçia en douze livres dont le dernier est mutilé. Il a été composé, ou au moins achevé, en 547, sous le régne de Justinien. Photius, Bibliotheca, cod. 36, P. G., t. ciii, col. 68-69, a connu cet ouvrage, qu’il intitule : XpiuTtavwv êi’ê).o ; en huit livres ; il en parle avec dédain, et il a ignoré le nom de l’auteur. La Topographie contient des idées singulières, mais elle n’est pas dénuée d’intérêt, notamment au point de vue géographique. Après avoir longuement réfuté dans le 1. l « r la sphéricité de la terre, Cosmas expose, dans le 1. ii, que la terre est un grand carré, enclos de tous cotés de murs qui se réunissent au sommet et forment la voûte céleste ou le firmament. Les 1. III et IV sont consacrés à démontrer cette forme de la terre, par l’Écriture, dont le texte est interprété très littéralement. Le 1. V décrit le tabernacle de l’ancienne alliance et fournit des renseignements sur les écrivains sacrés, le but et le contenu de chacun des Livres saints. Le 1. VIII comprend l’explication du cantique d’Ézéchias et du récit de la rétrogradation du soleil sur le cadran du palais royal. Le 1. XI contient la description des animaux rares de l’Inde. Le 1. XII, dont il ne reste que des fragments, cite les écrivains profanes qui ont connu Moïse et les prophèles, et parle de la version des Septante. Le reste de l’ouvrage est rempli par la narration des voyages de l’auteur. Quelques inscriptions y sont reproduites. Des figures terminent le lout et illustrent les idées cosmographiques de Cosmas. La doctrine théologique du marchand alexandrin, devenu moine, sur la trinité et l’incarnation, est orthodoxe ; il enseigne que chaque homme a un ange gardien. Il exprime des doutes sur la canonicité des Épîtres catholiques. En herméneutique, en e.v g comme en théologie biblique, il se rattache très étroitement à Théodore de Mopsueste et à Diodore de Tarse. L’exposition manque d’ordre et de méthode, et le stle est peu châtié. Dom Bernard de Montfaucon a édité le premier la Topographie chrétienne de Cosmas d’après un manuscrit du Vatican, du viie siècle, et un autre de la bibliothèque Laurentienne à Florence ; clio nova Palruni et scriptonon grtecorum, Paris, 1706, t. ii, p. 113 sq. Son édition a été reproduite par Migne, V. G., t. lxxxviii, col., ">l-17n. illustrations ont été rééditées et expliquées par le P. Garrucci, Storia dell’orte cristiana, Prato, 1876, t. iii, p. 70-83, tables 142-153. Cf. V Kondakofl", Histoire de l’art byzantin, Paris, I81 ?6, t. i, p. 136-151. Une traduction anglaise a été faite par Me Crindle, Londres, 1897.

Galland, Fabricius Montfaucon, dans /’. G., t. i.xxwin, col. 1-50 ; dom Ceillier, Histoire générale des mit.