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CORNEJO DE PEDROSA — CORONEL

1866

tiers à ses lumières dans leurs affaires les plus importantes. Le pape Paul V, qui l’avait en la plus haute estime et qui l’appelait vere dignus Ecclesise Dei doctnr, voulut à diverses reprises l’élever aux honneurs de l’épiscopat, mais l’humble religieux réussit chaque fois à les éviter, trouvant son bonheur, disait-il, dans la pauvreté évangélique. Son couvent édita ses écrits qu’une mort prématurée, arrivée le 31 mars 1618, ne lui permit pas de publier, 2 in-fol., Pintia, 1628, 1629. Le t. !, dédié à Philippe IV, comprend les traités De scienlia Dei ; De prsedestinalione ; De Trinitate ; De voluntario et involuntario ; De actibus liumanis ; De bonitate et malitia ; De conscientia. Le t. m traite De incarnatione ; De scienlia Christi ; De conceptione B. Y. Marias ; De sacratissima eucharistia ; De censuris ; De matrimonio. Une 2e édition de cet ouvrage a paru à Barnberg, 1671.

Cosme de Villiers, Bibliotheca carmelitana, Orléans, 1752, t h. col. 566 ; Moréri, Grand dictionnaire historique, Paris, 1712, t. ii, p. &60 ; Le.Mæ Bibliotheca ecclesiastica sxculi xvii, Anvers, 1639, p. 202.

P. Servais.

    1. CORNOLDI Jean-Marie##


CORNOLDI Jean-Marie, jésuite italien, naquit à Venise, le 29 septembre 1822, entra au noviciat le

8 août 1810, ei enseigna la philosophie à Modène, à Feldkirch, à Padoue, à Vérone et à Fagnano. Il se dévoua avec une extrême ardeur à défendre la doctrine

lint Thomas el à propager le mouvement de retour à la philosophie scolastique, dont Liberatore, Kleutgen et Sanseverino avaient donné le signal et l’exemple. En vu, ’de promouvoir ces idées, il fonda à Bologne, le

9 mars 1874, avec Travaglini, l’académie philosopliicomédicale de saint Thomas, dirigea la revue : La scienza Habitua, qui, à partir de 1876, en fut l’organe et s’unit en 1891 à la Scuola cattolica, de Milan. C’est encore lui qui à Rome eut l’initiative de la fondation de l’académie de saint Thomas et de son organe périodique L’Accademia romana di S. Tommaso. En 1880, il fut attaché officiellement à la rédaction de la Civillà cattolica, à laquelle il collaborait déjà depuis plusieurs années et qu’il dirigea durant trois ans. Il mourut à Rome, le 18 janvier 1892. Il a laissé des ouvrages importants el de nombreux articles dans les revues qu’il

i. Les principaux sont : en 1854, une brochure sur le » systèmes mécanique et dynamique ; en 1868, il prouver, avec beaucoup

d’ingéniosité, que saint I homas n’avait point nié l’immaculée conception de Marii. et 9a dissertation fut inséle t. xv de l’édition de Parme des Œuvres int Thomas, l*7.’i ; en 1871. il réédita le Thetauphilosophorum de Reeb. Son œuvre capitale fut Florence, 1872, qui. dans prirent le titre de : La fil scoin ulativa <h S. Tommaso d’Aquino, el

forent traduit i en anglais, en français, 1878, el même en latin par le patriarche de Venise, 1878. En outre, il publia un commentaire théologico-philosophique <lr la 38 ; un autre commentaire V

ne, 1877, mit l’opuscule -.t Uccelli venait de d< couvi rnii : liclea sur Vontologt

iir la doctrine de lins » , nu en 1881. La fede "il

prim ipii fizico-razionali < i ndo 1881 ; La fini I ta, 1872, la venue de saint Pii rre a Rome, 1 1 la lai ion d’un opuscule protestant sur ce sujet, roui n la’i hi area Influi do d

roche au P. Cornoldl i ertainei eu il un dédain InjustiOé de la philosophie moderne, dont l’histoire n’est pour loi que l’histoire ttions intellectuelles de l’homme…, la patho logie de la raison humaine » . Philosophie scolastique, trad. franc., p. 16.

Hurter, Nomenclator, t. iii, col. 1215 ; Civillà cattolica, série xv, t. i, p. : 3W ; Sommervogel, Bibliothèque de la C" d<3 Jésus, t. ix, col. 114.

H. DUTOUQUET.

CORONA Matthias est le nom latinisé dont signa son grand ouvrage un carme, d’une famille originaire de Westphalie, né à Liège en 1598 el entré en religion en 1614. Le P. Matthias avait été reçu docteur de théologie en Sorbonne ; il fut pendant de longues années prieur à Liège de son couvent, qu’il avait reconstruit, et il exerça la charge de commissaire dans la province belge. On le représente comme très zélé pour la régularité de l’observance dans les communautés de sa famille religieuse, et l’ouvrage qu’il composa, sans arriver à l’imprimer en entier, reste comme témoin de sa profonde science théologique. Le P. Matthias mourut à Liège le 18 février 1676. Outre une vie de saint Albert éditée en français, il est auteur d’une véritable encyclopédie théologique, en 12 in-fol., sous ce litre assez bizarre : Sanctilas Ecclesise Romanse in S. Elia prop /ieia, carmelitarum protoparente figurata, seu exposilio litteralis, mystica et moralis sparsim a c. XVII libri III Regum usque ad c. xiii libri IV Regum inclusive, sanctilalem Ecclesise Romanse de-Uneans. Le I er volume parut à Liège en 1663 et le VIIe, imprimé après sa mort, fut édité en 1677. Les autres sont restés manuscrits. On trouve difficilement cet ouvrage complet qui traite : De e.ristentia, signis, origine, propagations Ecclesise romanse, Liège, 1C63, t. i ; De Ecclesia romana et ejus primatu ubique recepto, 1664, t. n ; De S. Pétri et successorum ejus potestaie spirituali el infallibili in rébus fidei, morum et regimine Ecclesise, 1668, t. m ; De dignitate et potestate spirituali episcoporum, 1671, t. iv ; De potestate judiciali episcoporuni et jure militari præsulum juridictionem temporalem habenlium, 1673, t. v ; De missionibus apostolicis seu de utilitate sacramm missionum, virtutibus, privilegiis, officia el /intestate missionariorum, 1675, t. vi ; Traclalus poslhumus de potestate et dignitate S. R. E. cardinalium, nunlinrum, legalorum apostolicorum et inquisitorum fidei, cum auctario ad /.’. /(. sanctilalem confirmandam, 1677, t. vu. Ce volume fut édité par le P. Timothée de la Purification, auquel l’auteur avait laissé ses manuscrits. Les autres volumes devaient traiter : Quomodo E. IL sil sancta : aprincipibus christiania ; a populo fideli ; quiasanctitatem Dei propugnat ; quia sanctilalem Dei défendit ; quia teptem sacramenta nul

Cosme de Villiers, Bibliotheca carmelitana. Orléans, 1752, t. il, col. 408 ; Foppens, Bibliothsca belgica, Bruxelles, 1739, t. ii, p. 872 ; Hurler, Nomenclator, t n. col. si ;.

P. Edoi vrd d’Alençon.

    1. CORONEL Grégoire Nuncz##


CORONEL Grégoire Nuncz, Portugais, de l’ordre des BUgUStins. appelé à Rome pour enseigner la il

logie dans les couvents de son ordre, il fut comme par

Clément Vlll sécréta le la Congrégation Deauxiliis,

1 1 combattit vigoureusemi nt le molini me. En 11 Paul V voulut lui conférer l’épiscopat, qu’il refusa par humilité. Sa mort eut lien bien avant 1650. On a de lui : I Lion de vera Christi Ecclesia, Rome, 1594 ; 2° Ds optimo reipublicm statu libri VI, Rome, 1597 ; 3 materiii m congrégations de auxiliit agilatit, Francfort, 1606 ; 1 De traditionibui aposl ime, 1597.

ager, BU theca auguttiniana, p. 686-637 ; rwti. Bre. vtariutn eccutsiæticB hutorltt, (terrera, iii, <ugu stinlanwn, p. 804 ; El itinianum

p. 249 ; Jocher, AUgemi… I. m. r. :

Nardncci, Catalogué manuecrlptorum bibliotheem AngtHo » ),

i i i mterl, Posd enta <

auguettniantg, t ii, p. 280 ; Klrcht iiu4 ;

i Cruêtnil additamtnta, p. 104 Hurtsr, , o menclatur, t. i, p. 108. A. l’Ai..mii i i.